« Chamonix-Mont-Blanc » : différence entre les versions

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'''Chamonix-Mont-Blanc''' ([[Aide:Alphabet phonétique international|prononcé]] {{MSAPI|ʃ|a|.|m|ɔ|.|ˈ|n|i| m|ɔ̃| b|l|ɑ̃}})<ref>{{Pierret|104}}.</ref>{{,}}{{note|groupe=Note|nom=note1|Le ''-x'' final ne se prononce pas, mais indique que l'accent tonique du mot est placé sur la dernière syllabe ([[oxyton]])<ref>{{Article|titre=Berlioz ne rime pas avec myxomatose |auteur=Henri Dénarié |périodique=[[La Voix des Allobroges]] |jour=12 |mois=octobre |année=2010 |url=http://www.lavoixdesallobroges.org/culture/285-orthographe-et-prononciation-en-savoie}} (Article publié dans le numéro 13 de ''[[La Voix des Allobroges]]'', été 2007).</ref>{{,}}<ref>{{Article|titre=Comment bien prononcer les noms de nos communes? |auteur=Jean-Baptiste Serron avec [[Marc Bron]] |périodique=[[L'Essor savoyard]] |jour=23 |mois=décembre |année=2015 |url=http://www.lessorsavoyard.fr/a-la-une-l-essor-savoyard/comment-bien-prononcer-les-noms-de-nos-communes-ia919b0n154454}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre = Toponymie arpitane : les noms en -oz, -az, -ex, -ix|url = http://arpitan.com/toponymie-arpitane/ |site = Arpitan.com - Fédération internationale de l'arpitan|consulté le =20 juillet 2016}}.</ref>.}}, ou plus'''Chamonix''' communémentdans la forme abrégée, voire '''ChamonixCham'''' dans la forme locale abrégéefamilière, est une [[Commune (France)|commune française]] de montagne située dans le [[Département français|département]] de la [[Haute-Savoie]], en [[Régions françaises|région]] [[Auvergne-Rhône-Alpes]]. La commune de Chamonix-Mont-Blanc recouvre du nord au sud seize villages ou hameaux : [[Le Tour (Chamonix-Mont-Blanc)|le Tour]], [[Montroc]], le Planet, [[Argentière]], les Chosalets, la Joux, le Lavancher, les Tines, les Bois, les Praz de Chamonix, Chamonix-Mont-Blanc, les Pècles, les Mouilles, les Barrats, [[Quartier des Pélerins|les Pélerins]], les Gaillands, [[les Bossons]].
 
Chamonix entre dans l'histoire en 1091, lorsque le comte [[Aymon Ier de Genève|{{nobr|Aymon {{Ier}}}}]] de [[Liste des comtes de Genève|Genève]] fait dotation de la vallée à l'[[abbaye Saint-Michel-de-la-Cluse]], en [[Piémont]]. Des moines s'installent sur la rive droite de l'[[Arve]]. C'est la naissance du [[prieuré de Chamonix]]. La commune est un territoire du [[duché de Savoie]] qui fait partie des [[États de Savoie]], eux-mêmes intégrés par la suite au [[royaume de Sardaigne (1720-1861)|royaume de Sardaigne]]. Puis sous la [[Révolution française]] et le [[Premier Empire]], elle devient un territoire français. Le {{date-|24 mars 1860}}, par le [[Traité de Turin (1860)|traité de Turin]], le duché de Savoie est cédé à la France. Le {{date-|4 avril 1860}}, la commune de Chamonix devient alors définitivement française. Elle prend le nom de Chamonix-Mont-Blanc le {{date-|21 novembre 1921}}.
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=== Occupation des sols ===
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (96,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (69,6 %), forêts (13,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13 %), zones urbanisées (3,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %), prairies (0,1 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le [https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ site des données et études statistiques] du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 15 avril 2021}}.</ref>.
 
