« Macha Brouskina » : différence entre les versions
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== Engagement dans la résistance au nazisme ==
Macha Brouskina ne tarde pas à s'évader de la rue Zamkova, aux confins de ghetto.
Finalement, en patriote convaincue et militante communiste, elle trouve un emploi d'infirmière à l'hôpital de l'Institut polytechnique, mis en place pour regrouper les blessés du 5e corps de fusiliers de l'[[Armée rouge]] capturés par la [[Wehrmacht]]<ref name=":10" />. Elle se lie alors avec un réseau de résistants au sein de l'hôpital. Cet hôpital était situé hors du ghetto, donc interdit aux Juifs<ref name=":17">{{Lien web |langue=en |titre=Elena Drapkina {{!}} Centropa |url=https://www.centropa.org/en/biography/elena-drapkina |site=www.centropa.org |consulté le=2023-03-10}}</ref>. La cellule agissant au sein de l'hôpital évacue clandestinement les combattants soignés vers des groupes de partisans opérant dans les forêts avoisinantes, les ''otriads'' (Отряд), tels que ceux de Slutsk, Koidanovo (Dzyarzhynsk), et Naliboki, où opéra le [[Partisans Bielski|groupuscule d'Anatoly (Touvia) Bielski]] et ses frères, Alexander Zeisal Bielski (Zus), Aharon Bielski et Asael Bielski<ref>{{Ouvrage|prénom1=Nechama|nom1=Mazal Holocaust Collection|titre=Defiance : the Bielski partisans|éditeur=Oxford University Press|date=1993|isbn=0-19-507595-1|isbn2=978-0-19-507595-3|isbn3=0-19-509390-9|oclc=26858139|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/26858139|consulté le=2023-03-14}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|prénom1=Peter|nom1=Duffy|titre=The Bielski brothers : the true story of three men who defied the Nazis, saved 1,200 Jews, and built a village in the forest|éditeur=HarperCollins|date=2003|isbn=0-06-621074-7|isbn2=978-0-06-621074-2|oclc=51518311|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/51518311|consulté le=2023-03-14}}</ref>. C'est sous le nom de sa mère, Bougakova, qu'elle intègre une des premières cellules de résistance, liée à son activité de soignante. Son rôle au sein du groupe était de fournir des médicaments, des vêtements et de fausses identités aux prisonniers soviétiques afin de favoriser leur évasion vers les forêts avoisinantes. En outre, Macha Brouskina convoie des cartes topographiques, des boussoles, des armes blanches et des pistolets dans l'enceinte de l'ancien Institut polytechnique. Elle s'expose à la peine de mort immédiate en transportant des appareils photographiques (qui serviront à établir de faux passeports)<ref>{{Lien web |langue=ru |titre=Торжество справедливости |url=http://www.alefmagazine.com/pub3789.html |site=АЛЕФ |consulté le=2023-04-27}}</ref>. L'ambulancier (au sens ancien militaire de ''Feldscher'' : position spécifique aux champs de bataille, entre infirmier et médecin) Pissarenko confectionnait et distribuait les faux papiers dans l'hôpital<ref name=":19" />. L'amie de Macha Brouskina, Elena Drapkina, indiqua et confirma à son père Boris Brouskine en 1944, dans une lettre, qu'elle fut pendue précisément pour avoir aidé des prisonniers soviétiques à s'échapper dans les forêts avoisinantes<ref name=":2" />.
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