« Henri Riu » : différence entre les versions

Enfant de Perpignan, il pratique le rugby à XV au sein du club de l'[[Union sportive arlequins perpignanais|U.S.A. Perpignan]] avant la Seconde Guerre mondiale. Grand espoir du rugby à XV, il est vainqueur de la [[Coupe Frantz-Reichel]] en 1938, puismais estne dispute pas l'année suivante finalistela finale du [[Championnat de France de rugby à XV 1938-1939|Championnat de France]] en [[Championnat de France de rugby à XVlaquelle 1938-1939|1939]],son finaleéquipe qus'ilest ne dispute pasqualifiée. Durant la guerre, il ne peut pas prendre part au titre de 1944 enayant étantété envoyéréquisitionné en [[Allemagne]] pour le [[Service du travail obligatoire (France)|serviceService du travail obligatoire]].

En 1945, il séduit les dirigeants du club de rugby à XIII du [[Racing Club de Roanne XIII|R.C. Roanne]] de [[Claude Devernois|Claudius Devernois]] et décide de passer au rugby à XIII accompagné de [[Joseph Crespo]]. Il y devient l'un des avants les plus performants du [[Championnat de France de rugby à XIII|Championnat de France]] qu'il remporte en [[Championnat de France de rugby à XIII 1946-1947|1947]] et [[Championnat de France de rugby à XIII 1947-1948|1948]]. Il rejoint ensuite l'[[Lyon-Villeurbanne Rhône XIII|U.S. Lyon-Villeurbanne]] et décroche un troisième titre de Championnat de France en [[Championnat de France de rugby à XIII 1950-1951|1951]]. Ses performances en club en rugby à XIII lui ont ouvert les portes de la [[Équipe de France de rugby à XIII|sélection française]] dans laquelle il compte deux sélections obtenues entreen 1948 et 1949.

Henri Riu naît le {{date-|26|1|1920}} à [[Perpignan]] ([[Pyrénées-Orientales]]) et y grandit rue de la Lanterne puis rue Alphonse Daudet. Son père, Honoré Riu (né à Perpignan le {{date-|2|10|1887}} et mort le {{date-|6|5|1976}}), est [[maçon]], et sa mère, Angèle Cayrol (née à Perpignan le {{date-|22|12|1886}}), ouvrière de manufacture<ref name="Acte">{{lien web|url=https://archives.cd66.fr/mdr/index.php/docnumViewer/calculHierarchieDocNum/342975/335383:338816:343981:342975/1080/1920 |titre= Recensement 1921 - Perpignan |site=Archives départementales des Pyrénées-Orientales| consulté le= 6 septembre 2023}}.</ref>. Il a deux sœurs Marguerite (1913-1992) et Jeanne (1930-2018), et un frère André (1921-1983) qui a pratiqué le [[rugby à XIII]] à [[Union sportive thuirinoise|Thuir]]<ref>{{Lien web|langue=fr|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5995905|titre=Ballon mort |date=8 novembre 1943}}</ref>. Il se marie en 1948 à [[Vougy (Loire)|Vougy]] avec Monique Barnay (1927-2005) avec laquelle il a deux enfants : Robert et Pierre-Jean<ref>{{Lien web|langue=fr|url= https://www.libramemoria.com/defunts/riu-henri/bd7341f57aad4780a7c1ba41196ee3be |titre=Avis de décès |consulté le=16 octobre 2023}}</ref>.

Il s'adonne dès son plus jeune âge au [[rugby à XV]] dans sa ville natale et intègre très tôt le club de l'[[Union sportive arlequins perpignanais|U.S.A. Perpignan]]. Leader de l'équipe des juniors de ce dernier, il remporte la [[Coupe Frantz-Reichel]] (champion de France des moins de 21 ans) en 1938 puis prend part à certaines rencontres des seniors lors de la saison 1938-1939. Ledont le club catalan dispute la finale du [[Championnat de France de rugby à XV 1938-1939|Championnat de France]] en [[Championnat de France de rugby à XV 1938-1939|1939]] à laquelle il n'est cependant pas convié, voyant ses coéquipiers, dont [[Frédéric Trescazes]], être battus par le [[Biarritz olympique Pays basque|Biarritz olympique]] 6-0 après-prolongations<ref>{{Article|auteur=Pierre About |langue=fr|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4635466r/f1.item.zoom |titre=Les avants de Biarritz et l'obstination d'Henri Haget ... Victoire ! |périodique=[[L'Auto]]|date=1er mai 1939}}</ref>.