L'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII|e}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x= 6.86972222222&y= 45.9230555556&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN-EXPRESS.STANDARD&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN50.1950&mode=vSlider|titre=Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.|auteur =[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] |site = remonterletemps.ign.fr |consulté le= 15 avril 2021}}. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
 
<gallery mode="packed" heights="200px">
74056-Chamonix-Mont-Blanc-Sols.png|vignette|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]) de la commune.
74056-Chamonix-Mont-Blanc-Orthophoto.png|vignette|alt=Photo aérienne en couleurs de la commune.|Carte orthophotogrammétrique de la commune.
</gallery>
 
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|site= le site de l'association Environn'MontBlanc
|consulté le= 5 février 2013
|brisé le = 2024-03-02}}.</ref>. Cette {{nobr|2×2 voies}} constitue un prolongement de l'[[Autoroute A40 (France)|autoroute A40]], surnommée l{{'}}''autoroute blanche'' et s’arrêtant a l'Abbaye, village de la commune de Passy. Sur le territoire communal, se trouve l'entrée du [[tunnel du Mont-Blanc]] qui relie Chamonix-Mont-Blanc en France à [[Courmayeur]] en Italie<ref>
{{Lien web
|url=http://www.atmb.net/atmb/fr/tunnel/99/le-tunnel-du-mont-blanc/le-tunnel-aujourd-hui/un-lien-entre-la-france-et-l-italie.html
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La commune de Chamonix-Mont-Blanc est appelée « [[Liste de périphrases désignant des villes#Capitales culturelles, industrielles ou agricoles|capitale mondiale de l'alpinisme]] »<ref>
{{Lien web |url=http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2008/07/05/01006-20080705ARTFIG00484-des-guides-une-tradition.php|titre=Des guides, une tradition|date = 5 juillet 2008|auteur = Stéphanie Grégoire|site= le site du quotidien ''[[Le Figaro]]''|consulté le= 4 février 2013}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://telematin.france2.fr/?page=chronique&id_article=30137|titre=DES GUIDES, UNE TRADITION|date = 3 septembre 2011|site= le site de la chaîne de télévision [[France 2]]|consulté le= 4 février 2013}}.</ref> et serépond nommeau familièrementnom de ''Cham'', notamment dans le milieu montagnard des adeptes de l'alpinisme et du ski<ref>À Cham', l'alpinisme c'est historique !, www.actu.hautesavoie.fr, 8 janvier 2020</ref>.
 
== Histoire ==
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|site= linternaute.com, le site de la société Benchmark Group
|consulté le= 20 mai 2011
|brisé le = 2023-10-28}}.</ref>. En 1890, le professeur [[Joseph Vallot]] installe [[Mont Blanc#Refuge et l'observatoire Vallot|son observatoire]] à {{unité|300|mètres}} du sommet du mont Blanc. En {{nobr|juillet 1901}}, la station inaugure l'arrivée du chemin de fer qui désenclave la vallée. Les années qui suivront voient naître un nouveau Chamonix, vivant désormais au rythme de deux saisons touristiques : l'été et l'hiver. Chamonix devient l'une des premières [[station de sports d'hiver|stations de sports d'hiver]] en France, avec une capacité hôtelière estimée à {{nombre|15000|voyageurs}} en 1907. C'est durant la saison hivernale de 1906-1907 que la commune connaît sa véritable première grande saison à la suite de l'initiative du [[Club alpin français]]<ref name="assosommettourisme">{{Lien web |url=http://www.sommets-tourisme.org/f/sommetsG/premier-sommet/actes/charlet.html|titre= Chamonix : une contribution à une problématique mondiale|auteur= Michel Charlet, maire de Chamonix-Mont-Blanc|site= le site de l'association « Les Sommets du Tourisme »|consulté le= 20 mai 2011|brisé le = 2024-03-02}}.</ref>.
 
Le Club alpin et le [[Touring club de France]] qui constatent l'existence d'un équipement correct organisent de concert de nombreux concours locaux de sports d'hiver pendant toute la saison. En particulier, le second concours international de [[ski]], organisé du {{nobr|3 au 5 janvier 1908}}, attire la foule élégante et sportive du Tout-Paris, après qu'une publicité intense a invité à découvrir les ''skieurs modernes'', figures à la mode<ref>''[[L'Illustration]]'', 11 janvier 1908.</ref>. Les délégations sportives des armées norvégienne, suisse, italienne, française font sensation en défilant. Les épreuves, c'est-à-dire la course de fond, la course de descente (en montée, plat et descente) et le saut, confirment la suprématie d'adresse physique nordique. Techniquement aussi, pourvus seulement du long bâton unique, les concurrents français sont dépassés par les Suisses et les Norvégiens qui possèdent deux bâtons de poussées. Il reste que le grand écho médiatique et iconographique de cette manifestation marque l'apogée du ski dont la mode insouciante est lancée jusqu'en 1913, avant de reprendre au cours de l'[[entre-deux-guerres]].
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La ville abrite également
l'écoleÉcole nationale de ski et d'alpinisme (ENSA) qui forme aux métiers de la montagne : guide de haute montagne, moniteur de ski alpin ou nordique, pisteurspisteur-secouristessecouriste, notamment.
 
