« Rebond atmosphérique » : différence entre les versions
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== Histoire ==
Le concept a d'abord été sérieusement étudié comme moyen d'étendre la portée des [[Missile balistique|missiles balistiques]], mais n'a pas été utilisé de manière opérationnelle sous cette forme car des missiles [[Armes conventionnelles|conventionnels]] à portée étendue ont été introduits. Les concepts aérodynamiques sous-jacents ont été utilisés pour produire des [[véhicule de rentrée manœuvrable|véhicules de rentrée manœuvrables]] ({{en anglais|maneuverable reentry vehicle}}, MaRV) ou des [[Planeur hypersonique|planeurs hypersoniques]], pour augmenter la précision de certains missiles comme le [[MGM-31 Pershing|Pershing II]] ou pour éviter l'interception comme dans le cas de l'[[Avangard (missile)|Avangard]]. Plus récemment, ces techniques d'extension de portée ont été utilisées pour produire des vols à des altitudes plus basses que les missiles balistiques (qui sortent de l'atmosphère), permettant ainsi d'éviter plus longtemps la détection par radar au sol qui est limitée par l'[[horizon-radar]] dû à la [[courbure de la Terre]], problème corrigé partiellement par des [[radar trans-horizon|radars trans-horizon]] ou des [[Satellite artificiel|satellites]].
Le concept a également été utilisé pour allonger le temps de rentrée des véhicules revenant sur Terre depuis la [[Lune]], qui auraient sinon subi une décélération très brutale associée à des échauffements extrêmement élevés. Le [[module de commande et de service Apollo|module de commande et de service ''Apollo'']] a recouru à une rentrée à un saut partiel (portance permettant de rallonger la trajectoire mais sans sortie de l'atmosphère), alors que les [[Programme Zond|''Zond'']] soviétiques, la sonde chinoise ''[[Chang'e 5]]'' et son démonstrateur ''[[Chang'e 5-T1]]'' ont effectué un saut complet.
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