Le début de la [[Seconde Guerre mondiale]] met dans un premier temps en suspens les Championnats qui redémarrent à partir de 1941. H. Riu, resté sur Perpignan, poursuit sa pratique sportive au sein de l'USAU.S.A. Perpignan. En 1943, il ne peut pas échapper au [[Service du travail obligatoire (France)|Service du travail obligatoire]] (S.T.O.) et doit partir en [[Allemagne]]. Après quelques matchs disputés, il rate alors la saison 1943-1944 quedont son club l'USA Perpignan remporte le [[Championnat de France de rugby à XV 1943-1944|titre dude ChampionnatChampion de France]] auquel prennent part ses coéquipiers [[Joseph Crespo]], [[Puig-Aubert]], Frédéric Trescazes et [[Lucien Barris]]. En Allemagne à cette période, il travaille pour la société [[Messerschmitt (entreprise)|Messerschmitt]] à [[Ratisbonne]]<ref>{{Lien web|langue=de|url= https://collections.arolsen-archives.org/de/document/78389980 |titre=Teil 474|consulté le=7 septembre 2023}}</ref> et parvient à poursuivre la pratique du rugby à XV aux côtés d'[[Armand Balent]], Henri Abelanet et Henri Valls<ref>{{Article|auteur=René Cotteaux |langue=fr|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4649686q |titre=Dans les 968 organisations sportives des travailleurs français en Allemagne - Toutes les spécialités sont pratiquées |périodique=[[L'Auto]]|date=27 avril 1944}}</ref>.

[[Image:Joseph_Crespo.jpg|thumb|alt=Photo son ami et coéquipier en club Joseph Crespo|Son coéquipier de l'[[Union sportive arlequins perpignanais|U.S.A. Perpignan]] [[Joseph Crespo]] rejoint le [[Racing Club de Roanne XIII|R.C. Roanne]] en même temps que lui.]]

De retour en France en 1945, une rencontre amicale de rugby à XV avec l'U.S.A. Perpignan et le [[Castres olympique]] fait basculer son existence<ref name="van"/>. Des: des dirigeants du [[Racing Club de Roanne XIII|R.C. Roanne]], club de rugby à XIII, sont en tribunes pour prospecter et recruter des joueurs<ref name="van"/> pouren relancervue cede club à succès d'avant guerrerelancer, sous l'impulsion de l'homme d'affaires [[Claude Devernois|Claudius Devernois]]., Lece R.C. Roanne estclub, l'un des clubs les plus prestigieux d'avant-guerre, vainqueur du [[Championnat de France de rugby à XIII|Championnat de France]] en [[Championnat de France de rugby à XIII 1938-1939|1939]] avec notamment [[René Arotça]], [[Jean Dauger]] et [[Max Rousié]], avant que la Seconde Guerre mondiale ne suspende le Championnat et que le [[régime de Vichy]] en interdise la pratique<ref>Jean-Christophe Collin, « La grande spoliation », p.38, ''Le magazine L'Équipe'', 11 mai 2013</ref>. Henri Riu ne laisse pas indifférent les dirigeants qui le convainquent de rejoindre la [[Loire]] et de changerse deconvertir codeau jeu à XIII, tout en étant le chaperon de Joseph Crespo, demi de mêlée perpignanais vainqueur du Championnat de France 1944<ref name="van"/>. À cette occasion, Henri Riu abandonne alors son métier de maçon et travaille comme représentant de bonneterie sur [[Roanne]]<ref name="van">{{Article|auteur=Loys Van Lee |langue=fr|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5100037v |titre=Le Roannais-Catalan Riu est un avant complet |périodique=[[L'Équipe]]|date=7 janvier 1947}}</ref>.

