« Éliane Viennot » : différence entre les versions
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== Axes de recherche ==
=== Marguerite de Valois, positionnement des dirigeantes à l'époque de la Renaissance ===
Éliane Viennot a consacré de nombreuses études à l'histoire et au positionnement des femmes dirigeantes de la [[Renaissance]], en particulier à [[Marguerite de France (1553-1615)|Marguerite de Valois]], qu'elle a contribué à réhabiliter comme autrice et comme femme politique, et dont elle a édité les œuvres complètes (''Correspondance 1569-1614''<ref>{{Ouvrage|auteur1=Marguerite de Valois|prénom1=|nom1=|prénom2=Eliane|nom2=Viennot|titre=Correspondance 1569-1614|lieu=Paris|éditeur=Honoré Champion Editeur|date=1998|pages totales=676|isbn=2-85203-955-9|isbn2=978-2-85203-955-1|oclc=40722862|lire en ligne=|consulté le=2023-02-09}}</ref> et ''Mémoires et autres écrits : 1574-1614)''<ref>{{Ouvrage|auteur1=Marguerite de Valois|auteur2=Eliane Viennot|titre=Mémoires et autres écrits : 1574-1614|lieu=Paris|éditeur=H. Champion|date=1999|pages totales=368|isbn=2-7453-0263-9|isbn2=978-2-7453-0263-2|oclc=43165471|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/43165471|consulté le=2023-02-09}}</ref>, accompagnées d'un abondant [[appareil critique]]<ref>{{Article|langue=fr|auteur=Marcelle Marini|titre=Eliane Viennot, Marguerite de Valois. Histoire d'une femme, histoire d'un mythe|périodique=Les cahiers du CEDREF. Centre d’enseignement, d’études et de recherches pour les études féministes|numéro=4-5|date=1995-07-01|issn=1146-6472|lire en ligne=https://journals.openedition.org/cedref/480|consulté le=2023-02-14|pages=223–224}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Nadine Kuperty-Tsur|titre=Comptes rendus : Marguerite de Valois, Mémoires et autres écrits 1574-1614. Édition critique par Eliane Viennot. Paris, Honoré Champion, 1999. Un vol. de 300 p.|périodique=[[Revue d'histoire littéraire de la France]]|volume=102|numéro=2|date=2002|issn=0035-2411|issn2=2105-2689|doi=10.3917/rhlf.022.0331|lire en ligne=https://www.cairn.info/revue-d-histoire-litteraire-de-la-france-2002-2-page-331.htm|consulté le=2023-02-15}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Nadine Kuperty-Tsur|titre=Comptes rendus : Marguerite de Valois, Correspondance 1569-1614. Édition critique établie par Eliane Viennot, Paris, Champion, 1998. Un vol. de 674 p. |périodique=[[Revue d'histoire littéraire de la France]]|volume=102|numéro=2|date=2002|doi=10.3917/rhlf.022.0331|lire en ligne=https://www.cairn.info/revue-d-histoire-litteraire-de-la-france-2002-2-page-331.htm|issn=0035-2411|issn2=2105-2689|consulté le=2023-02-15}}.</ref>.
En 1999, elle co-dirige avec Kathleen Wilson-Chevalier ''Royaume de fémynie, Pouvoirs, contraintes, espaces de liberté des femmes, de la Renaissance à la Fronde'', un ouvrage recueillant les contributions de seize spécialistes de l'histoire des femmes sous l'Ancien Régime, et dont le but est de réévaluer à leur juste mesure l'image et les œuvres féminines à la Renaissance, en s'appuyant sur leur participation réelle à la société d'alors et sur l’importance des influences politiques et culturelles exercées par les reines sur leur entourage, voire sur le pays. L'ensemble met en évidence la tendance à invisibiliser ces femmes, en privilégiant les préjugés attachés à leur sexe. En particulier, Éliane Viennot prend appui sur les conditions que Marguerite de Valois mit à son divorce mais aussi sur les combats militaires qu’elle mena en vue de protéger le Royaume pour montrer « que [sa] sulfureuse et injuste réputation occulte sa dimension de femme d’État »<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Nadine Kuperty-Tsur|titre=Comptes rendus : Royaume de fémynie, Pouvoirs, contraintes, espaces de liberté des femmes, de la Renaissance à la Fronde. Sous la direction de Kathleen Wilson-Chevalier et Éliane Viennot avec la collaboration de Michel Melot et Céleste Schenck. Paris, Honoré Champion, 1999|périodique=[[Revue d'histoire littéraire de la France]]|volume=102|numéro=2|date=2002|doi=10.3917/rhlf.022.0331|lire en ligne=https://www.cairn.info/revue-d-histoire-litteraire-de-la-france-2002-2-page-331.htm|consulté le=2023-02-15}}.</ref>.
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=== Réception dans les médias généralistes ===
Portant sur des sujets sensibles dans le débat français, ses travaux ont également suscité des compte rendus et réactions dans les médias généralistes. Ainsi, [[Jean-Louis Jeannelle]], professeur de littérature française à Sorbonne Université, estime que ses recherches sont toujours très documentées et apportent un point de vue nécessaire à la réflexion sur l’histoire des relations entre les sexes en France<ref name="Jeannelle-2020" />.
La thèse d'Éliane Viennot, selon laquelle il y aurait eu, à partir du {{s-|XVII}}, une masculinisation délibérée de la langue française est contestée dans une interview par les linguistes Yana Grinshpun et Jean Szlamowicz. Selon Yana Grinshpun, « c'est une thèse farfelue : "masculinisation" n'a aucun sens en linguistique, et l'Histoire des langues n'a rien à voir avec ce que peuvent en penser des grammairiens ». Pour elle, « cette doctrine montée de toutes pièces dénonce une méconnaissance totale du fonctionnement de la langue »<ref>{{Article|langue=fr|auteur=Thomas Mahler|titre=Grinshpun-Szlamowicz : "La masculinisation de la langue française est une thèse farfelue"|périodique=[[L'Express]]|date=2021-06-27|url=https://www.lexpress.fr/idees-et-debats/grinshpun-szlamowicz-la-masculinisation-de-la-langue-francaise-est-une-these-farfelue_2153489.html|accès url=payant|consulté le=2023-02-09}}.</ref>.
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