== Biographie ==
=== Formation ===
SonIl père,est le fils de Joseph Cléret de Langavant (1859 - 1934), officiercapitaine duau [[47e régiment d'infanterie]] basé à [[Saint-Malo]], qui refusa lors des inventaires de briser les portes de l'église de [[Saint-Servan]]. Il passepassa pour cela en [[Conseil de guerre]] et estfut renvoyé de l'armée. Après avoir occupé divers emplois dans le privé pour nourrir ses dix enfants (dont huit garçons et deux filles, François étant le septième), il demanda à être réintégré dans l'armée lors de la déclaration de guerre en 1914<ref>Roger Laouénan, ''Le Tocsin de la moisson (août 1914 en Bretagne)'', éditions France-Empire, 1980</ref>.
Après avoir occupé divers emplois dans le privé pour nourrir ses dix enfants (dont huit garçons et deux filles, François étant le septième), il demande à être réintégré dans l'armée lors de la déclaration de guerre en 1914<ref>Roger Laouénan, ''Le Tocsin de la moisson (août 1914 en Bretagne)'', éditions France-Empire, 1980</ref>.
François Cléret de Langavant poursuit ses études au grand séminaire de [[Rennes]]<ref name="MiAime">{{Lien web|url=https://www.mi-aime-a-ou.com/monseigneur_langavant.php |site=Mi-aime-a-ou.com|titre=Monseigneur Cléret de Langavant.}}</ref>. Il interrompt ses études pour participer à la [[Première Guerre mondiale]]. Il est nommé aspirant et combat à la tête d’un régiment de [[tirailleurs sénégalais]] au [[chemin des Dames]]. Ensuite il entre au noviciat des [[Spiritains|Pères du Saint-Esprit]] à [[Neufgrange]] et poursuit ses études au [[séminaire français de Rome]]. Son frère, Pierre (1899-1947)<ref>[http://spiritains.forums.free.fr/defunts/langavantp.htm Aperçu biographique]</ref>, deviendra également spiritain et sera nommé à [[Antsiranana|Diego Suarez]] et à [[Fénérive]]. Docteur en théologie, François de Langavant est ordonné prêtre de la [[Congrégation du Saint-Esprit]], le 22 septembre 1922. Il enseigne au séminaire spiritain de la [[rue Lhomond]] à Paris qu'il dirige de 1927 à 1929. Le 24 octobre 1929, le P. de Lavanant est nommé à l'[[Île Maurice]] comme vicaire de la [[Cathédrale Saint-Louis de Port-Louis|cathédrale de Port-Louis]].
=== Évêque ===
[[File:SaintDenisRéunion Cathedral.jpg|thumb|right|[[Cathédrale de Saint-Denis de La Réunion]].]]
Il démissionne de sa charge le {{date|21 octobre 1960}} et {{Mgr}} [[Georges Guibert]] lui succède. Il est alors nommé évêque titulaire de ''Mactaris'', résidant et exerçant différentes fonctions à La Réunion, notamment curé de la paroisse de la Sainte-Famille de [[Saint-Joseph (La Réunion)|Saint-Joseph]] après 1961, puis aumônier des Dominicaines de la Providence après 1968. Il rentre en France en 1979 pour rejoindre l'[[abbaye Notre-Dame de Langonnet]] {{citation|pour trouver la paix et le silence}}. En 1975, il publie une ''Histoire du diocèse de La Réunion (1935-1961)''. Il fait un séjour d'un mois à la Réunion en 1982 où il participe à l'inauguration des nouveaux bâtiments de l'évêché. Il meurt à l'abbaye de Langonnet à l'âge de 95 ans.