Il pose alors ses valises dans la région de Roanne et intègre une équipe où de nombreux Catalans, outre Crespo, sont déjà en place tels qu'[[Élie Brousse]] et [[Gaston Comes]], sous la houlette de l'entraîneur [[Jean Duhau]], ancien international français de rugby à XV et XIII d'avant guerre. Pour cette première saison, Henri Riu compose la [[Composition d'une équipe de rugby à XIII#La première ligne|première ligne d'avants]] du R.C. Roanne aux côtés de [[Vincent Martimpé-Gallart]] et [[Henri Gibert (rugby à XIII)|Henri Gibert]]. Le club est tout près de disputer les finales dedu [[Championnat de France de rugby à XIII 1945-1946|Championnat]] et de la [[Coupe de France de rugby à XIII 1945-1946|Coupe de France]] mais est battu à chaque fois en demi-finales, d'une part par le futur champion l'[[Association sportive Carcassonne XIII|A.S. Carcassonne]] 15-3<ref>{{Article |langue=fr|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5100195g/f1.item.zoom |titre=Carcassonne et Toulouse se retrouveront en finale |périodique=[[L'Équipe]]|date=6 mai 1946}}</ref> et d'autre part par le [[XIII Catalan]] 8-7<ref>{{Article |langue=fr|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5100184r/f2.item.zoom |titre=La fougue catalane l'emporta |périodique=[[L'Équipe]]|date=22 avril 1946}}</ref>.

|titre='''Permier titre de ChampionnatChampion de France en 1947'''

SesLes performances de Riu en club sont scrutées par les sélectionneurs de l'[[Équipe de France de rugby à XIII|équipe de France]] pour la composition de leur première ligne,. sonSon nom revient alors dans les conversations pour affronter le [[Équipe du pays de Galles de rugby à XIII|pays de Galles]] en début d'année 1947 mais il n'est finalement pas sélectionné<ref>{{Article|auteur=Loys Van Lee|langue=fr|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5100037v |titre=Jean Barreteau jouera t-il arrière en face du treize gallois ? |périodique=[[L'Équipe]]|date=7 janvier 1947}}</ref>, [[Marcel Volot]], [[Denis Martiquet]] et [[Ambroise Ulma]] ayant la préférence sur ce match. Son nom continue d'être cité au moment des compositions jusqu'à sa première sélection en {{Date-|mars 1948}}<ref>{{Article|auteur=Roger Bastide |langue=fr|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t51000531 |titre=Les coups de pied de Puig-Aubert ne devraient pas venir à bout de la manière roannaise |périodique=[[L'Équipe]]|date=1er février 1947}}</ref> et reste le premier remplaçant des lignes avants<ref>{{Article|langue=fr|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5100106r|titre=L'équipe de France pour l'Angleterre |périodique=[[L'Équipe]]|date=6 mai 1947}}</ref>.

Vainqueur de la saison régulière du Championnat<ref group="Note">LeÀ Championnatpartir de Francela sesaison déroule1935-1936, enle deuxChampionnat périodes,de laFrance premièrese ditedécompose de «deux phasephases régulière: »une ouphase «de saison régulière »où permettantchaque d'établiréquipe unaffronte classementà oùdeux toutesreprises les autres équipes s'affrontent en rencontres aller-retour, et d'une seconde phase nomméesous "barrages"forme oude "sériephase éliminatoire" amenantfinale à décernerélimination directe et d'une finale pour déterminer le titrechampion.</ref>, le R.C. Roanne se qualifie pour la finale et peut observer ses adversaires disputer desles barrages. L'A.S. Carcassonne de [[Puig-Aubert]], second de la phase régulière, sort vainqueur de cellesceux-ci en éliminant le [[Football club Lézignan-Corbières rugby league|F.C. Lézignan]] puis l'[[Bordeaux XIII|l'Entente Bordeaux-Bayonne]]. Ainsiet, l'A.S.en Carcassonne,tant que champion en titresortant, s'annonce favori pour un nouveau titre contre le R.C. Roanne malgré le fait d'être passé par les barrages. La finale, disputée au [[Stade de Gerland|stade municipal]] de [[Lyon]], oppose les deux meilleures équipes de la saison comptant bon nombre d'internationaux français dans leurs rangs. Le R.C. Roanne réalise la rencontre parfaite face à une équipe carcassonnaise inefficace et en panne d'inspiration une semaine après leurson titre en [[Coupe de France de rugby à XIII 1946-1947|Coupe de France]]. Dans une rencontre achevée 19-0 avec treize points inscrits par [[Gaston Comes]] désigné homme du match, H. Riu réalise un match solide et remporte son premier titre de ChampionnatChampion de France<ref>{{Article|auteur=Loys Van Lee |langue=fr|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5100129k |titre=Comes marque 13 points sur 19 assurant le triomphe de Roanne |périodique=[[L'Équipe]]|date=2 juin 1947}}</ref>.

