« Parachute » : différence entre les versions
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[[File:Fausto Veranzio homo volans.jpg|thumb|Le « parachute » de [[Fausto Veranzio]].]]
L'antiquité et la culture chinoise et arabe mentionnent des cas de sauts, en général à partir d'une tour, freinés à l'aide de dispositif ''ad hoc'' ([[cerf-volant]], toile soutenue par des armatures{{etc}}). Au {{
En 852, [[Abbas Ibn Firnas|Ibn Firnas]] décide de voler en se lançant depuis la [[Mosquée-cathédrale de Cordoue|grande mosquée de Cordoue]] à l'aide d'un énorme manteau pour amortir sa chute. En 880, à l'âge de {{unité|70|ans}}, il se fait confectionner des ailes de bois recouvertes d'un habit de soie qu'il avait garni de plumes de rapaces. Il se lance d'une tour surplombant une vallée, et, même si l'atterrissage est mauvais (il s'est fracturé deux côtes), il resta dans les airs un certain temps en vol plané. Il fut observé par une foule qu'il avait par avance invitée. L'historien du {{s-|XVII}} [[Al Maqqari]], qui rapporte cette histoire, attribue son échec à l'absence d'une queue à son appareil. [[Léonard de Vinci]] suivit une approche semblable et rajouta une queue, mais le système imaginé n'avait vraiment pas assez de surface de sustentation pour fonctionner correctement et il faudra attendre [[Clément Ader|Ader]] ou les premiers planeurs du {{s-|XIX}} comme ceux d'[[Otto Lilienthal]] pour voir ce concept hérité de la légende d'[[Icare]] véritablement fonctionner.
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