=== Jeux olympiques de 1924 ===
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=== De 1970 à nos jours ===
[[Fichier:Chamonix - Place du Mont Blanc.jpg|vignette|alt=La place du Mont-Blanc, piétonnière, bordée de bâtiments modernes dont un immeuble de grande hauteur.|droite|La place du Mont-Blanc.]]
Une frénésie de constructions s'empare de Chamonix, sous le mandat de [[Maurice Herzog]] : tours et centre sportif à l'architecture résolument moderne, cité scolaire confiée à l'architecte [[Roger Taillibert]], développement immobilier du « village piéton de Chamonix-Sud » au sein du [[quartier de l'aiguille du Midi]] avec la construction de nombreux petits immeubles, bibliothèque, MJC, halte-garderie<ref name="assosommet2">{{Lien web|url=http://www.sommets-tourisme.org/f/region/chamonix/bilan/partie2.html|titre=Bilan critique de 50 ans de tourisme à Chamonix|site= le site de l'association « Les sommets du tourisme »|consulté le= 22 mai 2011|brisé le = 2024-03-02}}.</ref>. Ce développement immobilier touche également Argentière avec le quartier du Grand Roc. En 1973, l'[[Ancien presbytère de Chamonix-Mont-Blanc|ancien presbytère]] est rénové. Le Bureau des guides et l'Office de la haute-montagne qui vient d'être créé s'y installent. Le {{date-|2 février 1978}}, une avalanche tue cinq habitants dans le hameau du Tour<ref>{{ouvrage|langue=fr |prénom1=Christophe |nom1=Ancey |lien auteur1= |prénom2=Vincent |nom2=Bain |lien auteur2= |titre=Dynamique des avalanches |sous-titre= |numéro d'édition= |éditeur=Cemagref |lien éditeur=CEMAGREF |collection= |lieu= |jour= |mois= |année=2006 |volume= |tome= |pages totales= |passage= |isbn=2-88074-648-5 |lire en ligne= |consulté le= }}.</ref>. Durant la période de la fin des années soixante-dix et début quatre-vingt, le développement immobilier est freiné. La priorité est donnée à la réhabilitation des bâtiments anciens : relais de Poste, hôtel Majestic, salle Michel-Croz. La première zone piétonne en centre-ville de Chamonix est tentée<ref name="assosommet2" />. Un golf de {{nobr|18 trous}} est créé aux Praz<ref>{{Lien web|url=http://www.golfdechamonix.com/historique.html
|titre= Golf de Chamonix : Historique|site= le site du golf de Chamonix-Mont-Blanc|consulté le= 22 mai 2011|brisé le = 2023-10-28}}.</ref>. L'année 1994 voit la démolition de l'ancien hôpital en centre-ville et la construction du nouvel hôpital<ref name="assosommet2" />.
 
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== Politique et administration ==
La ville est l'ancien [[chef-lieu]] de l'ancien [[canton de Chamonix-Mont-Blanc]] qui comprenait quatre communes : Chamonix-Mont-Blanc, Les Houches, Servoz et Vallorcine. Depuis le {{date-|14 décembre 2009}}<ref>{{Lien web|url=http://www.haute-savoie.pref.gouv.fr/publications/urgentes/03_2010_03_08.pdf|titre= Recueil des actes administratifs Année 2010
|date= {{date|8|mars|2010}}|site= le site de la préfecture de Haute-Savoie|consulté le= 21 juillet 2010|brisé le = 2024-03-02}}.</ref>, ces quatre communes sont regroupées au sein de la [[Communauté de communes de la vallée de Chamonix-Mont-Blanc]] dont le président est [[Liste des maires de Chamonix-Mont-Blanc#Éric Fournier|Éric Fournier]]<ref>{{Lien web|url=http://www.cc-valleedechamonixmontblanc.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=12&Itemid=10|titre= Les conseillers communautaires|date= {{date|16|juillet|2010}}|site= le site de la Communauté de communes de la vallée de Chamonix-Mont-Blanc|consulté le= 21 juillet 2010|brisé le = 2023-10-28}}.</ref>. Sur la ville est centrée l'[[aire d'attraction de Chamonix-Mont-Blanc]]. Depuis le [[redécoupage cantonal de 2014 en France|redécoupage cantonal de 2014]], la commune est intégrée dans le [[canton du Mont-Blanc]] avec [[Les Contamines-Montjoie]], [[Les Houches]], [[Passy (Haute-Savoie)|Passy]], [[Saint-Gervais-les-Bains]], [[Servoz]] et [[Vallorcine]]. Le [[bureau centralisateur]] se trouve à Passy<ref>{{Lien web|url=http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000028621987|titre=Décret {{n°|2014-185}} du {{nobr|18 février 2014}} portant délimitation des cantons dans le département de la Haute-Savoie|date= 21 février 2014|éditeur=[[Légifrance]]|consulté le=octobre 2014}}.</ref>.
{{clr}}
 
