« Eranove » : différence entre les versions

Entre [[2005]] et [[2006]], le Groupe [[Bouygues]] vend sa filiale énergie, Saur, tout en conservant ses actifs africains et italiens<ref>{{Lien web|titre = Bouygues boucle la vente pour 1,037 milliard d'euros de la SAUR|url = https://www.lesechos.fr/16/11/2004/LesEchos/19286-108-ECH_bouygues-boucle-la-vente-pour-1-037-milliard-d-euros-de-la-saur.htm|site = lesechos.fr|consulté le = 2015-12-13|langue = fr|date = 16/11/2004}}</ref>. Les actifs africains sont logés dans la société Finagestion, un holding alors détenu à 100% par le Groupe Bouygues<ref name="JFU9P4">{{Article |auteur1= |titre=Le groupe n’est plus majoritaire dans Finagestion après une nouvelle cession de participations |périodique=[[Les Échos]] |date=03-11-2009 |lire en ligne=http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/infos-conseils-valeurs/infos/le-groupe-n-est-plus-majoritaire-dans-finagestion-apres-une-nouvelle-cession-de-participations-167339.php |consulté le=11-04-2023}}.</ref>.

Depuis 1960, le groupe Eranove est présent en [[Côte d'Ivoire|Côte d’Ivoire]] (Société de Distribution d’Eau de Côte d’Ivoire ; Compagnie Ivoirienne d’électricité ; Compagnie Ivoirienne de Production d’électricité ; Awale) ; depuis 1996 au Sénégal (Sénégalaise des Eaux) ; depuis 2013 en République Démocratique du Congo (Contrat de service avec la Régidéso) et depuis 2015 au Mali avec la société Kenié Énergie Renouvelable consacrée au développement de la centrale hydroélectrique de Kenié<ref name="TV4YDZ">{{Lien web|langue = fr-FR|titre = Eranove va financer le barrage de Kenié au Mali|url = http://www.jeuneafrique.com/237608/economie/eranove-va-financer-le-barrage-de-kenie-au-mali/|site = JeuneAfrique.com|consulté le = 2015-12-13|date = 18 juin 2015|format = fr}}</ref>. Il instruit également des projets à travers l’Afrique, notamment au [[Cameroun]]<ref>{{lien web |titre=Eranove to build 315 MW thermal plant in Limbe |url=http://www.businessincameroon.com/energy/0703-5308-eranove-to-build-315-mw-thermal-plant-in-limbe |site=Business in Cameroon |consulté le=11-04-2023}}.</ref>,au Gabon et au Ghana <ref>{{Lien web|langue = en-gb|titre = Eranove to build 315 MW thermal plant in Limbe|url = http://www.businessincameroon.com/energy/0703-5308-eranove-to-build-315-mw-thermal-plant-in-limbe|site = Business in Cameroon|consulté le = 2015-12-13|date = 07 March 2015}}</ref>.

Source : site internet de l'entreprise<ref>{{lien web |titre=Le groupe industriel panafricain Eranove |url=http://www.eranove.com/profil/actionnaires/ |site=Eranove |consulté le=11-04-2023}}.</ref>

CIPREL IV représente un investissement total (y compris financement) de  222,9 milliards de francs CFA ( 339,8 millions d’Euros)<ref>{{lien web |titre=Côte d’Ivoire : Ciprel récolte 200 millions d’euros |url=http://www.jeuneafrique.com/17310/economie/c-te-d-ivoire-ciprel-r-colte-200-millions-d-euros/ |site=[[Jeune Afrique]] |consulté le=11-04-2023}}.</ref> pour {{unité|222|MW}} additionnels en cycle combiné<ref>{{lien web |titre=Avenant 6 à la convention Ciprel, La Côte d`Ivoire va augmenter sa production de 222 mégawatts |url=http://news.abidjan.net/h/420633.html |site=abidjan.net |consulté le=11-04-2023}}.</ref>. Cette quatrième tranche est composée d’une nouvelle turbine à combustion de {{unité|111|MW}} mise en service au {{date-|1|janvier|2014}} ainsi que d’une turbine à vapeur de {{unité|111|MW}}