== HistoriqueHistoire de la famille Cléret de Langavant ==
La famille Cléret de Langavant est une [[Liste de familles subsistantes d'ancienne bourgeoisie française|famille d'ancienne bourgeoisie]]<ref>[[Pierre-Marie Dioudonnat]], ''Le Simili-nobiliaire français'', Sedopols, 2002, p. 148.</ref>.{{,}}<ref name=":1">{{Ouvrage |langue=Fr |auteur=[[Gustave Chaix d'Est-Ange]] |titre=Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle |sous-titre= |lieu= |éditeur=Hérissey |collection= |année=1912 |volume= |tome=XI |pages totales= |passage=79 |isbn= |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k112004g/f83.image.r=%22Cleret%20de%20Langavant%22?rk=42918;4 |consulté le= }}.</ref> originaire de Pontorson, en Basse-Normandie où Jean-Baptiste Cléret, marié en 1761 à Cécile Garnier du Plessis, fut médecin de 1743 à 1773<ref name=":1" />. Leur fils, Raphaël-Hyacinthe Cléret, procureur général à Sainte-Lucie, aux
Antilles, se fixa à Ancenis et fut maire de la ville. Marié en 1802 Angèle Crosnier de Langavant, il eut trois fils qui
Il a existé plusieurs familles nobles du nom de Cléret (nom originaire du latin Clarus qui signifie illustre, renommé, brillant). La plus connue de ces familles, était installée dans le Poitou. Elle s'est partagée en deux branches principales. L'une de ces branches s'est éteinte avec Jean Cléret, chevalier, Seigneur de Méré-le-Gaulier, sur les bords de la Creuse, premier maître d'hôtel du roi Charles VIII, ambassadeur à Rome, en Angleterre et en Espagne, qui épousa vers 1470 Marguerite de Rochechouart et dont la fille unique, Madeleine, dame de Méré, épousa successivement Alain Gouyon de Matignon, grand-chambellan de France, et Olivier Brossin, fondateur de la famille de Brossin de Méré. La branche des seigneurs de Saint-Julien, moins connue, s'est prolongée jusque dans la seconde moitié du XVIIe siècle<ref> ''Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle'', Tome Onzième, 1912, , p.79</ref>.
joignirent à leur nom celui de de Langavant<ref name=":1" />. Le plus jeune de ces fils, Jean-Jacques Cléret, ou Cléret
de Langavant, mort à Angers en 1878, fut [[général de division]] et [[commandeur de la Légion d'Honneur]]<ref>[[Henri de La Messelière]] , ''Filiations Bretonnes'', Prudhomme, Saint-Brieuc, 1922, T.1, p.647-648</ref>. Joseph-Jean Cléret-Langavant, né en 1859, capitaine d'infanterie, demanda le 23 juillet 1895 l'autorisation de substituer à son nom celui de Cléret-Crosnier de Langavant<ref name=":1" />.
La branche de la famille Cléret de Langavant, originaire de [[Normandie]] s'est fixée en [[Bretagne]] au XIXe siècle par alliance avec une famille malouine. Elle remonte de même que sa branche cousine Cléret de Tocqueville à la famille Clérel, de l'ancienne noblesse de Basse-Normandie, seigneurs de Rampan implantés dans la Manche depuis l'époque de Guillaume le Conquérant. Ambroise Cléret né en 1601 était Gouverneur de [[Barfleur]] ([[Manche (département)|Manche]]). Il descend d'une branche influente des Clérel qui possédaient de nombreuses terres et rentes dans les environs de Barfleur (le nom Cléret figurant dans les plus anciens actes sous la forme Clérel d'où il tire son origine). Il est mort le {{date|12 décembre 1653}}. Jean-Baptiste Cléret (1675-1746), était visiteur au bureau des fermes et capitaine de la brigade de Pontorson. Son fils, Jean-Baptiste, seigneur du Pras, était chirurgien à Pontorson et à [[Bazouges-la-Pérouse]], en [[Ille-et-Vilaine]] de 1743 à 1773. Il avait épousé en 1761 Cécile Garnier du Plessis. Leur fils, Raphaël-Hyacinthe Cléret né en 1768, seigneur du Pras et de Morignon, était procureur général à [[Sainte-Lucie]], aux Antilles, puis maire d'[[Ancenis]], démissionnaire en 1830 car il était [[légitimisme|légitimiste]]. Il a épousé Angèle Crosnier de Langavant, descendante d'une famille malouine établie aux Antilles, dont il a adopté le nom additionnel. Ils eurent trois fils dont le plus jeune, Jean-Jacques Cléret de Langavant (1810-1878), décédé à Angers en 1878 était [[général de division]] et [[commandeur de la Légion d'honneur]]<ref>[[Henri de La Messelière]] , ''Filiations Bretonnes'', Prudhomme, Saint-Brieuc, 1922, T.1, p.647-648</ref>{{,}}<ref> ''Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle'', Tome Onzième, 1912, , p.74-76</ref>{{,}}<ref> ''http://jumieges.free.fr/clerel.htm''</ref>{{,}}<ref> "Liste des familles nobles",''https://noblesse.fandom.com/fr/wiki/Liste_des_familles_nobles''</ref>{{,}}<ref> ''Etat présent de la noblesse française'', Cinquième édition, 1887, p.89-90</ref>.
== Références ==
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