« Reza Pahlavi (1960) » : différence entre les versions

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Les 27 et 28 avril 2013, il participe, en tant que membre fondateur, au [[Conseil national iranien]]. À cette occasion, il donne un entretien au Monde où il analyse la situation politique et sociale du pays en déclarant {{citation|ce n'est pas dans la rue ou par les armes que nous gagnerons}}. Il appelle à un soutien économique des pays étrangers pour appuyer des mouvements de grèves en Iran<ref>{{Lien web |titre=Nous préconisons la désobéissance civile déclare Reza Pahlavi |url=https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/04/29/iran-nous-preconisons-la-desobeissance-civile-declare-reza-pahlavi_3168159_3218.html |site=Le monde |date=29/04/2013 |consulté le=1/12/2022}}</ref>.
 
A l'heure actuelle (début 2023), l'objectif de Reza Pahlavi est de renforcer l'opposition de la République Islamique en s'alliant avec les différents partis ainsi que les différentes personnalités politiques afin de ne former plus qu'un et de mettre en place un gouvernement de transition basé sur 3 principes : la démocratie, la laïcité ainsi que l'intégrité territoriale, qui permettrait aux iraniens de choisir leur gouvernement définitif ainsi que de choisir entre une monarchie constitutionnelle ou une république.
Si à certaines occasions, Reza Pahlavi a laissé transparaître son souhait d'un retour de la monarchie<ref>{{Article|langue=fr|titre=Vingt-cinq ans après la révolution, le fils de l'ancien chah rêve d'un retour triomphal|périodique=Le Temps|date=2004-01-26|issn=1423-3967|lire en ligne=https://www.letemps.ch/monde/vingtcinq-ans-apres-revolution-fils-lancien-chah-reve-dun-retour-triomphal|consulté le=2022-12-09}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Exclusif : Reza Shah Pahlavi en faveur d’une monarchie élective |url=https://www.monarchiesetdynastiesdumonde.com/pages/actualites-des-monarchies-du-monde/moyen-orient/iran/exclusif-reza-shah-pahlavi-en-faveur-d-une-monarchie-elective.html |site=www.monarchiesetdynastiesdumonde.com |consulté le=2022-12-09}}</ref>, la plupart du temps, il entretient une ambiguïté sur ses desseins, indiquant se tenir prêt à servir son pays<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |nom=Emmanuel Razavi |titre=En Iran, qui pour remplacer les mollahs ? |url=https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/monde/qui-pour-remplacer-les-mollahs |site=Valeurs actuelles |date=2022-12-08 |consulté le=2022-12-09}}</ref>, sans expliciter ce qu'il entend par là.
 
== Événements de fin 2022/2023 ==
La dynastie Pahlavi bénéficie du soutien de chaînes persanophones, comme Manoto et Iran International<ref name=":1">{{Article|langue=fr|titre=Manoto TV, au service des nostalgiques de la monarchie iranienne|périodique=Le Monde.fr|date=2019-02-08|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/international/article/2019/02/08/manoto-tv-au-service-des-nostalgiques-de-la-monarchie-iranienne_5420994_3210.html|consulté le=2022-12-09}}</ref>, financée par un homme d’affaires saoudien proche de la famille royale à Riyad. Concernant les financements de Monoto, {{citation|la chaîne maintient le secret […]. Les Iraniens soupçonnent les États-Unis, l’Arabie saoudite et Israël, rivaux de Téhéran}}. Le journal ''[[Le Monde]]'' qui avait contacté la chaîne en 2019 indiquait que la chaîne avait refusé de répondre à ses questions : {{citation|Nombre d’analystes estiment que Manoto est à l’origine des slogans prodynastie prononcés lors de la dernière vague de manifestations, début 2018}}<ref name=":1" />.
Suite aux manifestations ayant lieu en Iran et dans les pays où se trouve la diaspora après la mort de Mahsa Amini en septembre 2022, de plus en plus de personnes qu'elles soient en Iran ou parmi la diaspora, veulent un retour du Shah notamment avec le hashtag من وکالت می‌دهم# sur les réseaux sociaux.<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Reza Pahlavi, fils du Shah, porte-voix légitime du mouvement de protestation en Iran ? |url=https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20230127-reza-pahlavi-fils-du-shah-porte-voix-l%C3%A9gitime-du-mouvement-de-protestation-en-iran |site=France 24 |date=2023-01-27 |consulté le=2023-02-20}}</ref> Reza Pahlavi propose de créer un groupe d'opposition solide dont le but serait de créer un gouvernement de transition pour un Iran démocratique et laïque afin de laisser ensuite le choix aux iraniens de choisir leur type de gouvernement (monarchie, république etc.) ainsi que les membres via un vote. Un nombre important de politiciens, journalistes et autres personnes influentes tels que des célébrités font déjà parti de ce groupe. Le 10 février 2023 a eu lieu une conférence à l'université de Georgetown à Washington sur l'avenir de l'Iran avec la présence de [[Masih Alinejad]], [[Nazanin Boniadi]], [[Shirin Ebadi]], [[Golshifteh Farahani]], [[Ali Karimi]], Hamed Esmaeillion (dont l'épouse et les enfants se trouvaient dans l'avion [[Vol Ukraine International Airlines 752]]), Abdullah Mohatid (Secrétaire-général du parti politique Komala au Kurdistan Iranien) ainsi que Reza Pahlavi (avocat pour un Iran démocratique et laïque).
 
