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'''Harry Markland Molson''' (né le {{date|9 août 1856}} à [[Montréal]], [[Québec]], [[Canada]]<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Shirleyet E. WOODS|titre=The Molson Saga|lieu=Canada|éditeur=Doubleday|année=1983|pages totales=|isbn=}}</ref>{{,}}<ref name=":1">{{Article|langue=Anglais|auteur1=|titre=Three Montreal Men Victims of Titanic Tragedy|périodique=The Toronto World|date=17 avril 1912|issn=|lire en ligne=https://www.encyclopedia-titanica.org/three-montreal-men-victims-titanic-tragedy.html|pages=}}</ref>mort -le {{date|15 avril 1912}} lors du [[naufrage]] du ''[[Titanic]]'') étaitest un [[homme politique]] et un [[entrepreneur]] [[Québec|québécois]].
 
== Biographie ==
 
Harry Markland Molson est né le {{date|9 août 1856}} à [[Montréal]], [[Québec]], [[Canada]]<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Shirley E. WOODS|titre=The Molson Saga|lieu=Canada|éditeur=Doubleday|année=1983|pages totales=|isbn=}}</ref>{{,}}<ref name=":1">{{Article|langue=Anglais|auteur1=|titre=Three Montreal Men Victims of Titanic Tragedy|périodique=The Toronto World|pages=|date=17 avril 1912|issn=|lire en ligne=https://www.encyclopedia-titanica.org/three-montreal-men-victims-titanic-tragedy.html}}</ref>.
 
Il est le fils de William Markland Molson (1833–1913) et Helen Converse.
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Son grand-père, [[John Molson (1763-1836)|John Molson]], arrivé à [[Montréal]] en 1782, avait établi sa célèbre brasserie (la [[Molson|brasserie Molson]]) sur les rives du [[fleuve Saint-Laurent]] en 1786. Par la suite, il avait fondé l’une des premières compagnies de transport maritime canadiennes et, en 1817<ref name=":0" />, il possédait une flotte de 5 navires à vapeur qu'il avait produits dans son propre chantier naval. John Molson s'est aussi démarqué dans le monde bancaire<ref name=":0" />.
 
Harry Markland Molson a suivi une formation scolaire à [[Montréal]], bien sûr, maiset également en [[Allemagne]] et à [[Paris]]<ref name=":1" /> entre 1873 et 1877<ref name=":0" />. Il ne faisait pas partie de la branche la plus influente de la [[famille Molson]] et il a hérité de sa fortune par inadvertance lorsque l’un de ses oncles, John Henry Robinson Molson, a décidé de façon intempestive de lui léguer toute sa fortune. Il a hérité en même temps de la fonction de directeur du [[conseil d’administration]] de la [[Banque Molson]]<ref name=":0" />.
 
Il a été directeur de la ''Canadian Transfer Corporation''<ref name=":1" /> et a tenu un poste élevé dans la plus vieille [[loge maçonnique]] de Saint-Paul, numéro 374. Il a été [[Conseil municipal (Canada)|conseiller municipal]] de la ville de [[Dorval]]<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":1" /> (ville banlieue de [[Montréal]] à l’époque, aujourd’hui fusionnée dans Montréal). Il a aussi été commodore du Club nautique royal du Saint-Laurent et gouverneur de l’[[Hôpital général de Montréal]]<ref name=":0" />.
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Lui-même possédait l'''Alcyone'' un yacht de 75 pieds d’un tonnage de 40 tonnes. Moderne pour son époque, ce navire comptait 26 ampoules électriques. Il aurait fait le voyage inaugural de ce yacht avec son cousin Alexander Morris et l’épouse de ce dernier, Florence Nightingale Morris. Son [[biographe]] a affirmé qu’ils formaient un ménage à trois.
 
=== Passager du ''Titanic'' ===
En {{date-|février 1912}}, appelé à traverser l’[[Atlantique]] pour mener ses affaires en [[Angleterre]], il prit le soin de changer son testament en faveur de Florence Nightingale Morris, à qui il légua sa maison de Westmount ainsi que {{unité|30000|$}}<ref name=":0" /> (environ {{unité|800000|$}} de nos jours). Il réserva son ticket de retour sur le navire ''Tunesian'' à la fin de {{date-|mars 1912}}. Le major Arthur Peuchen, duquel il dirigeait l’une des compagnies, parvint à le convaincre de rallonger son séjour en Angleterre, et pour ce faire, il réserva un ticket sur le tragique ''[[Titanic]]'' — décision qui lui sera fatale. Il déboursa 30 livres sterling et 10 schilling pour sa place sur le ''Titanic'' et on lui attribua la cabine C-30<ref name=":2" />.
 
Le soir du [[Naufrage du Titanic|naufrage]], dans la nuit du 14 au {{date-|15 avril 1912}}, des témoins affirment l’avoir vu retirer ses chaussures sur le pont des embarcations<ref name=":2" />, avec l’intention de rejoindre le navire dont les passagers et l’équipage avaient aperçu les feux de mâts, et qui selon toutes vraisemblance était le ''[[SS Californian (1902)|SS Californian]]'' arrêté pour la nuit avant de traverser un [[champ de glace]] parsemé d’[[iceberg]]s, et qui n’est pas venu au secours des 2200 passagers du ''White Star Liner'' condamné.
 
Son corps n’a jamais été retrouvé, ou s’il l’a été, il n’a pu être identifié et fut très probablement inhumé en mer<ref>{{Lien web|langue=Anglais|titre=Encyclopedia Titanica|url=https://www.encyclopedia-titanica.org/titanic-victim/harry-molson.html|site=Encyclopedia-titanica.org|date=|consulté le=6 juillet 2017}}</ref>.