La turbine à vapeur ajoutera {{unité|111|MW}} de capacité de production sans consommation additionnelle de [[gaz]] naturel et permettra ainsi d’éviter le rejet dans l’[[atmosphère terrestre|atmosphère]] de {{unité|500000|tonnes}} de CO2 par an <ref>{{lien web |titre=Côte d’Ivoire : Ciprel booste l’offre électrique |url=http://www.financialafrik.com/2015/04/22/cote-divoire-ciprel-booste-loffre-electrique/ |site=Financial Afrik |date=22-04-2015 |consulté le=11-04-2023}}.</ref>, ce qui constitue un facteur de lutte contre le réchauffement climatique tout en optimisant le coût de production d’énergie électrique grâce à une amélioration du rendement thermique<ref>{{lien web |langue=en |auteur=Hermance K-N |titre=Abidjan/ fourniture de l'électricité : 3500 milliards de francs Cfa d'investissement prévus de 2016 à 2020 |url=http://www.linfodrome.com/economie/22360-abidjan-fourniture-de-l-electricite-3500-milliards-de-francs-cfa-d-investissement-prevus-de-2016-a-2020 |site=linfodrome.com |date=18-08-2015 |consulté le=11-04-2023}}.</ref>.

Les travaux devraient se terminer à la fin 2015. Avec cette phase IV<ref>{{lien web |titre=Energie |url=http://news.abidjan.net/h/470673.html |site=abidjan.net |consulté le=11-04-2023}}.</ref>, CIPREL confortera sa position de plus grande centrale thermique à gaz de Côte d’Ivoire avec une capacité totale de production de {{unité|543|MW}} et une production annuelle prévisionnelle totale de 3 810 GWh.

La CIE (Compagnie Ivoirienne d’Électricité) est un opérateur privé lié à l’État de Côte d’Ivoire par une convention de concession depuis 1990. Cette convention confie à la CIE, l’exploitation des ouvrages de production, de transport et de distribution, la commercialisation, l’importation et l’exportation (pour le compte de l’État ivoirien) de l’énergie électrique sur l’ensemble du territoire national et dans la région<ref>{{lien web |titre=Kablan Duncan : «… que l’énergie soit la lumière qui éclaire et accompagne l’émergence » |url=http://news.abidjan.net/h/485454.html |site=abidjan.net |consulté le=11-04-2023}}.</ref>.

La CIE est cotée à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM). Elle a été notée AA+ (long terme) et A1+ (court terme) par l’agence de notation financière Bloomfield Investment en 2014<ref name="IP7HKE">{{lien web |titre=Côte d'Ivoire : Bloomfield rehausse les notes de la CIE et de la SODECI |url=http://www.agenceecofin.com/notation/1909-22893-cote-d-ivoire-bloomfield-rehausse-les-notes-de-la-cie-et-de-la-sodeci |site=Agence Ecofin |consulté le=11-04-2023}}.</ref> et est détenue à 55,53 % par Eranove.

Créée en 1960, première société de distribution d’eau privatisée en Afrique, la SODECI, la Société de Distribution d’Eau de la Côte d’Ivoire, produit, transporte et distribue l’eau potable dans les zones urbaines en Côte d’Ivoire. Depuis 1999, la SODECI exploite et entretient également les ouvrages d’assainissement de la ville d’Abidjan. Elle opère par contrats d’affermage<ref>{{lien web |titre=M. Eba Basil, Directeur général de la Sodeci : Plus de manque d’eau d’ici à fin 2014 en Cote d’Ivoire |url=http://news.abidjan.net/h/451159.html |site=abidjan.net |consulté le=11-04-2023}}.</ref>.

