« André Breton » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
JackDeJohnette (discuter | contributions)
Ligne 100 :
 
En {{date-|juin 1935}}, Breton écrit le discours qu’il devra prononcer au Congrès des écrivains pour la défense de la culture. Mais à la suite d’une violente altercation avec [[Ilya Ehrenbourg]], ce dernier, délégué de la représentation soviétique, ayant calomnié les surréalistes, la participation de Breton est annulée. Il fallut le suicide de [[René Crevel (écrivain)|René Crevel]] pour que les organisateurs concèdent à [[Paul Éluard|Éluard]] de lire le texte. La rupture définitive avec le [[parti communiste français|Parti]] est consommée avec le tract « Du temps où les [[surréalisme|surréalistes]] avaient raison ».
 
En 1937 paraît ''Le Château étoilé'', dans lequel Breton {{Citation|reprend l’un de ses mythes les plus personnels et les plus profonds : celui de
la femme et du château, de la femme et de la révolte}}<ref>{{Article|auteur1=Jean Éthier-Blais|titre=Borduas et Breton|périodique=[[Études françaises]]|volume=4|numéro=4|date=1968|lire en ligne=https://doi.org/10.7202/036345ar|pages=378}}</ref>.
 
En 1938, Breton organise la première Exposition internationale du [[surréalisme]] à Paris. À cette occasion, il prononce une conférence sur l’[[humour noir]]. Cette même année, il voyage au Mexique et rencontre les peintres [[Frida Kahlo]] et [[Diego Rivera]], ainsi que [[Léon Trotski]] avec qui il écrit le manifeste ''{{Lien|langue=ru|trad=За независимое революционное искусство|fr=Pour un art révolutionnaire indépendant}}'', qui donne lieu à la constitution d’une Fédération internationale de l’art révolutionnaire indépendant (FIARI). Cette initiative est à l’origine de la rupture avec Éluard.
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/André_Breton ».