« Marcel Duchamp » : différence entre les versions

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m →‎Ses débuts : tableaux et dessins : refinc ici (cf. biblio et #Notes et Réf), décidément.
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Après avoir échoué au concours d'entrée des [[École nationale supérieure des beaux-arts|Beaux-Arts de Paris]], Marcel est appelé à faire son [[Service militaire en France|service militaire]] le {{date-|30 octobre 1905}} : son livret militaire précise alors qu'il mesure {{unité|1.68|m}}, qu'il a les cheveux blonds et les yeux gris<ref name="Molderings2013">{{en |texte=Herbert Molderings, ''Marcel Duchamp at the Age of 85: An Incunabulum of Conceptual Photography'', Cologne, Walther König, 1999, {{p.|106}}.}}.</ref>{{,}}<ref>[https://www.archivesdepartementales76.net/ark:/50278/d2c95382e857c7b0654cc73e0d1c5504/daogrp/0/layout:table/idsearch:RECH_61b84bc4ee8cf6e618d5c3c13c8bb1f4#id:641107667?gallery=true&brightness=100.00&contrast=100.00&center=1605.353,-601.448&zoom=9&rotation=0.000 ''Matricule militaire de Marcel Duchamp'']</ref>. En tant qu'ouvrier d'art, il voit son temps réduit à une année au lieu de trois : employé chez un imprimeur de Rouen, il a obtenu quelques semaines plus tôt un diplôme d'imprimeur de gravures, dans le but unique de réduire autant que possible son passage sous les drapeaux. Par ailleurs, son père part en retraite, quitte Blainville pour Rouen et emmène toute la famille au 71, [[Rue Jeanne-d'Arc (Rouen)|rue Jeanne-d'Arc]]. Nommé caporal le {{date-|11 avril 1906}}, Marcel est libéré le {{date-|3 octobre}} et emménage au 65, [[rue Caulaincourt]] (Paris). Son meilleur partenaire de billard s'appelle [[Juan Gris]].
 
Pour arrondir les fins de mois, Marcel, à l'imitation de Villon, tente de proposer des [[caricature]]s satiriques à des journaux comme ''[[Le Rire]]'' et ''[[Le Courrier français]]''. Après quelques refus<ref>Le premier [[dessin]], intitulé ''Inquiétude du cocu'', est présenté du {{date-|25 mai}} au {{date-|30 juin 1907}} au Salon des artistes humoristes : il est à ce jour introuvable (Schwartz, {{n°|97}}).</ref>, dix-huit dessins furent publiés entre {{date-|novembre 1908}} et {{date-|octobre 1910}}<ref>Dont un dans ''[[Le Témoin (journal)|Le Témoin]]'', daté du {{date-|9 avril 1910}} ; au total, 31 dessins furent réalisés.</ref>. Il signe « Duchamp » et pratique un humour parfois jugé gaudriolesque<ref>Duchamp est un lecteur passionné de [[Alfred Jarry|Jarry]] et de [[Rabelais]] (in Lewis Jacobs, ''Marcel Duchamp: In His Own Words'', MoMA, 1978).</ref>. Pour la première fois, Marcel hésite entre deux carrières : humoriste ou peintre. Il propose ses dessins au [[Salon des humoristes|Salon des Humoristes]] (Palais des Glaces, Paris) en mai et {{date-|juin 1907}}, mais sans grand succès : c'est son premier contact avec le public. Entre Noël 1907 et la rentrée 1908, Marcel mène la belle vie : fêtes mémorables rue Caulaincourt, exposition de quatre nouveaux dessins au {{2e|salon}} des artistes humoristes (mai-juin) puis longues vacances à [[Veules-les-Roses]]. Il déménage à [[Neuilly-sur-Seine]] et y demeurera jusqu'en 1913<ref>9, rue Amiral-de-Joinville (in Partouche, {{p.|30}}{{refinc}}).</ref>.
 
Il commence à exposer des tableaux au [[Salon d'Automne]] ([[Grand Palais (Paris)|Grand Palais]], octobre-{{date-|novembre 1908}}), à savoir ''Portrait'', ''Cerisier en fleurs'', et ''Vieux cimetière'', très marqués par les [[impressionniste]]s. Au printemps 1909, il expose au [[Salon des indépendants]] ([[Musée de l'Orangerie|Orangerie des Tuileries]]) deux paysages dont l'un sera acheté {{unité|100|francs}} : pour Marcel, c'est une première<ref>Il s'agit de Saint-Cloud.</ref>. De nouveau à Veules-les-Roses, il se met à peindre les environs et expose ses paysages au Salon d'Automne pour la seconde fois. Une toile est achetée par [[Isadora Duncan]]. À la fin de l'année, il expose à la Société normande de peinture moderne organisée à Rouen par son camarade d'enfance, Pierre Dumont, qui lui présente [[Francis Picabia]], qui exposait également. Ses deux frères, Jacques et Raymond, l'invitent souvent à les rejoindre à [[Puteaux]] au 7, rue Lemaître où ils vivent dans une sorte de communauté d'artistes où se croisent des [[cubisme|cubistes]] comme [[Albert Gleizes]], [[Fernand Léger]], [[Jean Metzinger]], [[Roger de La Fresnaye]], mais aussi des poètes comme [[Guillaume Apollinaire]] (qui n'aime pas ses nus, en évoquant « les nus très vilains de Duchamp »<ref>[https://books.google.fr/books?isbn=2847420436 Pierre Lartigue, ''Rose Sélavy et caetera''], University of Michigan, Le Passage, 2004, {{p.|65}}, {{ISBN|2847420436}}</ref>{{,}}<ref>[https://books.google.fr/books?isbn=2246630819 Judith Housez, ''Marcel Duchamp: biographie''], Grasset, 2006, {{p.|93}}, {{ISBN|2246630819}}</ref>{{,}}<ref>[https://books.google.fr/books?id=tKlIAQAAIAAJ Bernard Marcadé, ''Marcel Duchamp: la vie à crédit : biographie''], Flammarion, 2007, {{p.|28}}, {{ISBN|2080682261}}</ref>), [[Henri-Martin Barzun]], [[Maurice Princet]] et le jeune [[Georges Ribemont-Dessaignes]].
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