Les 17, 18 et 19 février a eu lieu la [[Conférence de Munich sur la sécurité]] où ont été invités Reza Pahlavi, [[Masih Alinejad]] et [[Nazanin Boniadi]] au lieu de la République Islamique qui était invitée les année précédentes.
Dans le cadre du mouvement de protestation ayant pour slogan « Femmes, vie, liberté », engagé suite à la [[Mort de Mahsa Amini|mort de Jina Mahsa Amini]], les étudiants, les travailleurs et les habitants des provinces périphériques (kurdes, [[Baloutches d'Iran|baloutches]]) qui constituent l'essentiel des manifestants, scandent parmi les slogans « À bas le dictateur, ni shah, ni mollahs »<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |nom=Kaf1 |titre=EUROPE. Les royalistes iraniens s'en prennent aux drapeaux kurdes et baloutches |url=https://kurdistan-au-feminin.fr/2022/10/16/europe-les-royalistes-iraniens-sen-prennent-aux-drapeaux-kurdes-et-baloutches/ |site=Kurdistan au féminin |date=2022-10-16 |consulté le=2022-12-09}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|auteur1=Sophie Binet|titre=Soutien à la révolution iranienne !|périodique=L'humanité|date=25 septembre 2022|lire en ligne=https://www.humanite.fr/social-eco/manifestations-en-iran/soutien-la-revolution-iranienne-775719|accès url=libre}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fa |titre=اعتراض‌ها به سرنگونی هواپیمای مسافربری توسط سپاه، به شهرهای مختلف کشیده شد |url=https://www.radiofarda.com/a/30372730.html |site=رادیو فردا |consulté le=2023-01-07}}</ref>.
 
En janvier 2023, une pétition en ligne a été lancée pour faire de Reza Pahlavi le représentant du mouvement de protestation auprès d'instances internationales.
En janvier 2023, une pétition en ligne a été lancée pour faire de Reza Pahlavi le représentant du mouvement de protestation auprès d'instances internationales. Ses soutiens ne sont pas nécessairement des partisans de la monarchie, mais des partisans d'une vision pragmatique qui considèrent que le mouvement a besoin d'un leader pour s'organiser. En Iran, les médias de la République Islamique ont raillé cette campagne de soutien numérique tandis que des opposants à la République Islamique considèrent que la démarche de Reza Pahlavi fragilise la révolution contre la République islamique. En effet, ils contestent la légitimité de Reza Pahlavi qui a revendiqué l'héritage d'une dynastie ayant un lourd bilan concernant le non-respect des droits humains<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Marc Daou |titre=Reza Pahlavi, fils du Shah, porte-voix légitime du mouvement de protestation en Iran ? |url=https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20230127-reza-pahlavi-fils-du-shah-porte-voix-l%C3%A9gitime-du-mouvement-de-protestation-en-iran |site=France 24 |date=2023-01-27 |consulté le=2023-01-30}}</ref>.
 