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[[Fichier:ColineMattel5.JPG|vignette|gauche|redresse=0.7|Le [[tremplin olympique du Mont]].]]
 
En hiver, le ski sous toutes ses formes est pratiqué dans les stations de la vallée de Chamonix avec un réseau de pistes de [[ski alpin]] et de [[ski nordique]]. Le [[ski de randonnée]] est très prisé dans le massif des Aiguilles Rouges et constitue une autre alternative sportive pour accéder au sommet du mont Blanc. Le [[saut à ski]] se pratique sur le tremplin du Grépon, proche du téléphérique de l'Aiguille du Midi, et sur le [[tremplin olympique du Mont]] aux [[Les Bossons|Bossons]]<ref>[http://www.comiteskimb.com/competition/detail_197.html Tremplins homologués en Haute-Savoie, sur le site du Comité du Mont-Blanc].</ref>. La commune dispose de {{nobr|47 [[remontées mécaniques]]}} avec un débit de {{unité|57000|personnes/heure}} et possède {{unité|182|km}} de pistes de ski. Grâce au ''Club des Sports Chamonix-Mont-Blanc''<ref>Site du [http://www.chamonixsport.com/ Club des Sports Chamonix-Mont-Blanc].</ref>, de nombreux skieurs ont fait le prestige de la ville tels que [[Andrée Tournier]], [[Georgette Thiollière-Miller]] ou encore [[Lucienne Schmidt-Couttet]] qui fut la première grande championne du ski français féminin en décrochant une médaille d'or en Géant aux Championnats du monde de 1954 à [[Åre|Aare]] en Suède.
 
