« Rempart gallo-romain de Bourges » : différence entre les versions

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| nom type = [[Site archéologique]]
| type = [[Fortification]]
| protection = {{Classé MH|1886||Fragment de rempart gallo-romain}} <br> {{Classé MH|1914||Tour gallo-romaine| et Courtine}} <br> {{Classé MH|1935||Chapiteau| et Soubassements}} <br> {{Classé MH|1964||Vestiges de l'enceinte gallo-romaine}} <br> {{Inscrit MH|1996||Segments du rempart gallo-romain| et Courtine}}
| latitude = 47.0762
| longitude = 2.427
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Le '''rempart gallo-romain de Bourges''' est une [[fortification]] monumentale antique de la ville de [[Bourges]], commune située dans le département du [[Cher (département)|Cher]], en région [[Centre-Val de Loire]].
 
Cette enceinte gallo-romaine, construite au cours de l'[[Antiquité tardive]] vers le milieu du {{ssap-|IV}} {{ap JC}}, enserre un complexe urbain se développant sur une surface d'environ {{unité|25|ha}}. Les pierres constituant ses structures sont en grande partie issues d'édifices plus anciens. Le rempart gallo-romain de Bourges dispose d'une quarantaine de [[Tour (fortification)|tours fortifiées]] séparées par des courtines aux [[Fondation (construction)|fondations]] et aux [[soubassement]]s larges.
 
L'enceinte fortifiée est remplacée par une autre muraille au cours du {{s-|XII}}. [[Fouille|Fouillée]] à partir du milieu du {{s-|XIX}}, elle bénéficie de {{nombre|4 classements}} au titre de monument historique entre {{nobr|1882 et 1964}} et fait l'objet d'un inventaire en 1996.
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== Histoire ==
Bien que des historiens aient antérieurement estimé que la muraille défensive aurait été construite entre le {{sp-|III| et le |IV}} {{ap JC}}, cet ensemble de [[fortification]]s [[antiquité|antiques]], en raison du [[mobilier archéologique|mobilier]] mis en évidence sur le [[site archéologique|site]] de Bourges, a probablement été érigé vers le milieu du {{ssap-|IV}} {{ap JC}}, au cours du [[Bas Empire romain|Bas Empire]]<ref name="Mérimée">{{Base POP Mérimée|IA00001768|Notice PA00096671 : Ancien rempart gallo-romain}}</ref>{{,}}{{sfn|Chevrot|Provost|Troadec|1992|p=101}}{{,}}{{sfn|Chevrot|Provost|Troadec|1992|p=102}}.
 
Le contexte dans lequel cette muraille a été construite est celui d'un important remaniement de l'aire urbaine visant à redéfinir le plan et la parure monumentale de la cité antique se déployant alors sur une superficie totale d'environ {{unité|25|ha}}{{sfn|Chevrot|Provost|Troadec|1992|p=101}}{{,}}{{note|groupe=Note|La superficie englobée par le rempart de Bourges est alors plus vaste que les surfaces d'autres sites gallo-romains, tels que {{latin|[[Samarobriva|Samarobriva Ambianorum]]}} (l'actuelle ville d'[[Amiens]])<ref>{{article|nom1 = Bayard |prénom1 = Didier |nom2 = Massy |prénom2 = Jean Luc | titre = Chapitre. IX. La ville fortifiée | périodique = Revue archéologique de Picardie | numéro = Numéro spécial 2 | année = 1983 | volume = Amiens romain. Samarobriva Ambianorum | passage = 221-246 | consulté le = 27 juin 2017 | lire en ligne = http://www.persee.fr/doc/pica_1272-6117_1983_hos_2_1_3110}}.</ref>.}}. En outre, l'érection de cette enceinte monumentale pourrait être également une ''réponse'' aux [[Invasions barbares#Deuxième période : les grandes invasions des IVe et Ve siècles|grandes invasions du {{ssap-|IV}} {{ap JC}}]], l'ouvrage défensif permettant alors de protéger la ville antique<ref name="Jeanson" />.
 
À cette époque, la parure monumentale de la capitale berrichonne s'accroît également d'un [[Portique (architecture)|portique]], d'un [[mur de soutènement]] et d'un vaste réseau de [[galerie (architecture)|galeries]]<ref name="AdamBourgeois1977"/>.