== Prises de position ==
 
En 1986, il défend le tournant autoritaire du règne de son père en déclarant : {{citation|Il y a vingt ans, il était difficile pour mon père, en dépit de sa volonté d'être un monarque constitutionnel, de ne pas faire d'autoritarisme}} et ajoute {{citation|il aurait fallu que cette société iranienne, dans sa masse illettrée et peu évoluée, eût compris les principes de la démocratie pour les utiliser}}{{Sfn|Malar|Rodier|1986|p=126}}.
 
La même année, Reza Pahlavi déclare au sujet de la presse occidentale : « Celle-ci, dit-il, s’attendrissaient sur les innocents torturés par la [[SAVAK|Savak]], ainsi que sur les pauvres prisonniers politiques ! Ce sont les mêmes qui sont devenus les chefs sanguinaires de ces comités constitués par d’anciens criminels, des terroristes et beaucoup de ceux qui ont participé à la prise d’otages de l’ambassade américaine de Téhéran ! »{{Sfn|Malar|Rodier|1986|p=68}}. Il niait ainsi, dans cet amalgame, l’existence de différents groupes politiques qui ont été à la fois opposés au Chah d’Iran mais aussi à la République Islamique. Reza Pahlavi s’inscrivait, sept ans après la Révolution et la mort du dernier Chah, dans l’héritage de son père qui considérait une grande part de ses opposants politiques comme de potentiels terroristes.
 
Lors de l'[[élection présidentielle iranienne de 2009]], il prend publiquement position pour condamner la répression. Sur la télévision québécoise, quand on demande à [[Joyce Napier]] ce que représente alors Reza Pahlavi, elle répond : {{citation|il représente finalement, un des derniers vestiges d'un ancien régime qui était répressif, si répressif d'ailleurs qu'il a donné lieu à la révolution islamique}}<ref>{{Article|auteur1=Geneviève Asselin|titre=La communauté internationale hausse le ton face à la situation en Iran.|périodique=SRC Télévision - Le Téléjournal / Le Point|date=22/06/2009}}</ref>.
 
En {{date-|décembre 2011}}, il lance un appel au [[Conseil de sécurité des Nations unies]] pour qu'il défère [[Ali Khamenei]], guide suprême de la République islamique, devant la justice internationale, afin d'être jugé pour crimes contre l'humanité<ref>[http://www.lefigaro.fr/international/2011/12/14/01003-20111214ARTFIG00560-reza-pahlavi-il-faut-juger-les-crimes-du-regime-iranien.php Reza Pahlavi : « Il faut juger les crimes du régime iranien »], ''[[Le Figaro]]'', 14 décembre 2011.</ref>{{,}}<ref>[https://www.youtube.com/watch?v=htkHBfVjBSw&feature=plcp&context=C3e79c4dUDOEgsToPDskImS4_7k4zCXWrPhacxVhxI Interview de Reza Pahlavi], [[BFM TV]], 17 décembre 2011.</ref>.
== Mariage et descendance ==
 
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# la princesse Iman Pahlavi ({{date|12 septembre 1993}})
# la princesse Farah Pahlavi ({{date|17 janvier 2004}}).
 
Les femmes n'étant pas successibles au trône d'Iran, le frère de Reza Pahlavi, [[Ali-Reza Pahlavi (1966-2011)|Ali-Reza]], était l'héritier présomptif jusqu'à son décès, le {{date-|4 janvier 2011}} aux États-Unis. Le nouvel héritier présomptif pourrait être le cousin de Reza, [[Ali Patrick Pahlavi|Patrick Ali]] (né en 1947), fils d'[[Ali-Reza Pahlavi (1922-1954)|Ali-Reza]] (1922-1954) et neveu du dernier chah, mais il existe une controverse au sujet de ses droits de succession.
 
La famille Pahlavi vit aujourd'hui en [[exil]], et elle est actuellement installée dans le [[Maryland]] aux [[États-Unis]]. Proche des milieux néoconservateurs américains, Reza Pahlavi propose l'alternative d'une monarchie constitutionnelle au gouvernement de la république islamique d'Iran et tente régulièrement de rassembler les Iraniens en exil autour d'un projet de séparation de la religion et de l'État et de tenue d'élections libres. Il appelle régulièrement, par l'intermédiaire des médias et des réseaux sociaux, à des actes non violents de [[désobéissance civile]], notamment au lendemain de la réélection de [[Mahmoud Ahmadinejad]] à la présidence de la République le {{date-|13 juin 2009}}.
 
== Distinctions et décorations ==
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