À la [[patinoire]], on pratique le [[curling]] ainsi que le [[hockey sur glace]] qui tient une place très importante dans le paysage sportif de la ville. Ainsi le [[Chamonix Hockey Club]], club centenaire, évoluant actuellement en [[ligue Magnus]] (ligue élite)<ref>Site internet du [http://www.chamonixhockeyclub.net/ Chamonix Hockey Club].</ref>, est le club le plus titré en France, avec {{nobr|30 titres}} de champion de France<ref>[http://www.hockeyfrance.com/ffhg-championnats/ligue-magnus/palmares-232.html Palmarès officiel] sur le site de la [[FFHG|Fédération française]].</ref>. Entre le {{nobr|30 janvier}} et le {{nobr|10 février}}, le [[championnat du monde de hockey sur glace 1930]] a lieu sur la patinoire de Chamonix (seuls les premiers tours de la compétition y ont effectivement eu lieu en raison de la fonte de la patinoire). De plus, le [[championnat du monde junior de hockey sur glace 1989]] a été en partie organisé à Chamonix-Mont-Blanc, pour le groupe B essentiellement.
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C'est à partir du {{s-|XVIII}} que l'on constate la présence de pionniers de cette discipline<ref name="histoirecommune" />. De tous horizons, ces hommes et ces femmes ont fait la notoriété de la ville qui constitue un point de départ pour de nombreuses ascensions. Chamonix la savoyarde puis Chamonix la française, de tout temps elle aura été une commune [[Cosmopolitisme|cosmopolite]]<ref name="histoirecommune" />. Cette caractéristique, elle le doit à son statut de ville frontalière avec l'Italie et la Suisse mais aussi à tous les [[alpiniste]]s de toutes nationalités venus se mesurer aux sommets des différents massifs alpins présents sur place. Concernant les Chamoniards, ceux-ci s'adaptèrent et firent de nombreux aménagements en vue d'accueillir ces touristes d'un genre nouveau, et leur servir de guides en montagne. La Compagnie des guides de Chamonix est créée le {{nobr|24 juillet 1821}}<ref name="chamnethistoire2" />. Il s'agit alors d'une caisse de secours. L'expédition au mont Blanc du docteur Hamel en 1820, qui a coûté la vie à trois guides, a fortement marqué les esprits<ref>{{pdf}} Site du Groupe d'intervention médicale en montagne (GRIMM) établis en Valais - [http://www.grimm-vs.ch/publi/hadorn.pdf Le secours en montagne et sa médicalisation].</ref>. En 1863, la Savoie étant passée sous administration française, la compagnie devient une société de secours mutuel. En 1930, [[Roger Frison-Roche]] devient le premier « étranger » (non-Chamoniard) admis à la compagnie des guides de Chamonix<ref>Site de la maison d'édition Arthaud - [http://www.arthaud.fr/auteurs/auteur.php?id=9 Biographie de Roger Frison-Roche].</ref>. En 1958, à la suite de deux sauvetages tragiques, la Compagnie des Guides abandonne le secours en montagne, qui est dès lors assuré par le peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM). En 1966, [[René Desmaison]], qui est allé secourir deux alpinistes allemands en difficulté (dans la face ouest des Drus), contre l'avis de la Compagnie, en est radié<ref>Sur la chaine de télévision France 3 dans le JT 19/20, le 28/09/2007 dans le reportage [http://rhone-alpes-auvergne.france3.fr/dossiers/34530176-fr.php Retour sur le parcours exceptionnel de R.Desmaison].</ref>. Enfin, il faudra attendre 1985 pour voir une femme [[Guide de haute montagne|guide]] à Chamonix : Sylviane Tavernier<ref>Site de l'Institut national de l’Audiovisuel (INA) - [http://ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&num_notice=4&full=Frison+Roche%2C+Roger&total_notices=6 Fête des guides dans le journalede 20 heure] le 15/08/1996.</ref>.
 
Aujourd'hui, la Compagnie compte plus de {{nobr|150 membres}}. Elle représente quatre entités associatives que sont respectivement la Caisse de secours ; l'Association de développement des sports de [[montagne]], qui cogère quatre refuges ; la Compagnie des guides-Voyages, qui propose des services « tout compris » (voyage, activité, hébergement...) ; et enfin la Compagnie des Guides « d'originehistorique » qui met en contact guides et clients<ref>Site de la [http://www.chamonix-guides.com/pages_stat_fr/compagnie.html Compagnie des guides de Chamonix].</ref>en vue de réaliser des courses en montagne.
 
La commune est pourvue de nombreuses structures facilitant la pratique de l'alpinisme. Les téléphériques et autres remontées mécaniques constituent, très souvent, une première étape pour les alpinistes avant le départ vers les sommets. Il existe de nombreux [[Refuge de montagne|refuges de montagne]]. Le [[Club alpin français|CAF]] gère des refuges de haute montagne dont les plus grands sont {{nobr|Albert {{1er}}}} ({{unité|2702|m}}), le refuge du Couvercle ({{unité|2687|m}}) et le refuge d’Argentière ({{unité|2771|m}})<ref>[http://www.clubalpin-chamonix.com/ CAF de Chamonix].</ref>. Il existe d'autres refuges de moyenne montagne et de haute montagne<ref name="ohmlisterefugesmb">Site de l'office de Haute montagne à Chamonix - [http://www.ohm-chamonix.com/fiche.php?id=62&liste=mmb&ling=Fr Liste des refuges du massif du Mont-Blanc].</ref>, par exemple le refuge des Cosmiques, célèbre pour l'étude des rayons cosmiques par [[Louis Leprince-Ringuet]] et la découverte du [[kaon]]<ref>{{harvsp|Roy|2004|p=138}}.</ref>.
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[[Fichier:Map of the mountains and glaciers which surround the valley of Chamonix, 1830.jpg|vignette|Extension des glaciers de la vallée de Chamonix en 1830.]]
[[Fichier:Glacier des Bossons 100 0025.JPG|gauche|vignette|[[Glacier des Bossons]].]]
La commune de Chamonix-Mont-Blanc, dedu parfait de sa position géographique au pied du mont Blanc, possède de nombreux glaciers dont certains font l'objet d'aménagements afin de permettre leur observation<ref>Site officiel de la commune de Chamonix-Mont-Blanc - [http://www.chamonix-mont-blanc.fr/visitechamonix/reliefenvironnement.html Le relief et l'environnement à Chamonix]</ref>. On peut notamment observer le [[glacier des Bossons]], le [[glacier d'Argentière]], le [[glacier du Tour]], le [[glacier de Taconnaz]] ainsi que la Mer de glace. Ce patrimoine naturel est actuellement en voie de disparition en raison du [[réchauffement climatique]]. On constate un net [[recul des glaciers depuis 1850]]. Le Service de surveillance mondiale des glaciers rend compte, tous les cinq ans, des changements des terminus de glaciers, ou de fins moins élevées, partout dans le monde<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.geo.unizh.ch/wgms/fog.html|titre=Home page|auteur=World Glacier Monitoring Service|consulté le=20 décembre 2005}}.</ref>. L'édition 1995-2000, rapporte des variations du point terminal des glaciers dans tous les glaciers des Alpes. Au cours de cette période, les six glaciers en France étaient en recul. Ces glaciers ont subi de nets reculs dans les années 1942 à 1953, suivis d'avancées jusqu'en 1980, puis à nouveau de reculs à partir de 1982. Par exemple, depuis 1870, le [[glacier d'Argentière]] a reculé de {{unité|1150|mètres}}. La mer de glace a perdu, en {{nombre|130|ans}}, 8,3 % de sa longueur, soit {{unité|1|km}}, et s'est amincie de 27 %, soit {{unité|150|m}}, dans sa section médiane. Le [[glacier des Bossons]] a reculé de {{unité|1200|mètres}} par rapport aux extensions observées au début du {{S-|XX|e}}.
 