==== 1947-1948 : second titre de ChampionnatChampion de France et première cape internationale ====

Pour la saison 1947-1948, Robert Samatan est reconduit dans ses fonctions d'entraîneur, mais le club enregistre deux départs de joueurs de premier plan : Gaston Comes et Élie Brousse. Le départCelui de ce dernier amène R. Samatan à replacer Henri Riu au poste de deuxième ligne où sa compréhension du jeu peut compenser le jeu physique sans que l'équipe puisse déjouer<ref>{{Article|auteur=Roger Bastide |langue=fr|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5995607 |titre=Roanne maintient son prstigeprestige malgré les départs de Brousse et Comes |périodique=[[L'Équipe]]|date=7 octobre 1947}}</ref>. Le club roannais est prétendant à son propre titre avec pour principale concurrence l'A.S. Carcassonne et le R.C. Marseille.

SonAlors que le club roannais est prétendant à sa propre succession avec pour principale concurrence l'A.S. Carcassonne et le R.C. Marseille, le nom de Riu circule au sein de la sélection française mais H. Riuil n'est pas convoqué dans le cadre de la [[Coupe d'Europe des nations de rugby à XIII 1947-1948|Coupe d'Europe]]. Toutefois, dans ls'optiqueagissant de la tournée de la [[Équipe de Nouvelle-Zélande de rugby à XIII|Nouvelle-Zélande]] en Europe en cet hiver 1947, H. Riuil semble avoir toutes lesses chances de l'affronter où son nom est cité aux cotés de Lucien Barris, Joseph Crespo, Puig-Aubert et [[Paul Dejean (rugby)|Paul Dejean]]<ref>{{Article|auteur=Roger Bastide |langue=fr|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5995789 |titre=Le treize de France décidé à profiter de la leçon anglaise |périodique=[[L'Équipe]]|date=27 octobre 1947}}</ref>., Dd'autant plus qu'H. Riuil aligne de nombreuses performances en [[Championnat de France de rugby à XIII 1947-1948|Championnat]] avec le R.C.son Roanneclub<ref>{{Article|auteur=Cl. Vivereux |langue=fr|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t599603p |titre=Les Roannais attaquèrent à la reprise |périodique=[[L'Équipe]]|date=24 novembre 1947}}</ref> qui évoluent souvent en première ligne avec à ses côtés L. Barris et H. Gibert.

|titre='''Première sélection en équipe de France le 20 mars 1948 face au paysPays de Galles'''

<center> '''[[équipe de France de rugby à XIII|France]] 20''' - 12 [[Équipe du paysPays de Galles de rugby à XIII|Pays de Galles]]

H. RiuIl monte en puissance en cette fin de saison 1948 et connaît ainsi sa première convocation en équipe de France en {{Date-|mars 1948}} pour affronter le pays de Galles le {{Date-|20 mars 1948}} à [[Swansea]]. Cette rencontre peut s'avérer décisive pour la sélection française en cas de victoire etafin de remporter cette édition de la Coupe d'Europe dans un ultime match contre l'[[Équipe d'Angleterre de rugby à XIII|Angleterre]] en avril. Le [[Pilier (rugby à XIII)|pilier]] roannais devance son coéquipier de club Lucien Barris dans le choix de lacette sélection dans l'optique de cette rencontre<ref>{{Article|langue=fr|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t599856t |titre=Le tandem Taillantou-Duffort reconstitué |périodique=[[L'Équipe]]|date=8 mars 1948}}</ref>. Cette convocation le maintient en confiance avec le R.C. Roanne endont il restantreste l'un des meilleurs éléments<ref>{{Article|langue=fr |auteur=Roger Bastide |url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t599862r|titre=Roanne observe puis submerge Carcassonne |périodique=[[L'Équipe]]|date=15 mars 1948}}</ref>. Pour cettece match rencontre contre les Gallois, H. Riu appréhende uniquement le fait d'être aligné encomme pilier alors qu'il opère en club depuis le début de la saison à Roanne en deuxième ligne<ref>{{Article|langue=fr |auteur=Roger Bastide |url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t599864f|titre=L'arrière Jean Barreteau nouvel international à XIII est le roi de la contre-attaque |périodique=[[L'Équipe]]|date=17 mars 1948}}</ref>, mais il peut compter sur ses coéquipiers de club [[Jean Barreteau]], René Duffort et [[Pierre Taillantou]] qui seront de la partie<ref>{{Article|langue=fr |auteur=Roger Bastide |url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t599865s |titre=Brillant et jeunesse - Atouts des Français |périodique=[[L'Équipe]]|date=18 mars 1948}}</ref>. Cette rencontre, dont le capitanat échoue à P. Dejean, débouche sur un succès de la France 20-12 etavec un J. Barreteau auteur de 8 points. Le pack d'avants a su prendre l'avantage sur leursson homologueshomologue gallois et constitueconstituant l'un des points forts du succès français avec H. Riu à la hauteur de l'évènement<ref>{{Article|langue=fr |auteur=Roger Bastide |url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t599868t |titre=Le cran de Berthomieu, Béraud - La décision de Lespès |périodique=[[L'Équipe]]|date=22 mars 1948}}</ref>. IlDans estla misperspective en balance dansde l'optique de laultime rencontre ultime face à l'Angleterre, il est mis en balance avec le Perpignanais Ambroise Ulma et est misinitialement désigné en premier choix<ref>{{Article|langue=fr|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t599883q |titre=Puig-Aubert et Durand incertains dans le XIII de France |périodique=[[L'Équipe]]|date=8 avril 1948}}</ref>. avantAu dedernier préférermoment, A. Ulma aului dernierest instantpréféré le privant H. Riuainsi d'une seconde sélection<ref>{{Article|langue=fr |auteur=Georges Duthen |url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t599886r |titre=Bradshaw, Aston, Ward imposent leur jeu d'équipe au XIII de France sans tête ni ballon |périodique=[[L'Équipe]]|date=12 avril 1948}}</ref>.

