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==== Un sculpteur orientaliste ====
 
Dès lors, il produit une grande quantité de statues [[Orientalisme|orientalistes]] et notamment des bustes<ref name="monda">{{Article|langue=fr|auteur=|titre=Nécrologie|périodique=Le Monde artiste|volume=45|numéro=20|date=1905-05-14|pages=320|lire en ligne=http://www.gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5459802q/f16|consulté le=2019-10-29}}.</ref>. Au Salon de 1848, l'année de l'[[Décret d'abolition de l'esclavage du 27 avril 1848|abolition de l'esclavage]], il expose ''Saïd Abdallah, de la tribu de Mayac, Royaume de Darfour''<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Buste de Saïd Abdallah |url=http://d7.museedelhomme.fr/fr/musee/collections/buste-said-abdallah-4131 |site=Musée de l'Homme |consulté le=2023-04-24}}</ref>. La reine [[Victoria (reine)|Victoria]] acquiert ce bronze lors de l'[[Exposition universelle de 1851]]. Dès 1851, il sculpte une série de bustes d'une ''[[Vénus africaine]]''. Ses envois au Salon de 1853 font sensation<ref name="">{{Article|langue=fr|auteur=|titre=Nécrologie|périodique=Le Temps|lien périodique=Le Temps (1861-1942)|numéro=16029|date=1905-05-08|pages=3|lire en ligne=http://www.gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2382409/f3|consulté le=2019-10-29}}.</ref>. Avec ses bustes en bronze d'un homme et d'une femme ''Mongols'' ou ''Chinois'' (1853), il cherche à obtenir des effets de [[polychromie]] plus riches, tendance à laquelle il resta fidèle dès lors, d'où de nouveaux bustes africains colorés tel le célèbre ''[[NègreHomme du Soudan en costume algérien]]'' (entre 1856 et 1857), acquis par [[Napoléon III]] en 1857 pour {{monnaie|3000|francs}}<ref>Jean-Michel Charbonnier, ''Beaux-Arts magazine'', {{n°|238}}, {{date-|mars 2004}}.</ref>, conservé à [[Paris]] au [[musée d'Orsay]]<ref>[http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/sculpture/commentaire_id/negre-du-soudan-110.html?tx_commentaire_pi1%5BpidLi%5D=842&tx_commentaire_pi1%5Bfrom%5D=729&cHash=ed4989ff80 « Charles Cordier. Nègre du Soudan »], notice sur musee-orsay.fr.</ref>.
 
En 1855, son envoi de deux ''Chinois'' en bronze doré, argenté et émaillé à l'[[Exposition universelle de 1855|Exposition universelle]] de [[Paris]] est très remarqué. Il emploie des [[Marbre de Paros|marbres de Paros]], des onyx taillés pour les draperies, des émaux sur cuivre, l'argent, l'or. Il teint par différents procédés les marbres de Carrare et emploie des pierres semi-précieuses, tout en modelant dans un style classique. Grâce à des bourses octroyées par le gouvernement, l'artiste peut étudier ''in situ'' pour {{Citation|fixer les différents types humains qui sont au moment de se fondre dans un seul et même peuple}}. Il voyage en [[Italie]], en [[Algérie]] (1856), en [[Grèce]] (1858) dans l'archipel des [[Cyclades]]<ref>Brigitte des Isles, ''Arts actualités magazine'', {{date-|mai 2004}}, {{p.|75}}.</ref> et en [[Égypte]] (1866 et 1868).
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