La commune est encastrée entre deux massifs montagneux, celui des aiguilles Rouges au nord et celui du Mont-Blanc au sud, qui figurent tous deux en grande partie sur son territoire, notamment la plupart des sommets de plus de {{unité|4000|mètres}} du [[massif du Mont-Blanc]]: les [[Grandes Jorasses]], la [[dent du Géant]], le [[mont Blanc du Tacul]] et l’[[aiguille Verte]].
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* [[Philippe Gaussot]] (1911-1977) — Photographe, écrivain, journaliste au [[Dauphiné libéré]], témoin et chroniqueur de la vie chamoniarde de 1945 à 1977.
* [[Paul Payot]] (1912-1977) — Ce Chamoniard fut un grand photographe mais aussi un cinéaste. Il se distingua également grâce à sa plume en tant qu’écrivain.
* [[Gaston Rébuffat]] (1921-1985) — alpiniste auteur de nombreuses [[Première ascension|{{Citation|premières}}]] dans le massif et guide de haute montagne qui intègre, fait rare, la Compagnie des Guides de Chamonix en 1945 bien que n'étant pas natif de cette commune et originaire de Marseille.
* [[James Couttet]] (1921-1997) — Ce fut un grand skieur alpin français. Il remporta notamment le titre de champion du monde de descente en 1938 à l'âge de {{nombre|16|ans}} et demi.
* [[Jean Baghe]] (1927-1992), natif, militant ouvrier, chrétien et socialiste de la vallée de la Maurienne.
* [[René Desmaison]] (1930-2007) — guide de haute montagne, professeur d'alpinisme à l'[[École nationale des sports de montagne|ENSA]], auteur de nombreuses premières en alpinisme estival et hivernal dont l'ascension en janvier 1968 du {{Citation|Linceul}} ([[Grandes Jorasses]]) avec Robert Flematti, et retransmise, grâce à l'emport de deux postes émetteurs, à la radio en direct sur les ondes de RTL.
* [[Charles Bozon]] (1932-1964) — Alpiniste et important skieur alpin, il obtint la médaille d’or en slalom aux championnats du monde de 1962 à Chamonix.
* [[Gérard Devouassoux]] (1940-1974) — Célèbre alpiniste, il s’illustra en tant qu’auteur de plusieurs premières comme l’hivernale de la face nord du Dru.
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{{Palette|Ville organisatrice des Jeux olympiques d'hiver|Vallée de Chamonix|Ville alpine de l'année|Villages de Chamonix-Mont-Blanc}}
{{Portail|Chamonix-Mont-Blanc|communes de France|sports d'hiver|Alpes|Savoie|Jeux olympiques}}
{{Article de qualité|oldid=29806613|date=26 mai 2008}}
 
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