|titre='''Second titre de ChampionnatChampion de France en 1948'''

Sur cette fin de saison, H. Riu prend une part active dans les dernières rencontres de la saison pour ledu R.C. Roanne. Bien qu'éliminé en quart-de-finale de la [[Coupe de France de rugby à XIII 1947-1948|Coupe de France]] fin mars par l'A.S. Carcassonne, le club roannais garde toutes ses chances en Championnat avec une seconde place acquise en saison régulière. En demi-finale du Championnat de France, le R.C. Roanne prend le dessus sur le R.C. Marseille 16-11 avec un jeu plus calme et mature et se qualifie pour une nouvelle finale<ref>{{Article|langue=fr |auteur=Roger Bastide |url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t599892p |titre=RopanneRoanne : calme et maturité |périodique=[[L'Équipe]]|date=19 avril 1948}}</ref>. La finalecelle-ci se déroule au [[stade Vélodrome]] de [[Marseille]]. Face au vent en première période, le R.C. Roanne subit les assauts carcassonnaisdes Carcassonnais qui maîtrisent le match mais ne parviennent pas à scorermarquer. L'A.S. Carcassonne mène seulement 2-0 à la mi-temps grâce à un drop de Puig-Aubert puis joue contre le vent en seconde période. Cet élément permet au R.C. Roanne d'inverser le cours de la rencontre et de s'imposer d'une courte tête 3-2 grâce à un essai de Pierre Taillantou. H. Riu est l'un des meilleurs Roannais sur le terrain dansde cette finale et fête son second titre de ChampionnatChampion de France<ref>{{Article|auteur=Louis Ferdinand |langue=fr|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t599903h|titre=Maso tenait la victoire du bout des doigts |périodique=[[L'Équipe]]|date=3 mai 1948}}.</ref>.

Pour la double confrontation en {{Date-|janvier 1949}} entre la France et l'Australie, H. Riu ne prend pas part à la première rencontre à Marseille mais la blessure du pilier [[André Béraud (rugby à XIII)|André Béraud]] lors de cette rencontre l'amène à être appelé dans les avants français au poste de deuxième ligne pour la seconde rencontre<ref>{{Article|auteur=Pierre About |langue=fr|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t599324t |titre=Hommage des Kangourous : « La France nous a rendu notre rythme » |périodique=[[L'Équipe]]|date=11 janvier 1949}}.</ref> accompagné de deux autres Catalans, Ambroise Ulma et [[Ulysse Négrier]], à la suite de leur victoire en sélection catalane contre ce même adversaire<ref>{{Article|auteur=Roger Bastide |langue=fr|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t599333s |titre= Caillou et Dejean, responsable de l'attaque du XIII de France |périodique=[[L'Équipe]]|date=21 janvier 1949}}</ref>. Dans une rencontre âprement disputée, les avants français sont mis en valeur pour leur résistance mais la France perd la rencontre 10-0<ref>{{Article|auteur=Roger Bastide |langue=fr|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t599335g |titre= Churchill-le-magnifique a dit « non » à Déjean et Caillou qui tentaient de réhabiliter le XIII de France |périodique=[[L'Équipe]]|date=24 janvier 1949}}</ref>. Il s'agit de sa seconde et dernière sélection française de sa carrière. Il est constaté par la presse sportive que ses performances en club sous la houlette de R. Samatan s'expriment avec autorité et initiative dans une équipe où il y est un rouage essentiel mais ne sont pas reproduites en équipe de France en raison d'une organisation tactique où il est moins suivi dans ses mouvements<ref>{{Article|auteur=Roger Bastide |langue=fr|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t599351q |titre= Robert Samatan, entraîneur aime les ailiers ! |périodique=[[L'Équipe]]|date=11 février 1949}}</ref>.

