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Au soir du second tour, [[Manuel Bompard]] est élu député avec 73,92% des voix, succédant à Jean-Luc Mélenchon. Le soir-même, le leader de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (en mesure de devenir le premier groupe d'opposition parlementaire avec 131 sièges obtenus), qui quitte les bancs de l’Assemblée Nationale, déclare « changer de poste de combat », mais que son engagement « demeurera jusqu’à mon dernier souffle »<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Manuel Bompard élu député à Marseille |url=https://www.lefigaro.fr/elections/legislatives/manuel-bompard-elu-depute-a-marseille-20220619 |site=LEFIGARO |date=2022-06-19 |consulté le=2022-06-20}}</ref>.
=== Après la fin de son mandat de député ===
=== Influence nationale et positions ===
À l’été 2022, Jean-Luc Mélenchon entame une tournée de plusieurs semaines en [[Amérique latine]] au cours de laquelle il rencontre le président du [[Mexique]], [[Andrés Manuel López Obrador]], avant de passer par le [[Honduras]] où il a un entretien avec l’ex-président [[Manuel Zelaya]] et son épouse, l’actuelle présidente [[Xiomara Castro]], ainsi que par la [[Colombie]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Par Le Parisien Le 16 juillet 2022 |nom=à 11h37 |titre=Que va faire Jean-Luc Mélenchon 15 jours en Amérique latine ? |url=https://www.leparisien.fr/politique/que-va-faire-jean-luc-melenchon-15-jours-en-amerique-latine-16-07-2022-7JZSV2SL3FBC5LZQUUXJL4QUK4.php |site=leparisien.fr |date=2022-07-16 |consulté le=2022-07-21}}</ref>.
Début 2023, il prend la présidence conjointement avec [[Clémence Guetté]] de l'[[Institut La Boétie (2020)|Institut La Boétie]]<ref>{{Lien web |auteur=Laurence Peuron |titre=Avec l'Institut La Boétie, Jean-Luc Mélenchon veut lancer son "phare de la pensée"
Par Laurence Peuron |url=https://www.radiofrance.fr/franceinter/avec-l-institut-la-boetie-jean-luc-melenchon-veut-lancer-son-phare-de-la-pensee-1844926 |accès url=libre |site=radio France |date=6 février 2023 |consulté le=6 février 2023}}</ref>. En avril 2023, Mélenchon affirme que le député [[François Ruffin]] est « prêt » pour l’électionla présidentielle de 2027<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=« C’est gentil, mais... » Ruffin répond à Mélenchon et son message pour 2027 |url=https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/francois-ruffin-remercie-jean-luc-melenchon-pour-son-message-gentil-sur-2027_216516.html |site=Le HuffPost |date=2023-04-13 |consulté le=2023-04-24}}</ref>. En septembre suivant, invité au [[Journal de 20 heures (TF1)|Journal de 20 heures de TF1]] afin de présenter son dernier livre intitulé ''« Faites mieux ! Vers la Révolution citoyenne »'', il déclare cependant que « ce sont les circonstance qui font la bonne candidature », n’excluant pas une quatrième candidature à l’[[Palais de l'Élysée|Élysée]] en 2027<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Jean-Luc Mélenchon sur la présidentielle de 2027 : «Ce sont les circonstances qui font la bonne candidature» |url=https://www.lefigaro.fr/politique/jean-luc-melenchon-s-offre-une-sequence-mediatique-d-affirmation-20230927 |site=Le Figaro |date=2023-09-27 |consulté le=2023-10-20}}</ref>.
En juin 2023, après la [[Mort de Nahel Merzouk|mort d’un adolescent]] suite à un tir policier, de violentes [[Émeutes consécutives à la mort de Nahel Merzouk|émeutes éclatent]] dans tout le pays<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Émeutes après la mort de Nahel: ce qui a changé depuis les évènements de 2005 |url=https://www.bfmtv.com/police-justice/emeutes-apres-la-mort-de-nahel-pourquoi-la-situation-n-est-pas-la-meme-qu-en-2005_AN-202307010051.html |site=BFMTV |consulté le=2023-10-20}}</ref>. La stratégie de Jean-Luc Mélenchon et des insoumis est critiquée, celui-ci refusant d’appeler clairement au calme mais appelant à « la justice »<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Charlotte |nom=Belaïch |titre=«Appel au calme» après la mort de Nahel : à quoi jouent les insoumis ? |url=https://www.liberation.fr/politique/appel-au-calme-apres-la-mort-de-nahel-a-quoi-jouent-les-insoumis-20230704_NDYBREOCU5D6JPAGEWDOCPIVP4/ |site=Libération |consulté le=2023-10-20}}</ref>. Il déclare que « le pouvoir politique ne contrôle plus la police » et que les policiers sont « responsables d’une partie de la situation »<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Mélenchon explique et assume ses positions sur les violences urbaines |url=https://www.20minutes.fr/societe/4043917-20230703-emeutes-apres-mort-nahel-melenchon-explique-assume-positions-violences-urbaines |site=www.20minutes.fr |date=2023-07-03 |consulté le=2023-10-20}}</ref>.
Lors de la [[Guerre entre Israël et le Hamas de 2023|guerre entre Israël et le Hamas]], en [[octobre 2023]], il appelle à « respecter la position française traditionnelle » et défend un appel au [[cessez-le-feu]], ce qui crée une polémique<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Conflit Israël-Hamas : Jean-Luc Mélenchon répond aux critiques et dénonce "une lapidation médiatique" |url=https://www.rtl.fr/actu/politique/conflit-israel-hamas-jean-luc-melenchon-repond-aux-critiques-et-denonce-une-lapidation-mediatique-7900307119 |site=www.rtl.fr |date=2023-10-09 |consulté le=2023-10-20}}</ref>. Il dénonce une « lapidation médiatique » et déclare condamner, comme l’ensemble des députes insoumis « tous les crimes de guerre »<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=«Nous avons condamné» : Mélenchon défend la non-qualification du Hamas comme organisation terroriste |url=https://www.lefigaro.fr/politique/nous-avons-condamne-melenchon-defend-la-non-qualification-du-hamas-comme-organisation-terroriste-20231011 |site=Le Figaro |date=2023-10-11 |consulté le=2023-10-20}}</ref>. Le refus de Jean-Luc Mélenchon et des ses proches de d’employer le mot « terrorisme » pour décrire l’action du [[Hamas]] provoque des tensions à gauche<ref>{{Article|langue=fr|titre=Mélenchon, le problème de toute la gauche|périodique=Le Monde.fr|date=2023-10-11|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/10/11/melenchon-le-probleme-de-toute-la-gauche_6193761_3232.html|consulté le=2023-10-20}}</ref>. Le 18 octobre, le Parti socialiste décide de ne plus participer à l’intergroupe de la NUPES, estimant que Mélenchon « n’est plus un facteur d’union » mais « un obstacle »<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=La semaine où la Nupes s’est effondrée |url=https://www.lepoint.fr/politique/la-semaine-ou-la-nupes-s-est-effondree-20-10-2023-2540154_20.php |site=Le Point |date=2023-10-20 |consulté le=2023-10-20}}</ref>.
== Vie privée ==
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