La SDE, la Sénégalaise des Eaux, produit, transporte et distribue l’eau potable dans les principales villes du Sénégal. Le contrat d’affermage de la SDE<ref>{{lien web |titre=Public-private-partnership legal resource center |url=http://ppp.worldbank.org/public-private-partnership/multimedia/training/legal-enabling-environment/partenariat-public-prive-senegal |site=Public-private-partnership legal… |consulté le=11-04-2023}}.</ref> avec l’État du Sénégal a été renouvelé trois fois depuis 1996<ref>{{lien web |titre=Gouvernance de l’eau : Mamadou Dia partage les « clés » du succès du Sénégal avec ses pairs africains |url=http://news.abidjan.net/h/488513.html |site=abidjan.net |consulté le=11-04-2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=Mamadou dia : « 240 milliards de f cfa ont été investis entre 1996 et 2008 » |url=http://www.jeuneafrique.com/197990/archives-thematique/mamadou-dia-240-milliards-de-f-cfa-ont-t-investis-entre-1996-et-2008/ |site=[[Jeune Afrique]] |consulté le=11-04-2023}}.</ref>.

Elle est détenue à 57,83 % par Eranove avec qui, à la suite d'un processus d’appel d’offres international, elle a signé un contrat de service de 3 ans avec la REGIDESO (République Démocratique du Congo) pour améliorer l’organisation du service et la performance technique, opérationnelle et financière de REGISDESO et ainsi que de contribuer à la formation de ses équipes<ref>{{lien web |titre=RD Congo : Finagestion gérera l’eau pendant trois ans |url=http://www.jeuneafrique.com/20579/economie/rd-congo-finagestion-g-rera-l-eau-pendant-trois-ans/ |site=[[Jeune Afrique]] |consulté le=11-04-2023}}.</ref>{{,}}<ref>http://fr.allafrica.com/stories/201304170850.htm/</ref>.

La SDE est certifiée QSE<ref>http://www.iso.org/iso/2012_ebs-senegal_fr.pdf</ref> sur l’ensemble de son périmètre : ISO 9001, OHSAS 18001, ISO 14001. SDE atteint le stade d’exemplarité du référentiel ISO 26 000 pour son engagement dans la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE)<ref>{{lien web |titre=Les normes au service de l’eau en Afrique |url=http://www.iso.org/iso/fr/home/news_index/news_archive/news.htm?refid=Ref1943 |site=ISO |consulté le=11-04-2023}}.</ref>.

À travers sa filiale Kenié Énergie Renouvelable, le groupe Eranove a signé le 18 juin 2015 avec le gouvernement de la République du Mali une convention de concession d’une durée de 30 ans<ref name="TV4YDZ" /> (à compter de la date de signature) pour le financement, le développement, la construction et l’exploitation de la centrale hydroélectrique de Kenié, à Baguinéda sur le fleuve Niger, à {{unité|35|km}} à l’est de Bamako. Le projet représente un investissement total d’environ 112 millions d’euros<ref>{{lien web |titre=Eranove s’engage dans l’énergie hydroélectrique au Mali |url=http://www.agenceecofin.com/hydroelectricite/1806-29910-eranove-s-engage-dans-l-energie-hydroelectrique-au-mali |site=Agence Ecofin |consulté le=11-04-2023}}.</ref>.

Selon le calendrier actuel du projet, le barrage serait mis en service en 2020. Le barrage sera ensuite opéré à travers un contrat de concession par Kenié Énergie Renouvelable, nouvelle filiale du groupe Eranove qui comptera également la Société Financière Internationale parmi ses actionnaires<ref>{{lien web |titre=Eranove to develop 42MW hydro plant in Mali<!-- Vérifiez ce titre --> |url=http://www.waterpowermagazine.com/news/newseranove-to-develop-42mw-hydro-plant-in-mali-4606125 |site=waterpowermagazine.com |consulté le=11-04-2023}}.</ref>.

En 2010, AWALE a signé avec l’État de Côte d’Ivoire, une convention d’une durée de 20 ans qui lui octroie un accès exclusif au réseau électrique national de transport et de distribution en vue de la construction et de l’exploitation de réseaux de communication par fibres optiques et par courants porteurs en ligne (CPL)<ref>{{Article |auteur1=M.A. |titre=Carmaux. La SERC : un modèle pour la Côte d'Ivoire |périodique=[[La Dépêche du Midi|La Dépêche]] |date=27-02-2014 |lire en ligne=https://www.ladepeche.fr/article/2014/02/27/1827897-carmaux-la-serc-un-modele-pour-la-cote-d-ivoire.html |consulté le=11-04-2023}}.</ref>.