En [[Championnat de France de rugby à XIII 1948-1949|Championnat]] et en [[Coupe de France de rugby à XIII 1948-1949|Coupe de France]], le R.C. Roanne s'avance comme un prétendant aux deux titres. H. Riu est présent en première ligne pour la demi-finale de la Coupe de France au [[parc des Princes]] de [[Paris]] face à l'A.S. Carcassonne perdue sur le score de 21-6 dans une rencontre où les Roannais durent jouer à dix joueurs par instants en raison des blessures cumulées de Jean Barreteau et Rodeila entre autres<ref name="carca">{{Article|langue=fr|auteur=Roger Bastide |url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t599419h |titre=Les RonnaisRoannais ont combattu sans espoir |périodique=[[L'Équipe]]|date=2 mai 1949 }}.</ref>. La semaine suivante, le R.C. Roanne affronte en demi -finale du Championnat le R.C. Marseille. Les Marseillais, en forme étincelante et portés par la charnière [[Jean Dop]]-[[Paul Césard]], infligent une correction 22-0 à des Roannais disputant leur plus mauvaise rencontre de la saison<ref name="Dop">{{Article|langue=fr|auteur=Roger Bastide |url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t599425f |titre=Dop et Césard, étincelants, ont joué avec les Roannais décontenancés|périodique=[[L'Équipe]]|date=9 mai 1949 }}.</ref> et closantconcluant sa saison par deux éliminations en demi-finale<ref name="Dop"/>{{,}}<ref name="carca"/>.

=== 1949-1953 : Henri Riu rejointmembre de l'U.S. Lyon-Villeurbanne ===

Le R.C. Roanne connaît un grand bouleversement dans cette intersaison. Son président, Claudius Devernois, qui porte financièrement depuis quinze années le club, constate le non équilibre du budget qu'il alimente chaque saison. Il se voit également confronté à un mécontentement de son management et les recettes à la billetterie sont en deçà des objectifs<ref name="equipe11"/>. En lien avec la [[Fédération française de rugby à XIII|Fédération française]], il est invité à concentrer ses efforts sur la région lyonnaise et deà reprendre le club de l'[[Lyon-Villeurbanne Rhône XIII|U.S. Lyon-Villeurbanne]] situé dans une « agglomération à recettes »<ref name="equipe11">{{Article|auteur=Pierre About |langue=fr|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t599783f|titre=Crespo, l'« étincelle » puncheur du XIII de France ? |périodique=[[L'Équipe]]|date=14 décembre 1948}}.</ref>. Il acte ce transfert en {{Date-|septembre 1949}} et emmène avec lui de nombreux joueurs. Henri Riu le suit à l'instar de [[Jean Audoubert]], René Duffort, Pierre Taillantou et Joseph Crespo, et de leur entraîneur Robert Samatan<ref name="equipe">{{Article|auteur=Cl. Vivereux |langue=fr|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t599218m |titre=Les vedettes de Roanne suivent M. Devernois à Lyon |périodique=[[L'Équipe]]|date=8 septembre 1949}}.</ref>. La constitution de ce nouveau club avec l'intégration de nombreux joueurs pose question de savoir si une homogénéité sera facile à obtenir<ref>{{Article|auteur=Louis Ferdinand |langue=fr|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5992325 |titre=Lyon XIII, le nouveau-né, pourrait faire regretter les beaux jours du R.C. Roanne |périodique=[[L'Équipe]]|date=24 septembre 1949}}.</ref>.

