« Bloody Sunday (1972) » : différence entre les versions
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À un certain moment, des rapports donnés au centre de commandement de l'Armée auraient indiqué qu'un sniper de l'IRA opérait dans la zone. À 16 h 07, la brigade autorise le régiment parachutiste britannique à entrer dans le Bogside. L'ordre de tirer à balles réelles est donné et un jeune homme est abattu alors qu'il descendait la ''Chamberlain Street'', loin de la progression des troupes. Cette première victime, Jackie Duddy, était parmi la foule qui s'enfuyait. Il courait aux côtés d'un prêtre, le futur évêque [[Edward Daly]], lorsqu'il fut abattu dans le dos. La poursuite des violences par les troupes britanniques s'intensifie et finalement l'ordre est donné de mobiliser les troupes dans une opération d'arrestation, à la poursuite de la queue du groupe principal des manifestants dans ''Free Derry Corner''.
Malgré un ordre de cessez-le-feu du quartier général de l'armée, plus d'une centaine de cartouches furent tirées directement dans la foule par les troupes sous le commandement du Major
== Les victimes ==
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Une enquête menée rapidement par une commission présidée par {{Lien|langue=en|trad=John Widgery, Baron Widgery|fr=John Widgery, baron Widgery|texte=Lord Widgery}} blanchit l'armée britannique en concluant qu'elle répondait aux tirs de l'[[Armée républicaine irlandaise provisoire|IRA provisoire]]. Cependant, aucune arme n'a été retrouvée sur les lieux, pas plus que de traces d'explosif sur les victimes. De plus, toutes les victimes se comptent parmi les manifestants ; aucun soldat n'a été tué ou blessé ce jour-là. Les familles des victimes reprochent à l'enquête menée par Widgery son manque d'objectivité. Le rapport Widgery est également critiqué pour son parti-pris dans l'audition des témoins<ref name=":0">{{Article|auteur1=Charlotte Barcat|titre=Vérité et justice comme remèdes au trauma : Bloody Sunday et l’enquête Saville|périodique=Études irlandaises|numéro=36-1|titre numéro=Trauma et mémoire en Irlande|lieu=Rennes|éditeur=Presses universitaires de Rennes|lien éditeur=Presses universitaires de Rennes|date=2011|isbn=978-2-7535-1348-8|doi=10.4000/etudesirlandaises.2154|lire en ligne=http://etudesirlandaises.revues.org/2154|pages=91-106}}.</ref>. Ces positions expliquent la polémique persistante entre les partisans des deux versions qui campent sur leurs positions respectives.
Le {{Date-|16|mai|1997}}, [[Channel 4]] diffuse un documentaire des journalistes [[Lena Ferguson]] et
Du fait des critiques adressées à la version britannique de cet événement, le [[Premier ministre du Royaume-Uni|Premier ministre]] [[Tony Blair]] fait ouvrir une nouvelle enquête le {{Date-|29|janvier|1998}}, veille de la commémoration annuelle de la tragédie. L'enquête est confiée au juge Mark Saville, assisté de magistrats canadiens et australiens. Entre 1998 et novembre [[2004]], 921 témoins sont entendus et {{unité|1555|témoignages}} écrits examinés. Plusieurs soldats avoueront avoir menti lors de leurs dépositions précédentes et reconnaîtront que les victimes étaient désarmées. Attendu pour [[2007]], le rapport final est publié le {{Date-|15|juin|2010}} à [[Derry]]. Les familles des victimes organisent pour l'occasion une marche silencieuse<ref>{{Lien web
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=== Liens externes ===
* {{
* {{en}} [http://www.bloody-sunday-inquiry.org.uk Site officiel de l'enquête].
* {{en}} [http://cain.ulst.ac.uk/events/bsunday/chron.htm Chronologie des événements], CAIN.
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