« Rue de Kyiv » : différence entre les versions
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{{Infobox Voie de Toulouse
| nom = Rue de
| nom occitan = Carrièra de
| image = Rue de Kiev, Reynerie (Toulouse).jpg
| taille image =
| légende = La rue de
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| bus = {{Bus Tisséo/correspondances|14}} ''(à proximité)''
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| dates = 1970-1971
| noms = Rue de Kiev (1971-2023)
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}}
La {{terme défini|rue de
== Situation et accès ==
=== Description ===
La rue de
Elle naît perpendiculairement à l'[[avenue de Reynerie]] et suit un parcours parfaitement rectiligne, orienté à l'ouest, long de 475 mètres. Elle rencontre successivement plusieurs voies de desserte des résidences voisines : le cheminement André-Messager et le cheminement Francis-Poulenc à droite, le cheminement Jean-Wiéner, le cheminement Vincent-d'Indy, le cheminement Louis-Auriacombe et le cheminement Christophe-Gluck à gauche. Elle reçoit également, à mi-parcours, la [[Rue Louise-Michel (Toulouse)|rue Louise-Michel]], qui la relie à la [[rue Georges-Candilis]] et à la partie sud de l'avenue de Reynerie. Elle se termine en aboutissant à la [[place André-Abbal]], au carrefour de l'[[Avenue Winston-Churchill (Toulouse)|avenue Winston-Churchill]] et de l'allée André-Maginot. La [[chaussée]] compte une seule [[Voie de circulation (route)|voie de circulation]] automobile à double-sens. Elle est définie comme une [[zone 30]] et la vitesse y est limitée à 30 km/h. Il n'existe pas d'[[aménagement cyclable]].
=== Voies rencontrées ===
La rue de
# [[Avenue de Reynerie]]
# Cheminement André-Messager (d)
# Cheminement Jean-
# Cheminement Vincent-d'Indy (g)
# [[Rue Louise-Michel (Toulouse)|Rue Louise-Michel]] (g)
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=== Transports ===
La rue de
Il n'existe en revanche pas de station de [[vélos en libre-service]] [[VélôToulouse]] à proximité immédiate de la rue de
== Odonymie ==
Le nom de la rue est un hommage à la ville de [[
La rue est d'abord dénommée rue de Kiev. Le 29 septembre 2023, le conseil municipal décide de donner au nom de Kiev sa forme ukrainienne – Kyiv<ref>Lucie Fraisse, [https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/bientot-une-allee-elisabeth-ii-a-toulouse-en-hommage-a-l-ex-reine-d-angleterre_60145123.html « Bientôt une allée Elisabeth II à Toulouse, en hommage à l'ex-reine d'Angleterre »], ''ActuToulouse'', 30 septembre 2023.</ref>.
== Histoire ==
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=== Époque contemporaine ===
==== {{s-|XIX}} et première moitié du {{s-|XX}} ====
Au {{s-|XIX}}, la rue de
==== Deuxième moitié du {{s-|XX}} ====
La rue de
La rue est bordée, au nord et au sud, d'immeubles de grande hauteur, caractéristiques du projet du Mirail. Les résidences Poulenc et Messager, au nord, et les résidences Petit-d'Indy et Grand-d'Indy, au sud, sont construites dans le même temps entre 1968 et 1971 par l'association paritaire des architectes (A.P.A.), composée des architectes [[Bernard Bachelot]], Arnaud Bernardot, [[Pierre Génard]], Pierre et Paul Glénat, Jean-Pierre Pierron, [[Bernard Valette]] et Jacques Villemur, pour le compte de l'Office public H.L.M. de Toulouse et de la société H.L.M. Les Chalets. Une place importante est laissée aux espaces verts. Plusieurs voies secondaires – cheminements Francis-Poulenc, André-Messager, Christophe-Gluck, Vincent-d'Indy et Jean-Wiener – partent de la rue de
Cependant, à partir des années 1980, le quartier du Mirail ne bénéficie plus de l'attrait des premières années et cumule les problèmes liés aux quartiers des banlieues des villes françaises. Il souffre d'une image négative, liée à l'insécurité et au trafic de stupéfiants, une architecture dépréciée et des espaces publics déqualifiés. Le collège de la Reynerie et les écoles élémentaires du quartier sont classées en [[zone d'éducation prioritaire]] (ZEP).
==== Début du {{s-|XXI}} ====
En 2001, le quartier est touché par l'[[Explosion de l'usine AZF de Toulouse|explosion de l'usine AZF]]. À partir de 2002, le quartier de [[Reynerie (quartier)|Reynerie]] et la rue de
Le projet porte en partie sur l'amélioration des services apportés à la population. En 2005, l'école Didier-Daurat est reconstruite, tandis que l'école maternelle du Lac est fermée et démolie, laissant la place à un parking, au carrefour de la nouvelle rue Germaine-Peyroles, tracée en 2015. En 2020, le collège Raymond-Badiou, qui avait pourtant bénéficié d'une profonde rénovation en 2014, est fermé<ref>Gérald Camier, [https://www.ladepeche.fr/2021/11/01/toulouse-comment-le-college-raymond-badiou-voue-a-la-destruction-a-disparu-de-la-carte-scolaire-9902925.php « Toulouse : comment le collège Raymond Badiou, voué à la destruction, a disparu de la carte scolaire »], ''La Dépêche du Midi'', 2 novembre 2021.</ref>. Le centre commercial est quant à lui profondément réaménagé, les derniers commerces sur la [[Dalle (architecture)|dalle]] étant fermés, certains locaux étant dévolus à des associations de quartier. Enfin, du point de vue de la voirie, la rue est entièrement requalifiée et le mobilier urbain renouvelé à la suite de travaux menés en 2013<ref>[https://apump.org/sites/default/files/eu_22_carnet_web_definitif.pdf « Quartier Reynerie, Toulouse, de la rue de Kiev à l'aménagement du quartier »], ''Panser la ville. Échanges urbains 2022'', {{7e|rencontres}} interrégionales de l'urbanisme, Association des professionnels de l'urbanisme de Midi-Pyrénées (APUMP), 2022, {{p.|34-35}}.</ref>.