Les premières rencontre ôtent tout doute à cette équipe lyonnaise qui rapidement se positionne en haut du classement du [[Championnat de France de rugby à XIII 1949-1950|Championnat]] et est potentiellement reconnureconnue comme un candidat aux titres nationaux<ref>{{Article|langue=fr|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t599245h |titre=Grande performance à Libourne du XIII Catalan très brillant |périodique=[[L'Équipe]]|date=10 octobre 1949}}.</ref>. H. Riu reste dans les papiers des sélectionneurs de l'équipe de France comme le démontre sa convocation dans l'équipe du « Reste » qui sert de réserve de l'équipe de France en {{Date-|novembre 1949}}<ref>{{Article|langue=fr|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5992596 |titre=Le vrai Reste |périodique=[[L'Équipe]]|date=26 octobre 1949}}.</ref>.

En Championnat comme en [[Coupe de France de rugby à XIII 1949-1950|Coupe de France]], le club de Lyon poursuit ses performances de haut rang battant notamment le leader XIII Catalan en {{Date-|décembre 1949}}, le R.C. Marseille en {{Date-|mars 1950}} et surtout l'A.S. Carcassonne de Puig-Aubert en huitième de finale de la Coupe de France 13-8<ref>{{Article|langue=fr|auteur=Paul Izern |url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t51006171 |titre= Crespo montra aux Lyonnais le chemin de la victoire !|périodique=[[L'Équipe]]|date=27 février 1950}}.</ref>. H. Riu et ses coéquipiers lyonnais affrontent en demi-finale du Championnat de France l'A.S. Carcassonne. Gagnant leur opposition en Coupe de France, l'U.S. Lyon-Villleurbanne aest toutefois été tenu en échec 3-3 en {{Date-|octobre 1949}} et futest battu en {{Date-|décembre 1949}} 15-0 par les Carcassonnais<ref>{{Article|langue=fr|auteur=Louis Ferdinand |url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5100671t |titre= Une grande finale XIII Carcassonne-Catalans, si ...|périodique=[[L'Équipe]]|date=29 avril 1950}}.</ref>. La rencontre est plus qu'équilibrée jusqu'à l'heure de jeu (0-0 à la mi-temps) avant que Carcassonne dans une ambiance bagarreurbagarreuse s'impose sur le score de 10-6<ref>{{Article|langue=fr|auteur=Fernand Albaret |url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5101700m |titre= Carcassonne, plus classique, s'est qualifié (normalement) pour la finale |périodique=[[L'Équipe]]|date=2 mai 1950}}.</ref>. H. Riu ne prend pas part à la finale de la Coupe de France face au XIII Catalan, disputée à Perpignan, perdue 12-5 closant 1949-1950 une saison sans titre<ref>{{Article|langue=fr|auteur=Dupin |url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5101711b |titre= Les Catalans soufflent la Coupe Lord Derby aux Lyonnais |périodique=[[L'Équipe]]|date=15 mai 1950}}.</ref>. Enfin, il prend part avant les matchs décisifs de fin de saison à la rencontre Catalans-Basques pour un match de propagande à Carcassonne remportée par les premiers 38-23<ref>{{Article|langue=fr|auteur=Lyos Van Lee |url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5100666c |titre= Catalans et Basques ont attaqué à qui mieux mieux !|périodique=[[L'Équipe]]|date=24 avril 1950}}.</ref>.

==== 1950-1951 : Champion de France avec Lyon ====

Henri Riu, âgé de 30 ans, démarre cette nouvelle saison sur les bords du Rhône avec l'U.S. Lyon-Villeurbanne qui revendique son statut de prétendant aux titres nationaux, renforcé par l'arrivée de [[Roger Rey]]<ref>{{Article|langue=fr|auteur=Roger Bastide |url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5101805t |titre= Lyon XIII a repris l'entraînement presque au complet |périodique=[[L'Équipe]]|date=1er septembre 1950}}.</ref> ou d'Hugues Baldassin entre autres<ref>{{Article|langue=fr|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t51018155 |titre= Baldassin (LOU) a signé à Lyon XIII |périodique=[[L'Équipe]]|date=14 septembre 1950}}.</ref>. Le club lyonnais débutecommence bien la saison et confirme leurson ambition<ref>{{Article|langue=fr |auteur=Rivière |url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5101848b|titre= Crespo en grande forme marque trois essais |périodique=[[L'Équipe]]|date=23 octobre 1950}}.</ref>. H. Riu reste un titulaire indiscutable dans l'équipe lyonnaise permutant entre différents postes d'avants<ref>{{Article|langue=fr|url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5101871q/f5.item |titre= Riu, troisième ligne |périodique=[[L'Équipe]]|date=18 novembre 1950}}.</ref>.

