« Marie Madeleine » : différence entre les versions
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:« La Marie de Magdala évangélique n’a jamais été une femme de mauvaise vie. Au contraire, même, puisque la tradition la plus ancienne l’identifie spontanément à la mère de Jésus, ce qui, le cas échéant, n’aurait pas été possible. “Magdala”, d’autre part, ne renvoie pas à sa ville d’origine. Il faut plutôt y voir une épithète élogieuse visant à la distinguer et à souligner son caractère éminent. Une fois passé en grec, Magdala, מגדלא (''megaddela'') – que l’on pourrait traduire par “la Grande”, “l’Exaltée” (au sens laudatif), “la Magnifiée”… – a tardivement été interprété ({{S-|IV}}), à tort, comme un toponyme. Cette tradition qui voit en la Magdaléenne la mère de Jésus est attestée par de nombreux documents anciens d’horizons divers, internes et externes au christianisme. Et quoiqu’elle ait été largement ignorée jusqu’ici, il s’agit sans conteste de ''la plus ancienne'' et de ''la mieux étayée'' dont nous pouvons disposer concernant son état civil<ref>Thierry Murcia, ''Marie appelée la Magdaléenne. Entre traditions et histoire. {{sp-|I|-|VIII}}'', Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, coll. « Héritages méditerranéens », 2017, {{p.}}338.</ref>. »
== Dans la culture ==
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