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== Biographie ==
Né dans une famille de vignerons, Claude Guichard est d'abord élève à l'école communale d'[[Azé_(Saône-et-Loire)|Azé]], puis en 1874 inscrit en {{2e|année}} de la section d'enseignement spécial au [[lycée Lamartine (Mâcon)|lycée Lamartine]] de [[Mâcon]]. En 1877, il se présente à la première partie du [[Baccalauréat en France|baccalauréat]]. Il part à Paris en 1878 où il est boursier au [[Collège Sainte-Barbe (Paris)|collège Sainte-Barbe]] dans la classe de vétérans de mathématiques élémentaires, qui comprend également des cours au [[lycée Louis-le-Grand]] et est à la fin de l'année lauréat du concours général de mathématiques élémentaires. L'année 1879-1880, il suit la classe de mathématiques spéciales toujours au collège Sainte-Barbe. Il fait ensuite de 1880 à 1883 des études supérieures scientifiques à l'[[École normale supérieure (rue d'Ulm)|École normale supérieure]], où il suit les conférences de [[Gaston Darboux]], [[Jules Tannery]] et [[Charles Hermite]], et à la [[faculté des sciences de Paris]] où il suit cours de calcul différentiel et intégral de [[Jean-Claude Bouquet]] et ceux de mécanique rationnelle de [[Félix Tisserand]]. Il y obtient les licences ès sciences mathématiques et physiques en 1882, puis à seulement 21 ans le doctorat ès sciences mathématiques en 1883 avec une thèse principale sur les points singuliers des fonctions analytiques. Lauréat du concours d'agrégation de mathématiques cette même année, il est délégué à l'École normale de Cluny.
 
En {{date-|janvier 1884}}, âgé d'à peine 23 ans, il est nommé [[maitre de conférences]] à la [[faculté des sciences de Nancy]], puis en {{date-|mars 1886}} à celle de [[faculté des sciences de Rennes|Rennes]]. En {{date-|juillet 1888}}, il est chargé d'un cours d'astronomie à la [[faculté des sciences de Clermont-Ferrand]], puis d'un cours de mécanique rationnelle et appliquée ({{date-|juillet 1890}}) et nommé professeur titulaire de la chaire de mécanique rationnelle à l'âge légal minimal de 30 ans le {{date-|29 mars 1892}}. En 1910, âgé de 48 ans, il est appelé à suppléer [[Paul Painlevé]], élu député, pour le cours de mathématiques générales à la [[Faculté des sciences de Paris|Faculté des sciences]] de l'[[Nouvelle université de Paris|université de Paris]]. Il échange cependant ses enseignements avec [[Élie Cartan]] de 1910 à 1912. Chargé du cours de mécanique rationnelle le {{date-|10 novembre 1912}}, il est nommé titulaire de la chaire de mathématiques générales le {{date-|1 janvier 1913}} (Painlevé ayant obtenu la chaire de mécanique rationnelle), puis de la chaire de géométrie supérieure le {{date-|6 juin 1918}}, qu'il conserve jusqu'à sa mort en 1924.