==== 1951-1953 : H.Fin Riude restecarrière unen joueurtant lyonnaisque mais sans l'habit deremplaçant titulaireà désormaisLyon ====

Henri Riu continue de faire partie de l'équipe de l'U.S. Lyon-Villeurbanne encore deux années jusqu'en 1953. Il est moins utilisé qu'auparavant au sein du club lyonnais en raison par la présence de grands avants avec l'arrivée du joueur du [[Lyon olympique universitaire rugby|Lyon O.U.]], [[Joseph Krawzyck]], au poste de pilier<ref>{{Article|langue=fr |titre= Le XIII de Lyon, champion de France, vient 'affronter, avec toutes ses vedettes le treize girondin, désireux de renouer avec le succès |périodique=[[Sud Ouest]]|date=9 février 1952 |pages=6}}.</ref> et est relégué comme second choix. Il prend part toutefois aux rencontres dès l'absence d'un titulaire, notamment au poste de pilier<ref>{{Article|langue=fr |auteur=Jean Labort |titre= Girondins XIII - Lyon - Une rencontre qui doit fixer Jean Duhau sur les (réelles) possibilités de sa nouvelle équipe |périodique=[[Sud Ouest]]|date=28 septembre 1952|pages=3}}.</ref>. Après une saison ponctuée par deux éliminations en demi-finales en [[Championnat de France de rugby à XIII 1951-1952|Championnat]] et [[Coupe de France de rugby à XIII 1951-1952|Coupe de France]] en 1952, l'U.S Lyon-Villeurbanne prend part aux deux finales de la saison 1953. UneLa première finale est perdue 19-12 contre l'A.S. Carcassonne en [[Championnat de France de rugby à XIII 1952-1953|Championnat]]<ref>{{Article |langue=fr |auteur=Alban Delias |titre=Carcassonne s'est adjugé le titre 1952-1953 |périodique=[[Sud Ouest]] |date=11 mai 1953 |consulté le=23 septembre 2023 |pages=5}}.</ref> et unela finaledeuxième est remportée 9-8 contre l'U.S. Villeneuve en [[Coupe de France de rugby à XIII 1952-1953|Coupe de France]], finales auxquelles H. Riu ne prend pas part<ref>{{Article |langue=fr |titre=Villeneuve XIII s'est incliné de justesse et honorablement (8-9) devant Lyon |périodique=[[Sud Ouest]] |date=18 mai 1953 |consulté le=23 septembre 2023 |pages=5}}.</ref>.

=== Après -carrière ===

| style="text-align:left" |1938-391939

| style="text-align:left" |1941-421942

| style="text-align:left" |1942-431943

| style="text-align:left" |1943-441944<ref group="Note">Après quelques matchs disputés, il rate la saison 1943-1944 au sein de l'USA Perpignan qui remporte le titre du Championnat de France.</ref>

* {{Ouvrage |langue=fr|prénom1=André Louis|nom1=PassamarBonnery|lien auteur1=Louis Bonnery|titre=L'EncyclopédieLe derugby Treize Magazineà XIII|lieusous-titre=Toulousele plus français du monde|éditeur=[[TreizeCano Magazine]]& Frank|année=1984 |oclc=4617372321996|pages totales=168489|isbn=|oclc=45029080}}

* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Louis|nom1=Bonnery|lien auteur1=LouisDenis Arcas Bonnery|titre=Rugby à XIII : Il était une fois … Le rugby àde Liberté XIII|sous-titre=le1933-1941, plusde françaisla dunaissance à l'interdiction |lieu=St Ouen monde|éditeur=Cano[[Les &Éditions du Net]] Frank|année=19962019 |pages totales=489548 |oclcisbn=9782312065854 |lire en ligne=https://books.google.com/books?id=tU5QEAAAQBAJ&printsec=45029080frontcover}}

* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=DenisRacing ArcasClub de Roanne 13|titre=Rugby à XIII :- Il1934-2004 était- une70 fois … Le rugby de Libertéans |lieu=St OuenRiorges |éditeur=[[LesFrance Éditions du Net]]Graphic |année=20192004 |pages totales=54850 |isbn=9782312065854 |lire en ligne=https://books.google.com/books?id|libellé=tU5QEAAAQBAJ&printsec=frontcoverRoanne 2004}}