« Colonel Rémy » : différence entre les versions

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Le colonel Passy l'évoque dans ses mémoires : {{citation bloc|Extrêmement intelligent, Raymond (Rémy) comprenait et assimilait instantanément tout ce qu'on lui expliquait. Travaillant avec une extraordinaire célérité, il rédigeait lui-même des notes très précises et très claires sur toutes les conventions et les directives que j'avais établies en accord avec lui. Le {{1er}} décembre 1940, Raymond nous envoyait son premier courrier. Il avait trouvé des opérateurs de radio et demandait d'urgence des postes. Ce premier envoi contenait déjà des informations importantes sur Bordeaux, Mérignac, Meucon, Lorient, Quiberon, etc..., accompagnées de cartes très précises localisant des objectifs ennemis à détruire. Le système était enclenché, il ne cessa plus dès lors de fonctionner. Je ne décrirais pas la mission de Raymond car il le fit lui-même dans les ''Mémoires d'un Agent Secret de la France Libre'', beaucoup mieux que je ne le ferais, mais nous le retrouverons souvent dans ces souvenirs, car il fut le pilier essentiel de tout ce que je pus créer. Sir [[Claude Dansey]] dit un jour de lui (et qui pourrait trouver un plus grand connaisseur ?) qu'il était le plus extraordinaire agent secret qu'il eut jamais rencontré au cours de sa longue carrière<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Colonel Passy|titre=Mémoires du chef des services secrets de la France libre|passage=page 89|lieu=Paris|éditeur=Odile Jacob}}</ref>.}}
 
IlRallié, s'estdès prévalu1940 aprèsà la guerreFrance Libre, Gilbert Renault, sans aucun passé d'avoiragent fondésecret, a en effet réussi à créer, en partant du néant, un puissant réseau, la Confrérie Notre Dame, considéré comme l'un des plus efficaces de la France libre,. àEt partiril dua néant,toujours etréussi d'avoir suà échapper aux policesgriffes allemandesde l'occupant, alors qu'il a mené, par trois fois, des missions en France occupée et que cesles policesservices répressifs connaissaient son identité<ref>[[{{Article|langue=français|auteur1=Olivier Wieviorka]], « Rémy|titre=Remy, la légende écornée », dans ''[[L'|périodique=Histoire]]'', |date=janvier 2001, {{n°2021|479}},lire {{pen ligne=https://www.calameo.com/books/005018212047537cde6b7|pages=pages 80-81}} (compte-rendu de la biographie de Philippe Kerrand)</ref>.
 
Lors de sa première mission, il crée en 1940 la [[Confrérie Notre-Dame]], qui deviendra en [[1944]] CND-Castille, en s'appuyant sur l'action de [[Louis de La Bardonnie]]<ref name="+1">Olivier Wieviorka, op. cit.</ref>. Il aurait envoyé son premier message en décembre 1940, contenant des informations sur le littoral Atlantique et des cartes<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Paris-presse, L’Intransigeant 27 avril 1947 - (27-avril-1947) |url=https://www.retronews.fr/journal/paris-presse-l-intransigeant/27-avril-1947/1355/3181165/2 |site=RetroNews - Le site de presse de la BnF |consulté le=2021-05-19}}</ref>. Initialement axé sur la couverture de la façade Atlantique, ce réseau finit par couvrir la France occupée à partir de 1941 puis la [[Belgique]] et devient l'un des plus importants de la [[zone occupée]]. Ses informations ont permis de nombreux succès militaires, comme les attaques de [[Opération Biting|Bruneval]] et [[Opération Chariot|Saint-Nazaire]]. Il crée aussi en septembre 1940 le [[réseau Centurie]].
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