L'effort porte également sur la transformation de l'habitat, en lien avec une volonté d'ouvrir le quartier en réduisant les continuités bâties par des démolitions de barres d'immeubles et de dalles. Entre 2006 et 2009, les résidences Poulenc, au nord, et Petit-d'Indy, au sud, sont partiellement démolies, tandis que la rue Louise-Michel est percée entre la rue de
En 2019, la rue de
== Patrimoine et lieux d'intérêt ==
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=== Église Saint-Paul-des-Nations ===
[[Fichier:Immeuble Grand Gluck, vue sur l'église de la Reynerie (Toulouse).jpg|vignette|{{n°|3}} : l'église Saint-Paul-des-Nations et la dalle du centre commercial de Reynerie vues depuis la résidence Gluck.]]
L'église Notre-Dame-de-la-Reynerie, devenue Saint-Paul-des-Nations, est construite en 1979 sur les plans de l'architecte [[Fabien Castaing]], sur une parcelle de 300 m² à l'angle du cheminement Christophe-Gluck et à proximité immédiate du centre commercial de Reynerie. Elle dépend du [[Doyenné (christianisme)|doyenné]] de Rive gauche.
L'édifice se compose de deux volumes rectangulaires : le [[porche d'entrée]] et la [[nef]]. L'ensemble est couvert par un toit de plaques d'acier [[Prélaquage|prélaquées]]. Le [[clocher-mur]] en brique et son [[arc en mitre]] est une référence à l'architecture [[Gothique méridional|gothique méridionale]] et aux clochers toulousains<ref>{{Inventaire général du patrimoine culturel d'Occitanie|IA31130462}}.</ref>.
=== Collège Raymond-Badiou ===
Le [[collège d'enseignement secondaire]] (CES) de Reynerie, devenu le [[Collège en France|collège]] Raymond-Badiou en 2014, est construit en 1969, après le collège de Bellefontaine (actuel {{n°|5}} cheminement Francisco-de-Goya) et du Mirail (actuel collège Nicolas-Vauquelin, {{n°|161}} [[Rue Nicolas-Louis-Vauquelin (Toulouse)|rue Nicolas-Louis-Vauquelin]]), par l'équipe parisienne de l'agence de [[Georges Candilis]]. Il s'organise sur une longue parcelle entre l'[[avenue de Reynerie]], la rue de
Le collège se compose de trois corps de bâtiments rectangulaires disposés en [[redan]] : deux corps de bâtiments sur deux niveaux (rez-de-chaussée et étage) étaient occupés par le [[collège d'enseignement général]], le troisième, sur un seul niveau (rez-de-chaussée), par la [[Section d’éducation spécialisée|section d'éducation spécialisée]]. Chaque corps de bâtiment s'organise autour d'un [[patio]] central. Au sud, le bâtiment qui abrite la salle de demi-pension et une salle polyvalente, et le bâtiment de l'atelier d'application se rattachent à l'édifice de l'enseignement spécialisé. Les logements de fonction se trouvent à l'entrée du collège, du côté de la rue de
Le collège connaît des difficultés : il est classé en [[Zone d'éducation prioritaire|ZEP]] en 1982, puis [[Réseau ambition réussite|RAR]] en 2006, ÉCLAIR en 2011 et enfin REP+ en 2014. En 2017, le conseil général de la Haute-Garonne prend la décision d'une fermeture progressive du collège Raymond-Badiou, étalée sur trois ans, en attendant la construction d'un nouveau collège sur une partie des terrains de [[NXP Semiconductors]], en bordure de l'[[Avenue du Général-Eisenhower (Toulouse)|avenue du Général-Eisenhower]] (emplacement de l'actuel {{n°|134}}). Le collège Raymond-Badiou devrait quant à lui être démoli en 2021<ref>Hugues-Olivier Dumez, [https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-nom-mixite-sociale-college-situe-mirail-va-disparaitre-paysage_28922221.html « Toulouse. Au nom de la mixité sociale, un collège situé au Mirail va disparaître du paysage »], ''ActuToulouse'', 28 octobre 2019.</ref>.
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=== Articles connexes ===
* [[Liste des voies de Toulouse]]
* [[Liste des collèges et lycées de Toulouse]]
* [[Liste des édifices religieux de Toulouse]]
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{{Portail|Toulouse|urbanisme|Route}}
{{CLEDETRI:
[[Catégorie:Rue à Toulouse]]
[[Catégorie:
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