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« Nouveau Parti anticapitaliste » : différence entre les versions

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| logo-taille = 150
| dénomination chef = Porte-paroles
| chef = [[Christine Poupin]]<br>Pauline Salingue<br>[[Philippe Poutou]]<br>Pauline Salingue<br>[[Olivier Besancenot]]
| fondation = {{Date|5|février|2009}}
| scission dans = [[Convergences et alternative|C&A]] <small>(2011)</small><br>
[[Révolution permanente (parti politique)|RP]] <small>(2021)</small>
| siège = 2 rue Richard-Lenoir, 93100 [[Montreuil (Seine-Saint-Denis)|Montreuil]]
| positionnement = [[Extrême gauche]]<ref>{{Lien web |langue=en |titre=European Social Survey. Appendix A3 political parties |url=http://www.europeansocialsurvey.org/docs/round8/survey/ESS8_appendix_a3_e01_0.pdf |site=europeansocialsurvey.org |date=2016 |consulté le=28 janvier 2018}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=NPA |url=https://www.francetvinfo.fr/politique/npa/ |site=[[France Info (offre globale)|Franceinfo]] |consulté le=2017-05-28}}.</ref>{{,}}<ref name="march">{{Ouvrage |prénom1=Luke |nom1=March |titre=Contemporary Far Left Parties in Europe |sous-titre=From Marxism to the Mainstream? |lieu=Berlin |éditeur=[[Fondation Friedrich-Ebert|Friedrich-Ebert-Stiftung]] |année=2008 |pages totales=20 |passage=3 |isbn=978-3-86872-000-6 |lire en ligne=http://library.fes.de/pdf-files/id/ipa/05818.pdf}}.</ref>
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{{Sommaire|niveau=3}}
 
== Historique ==
== Fondements idéologiques ==
=== Processus de fondation ===
[[Fichier:2010-10-02 manifestation Paris 1.jpg|thumb|Lors d'une manifestation contre la [[réforme des retraites en France en 2010|réforme des retraites]] en octobre 2010 à Paris.]]
{{Section trop longue|date=janvier 2019}}
Lors de son congrès de fondation, le NPA précise ses fondements idéologiques, expliquant en préambule que « la seule réponse à la crise globalisée du [[capitalisme]], le combat dont dépend l’avenir de l’[[humanité]], c’est le combat pour un socialisme du {{s-|xxi|e}}, démocratique, écologique et féministe »<ref name="Huff6578072">{{Lien web |titre=NPA recherche anciens militants: où sont-ils partis? Au Front de Gauche mais pas que |url=https://www.huffingtonpost.fr/2015/01/30/npa-anciens-militants-partis-front-gauche-pas-que_n_6578072.html |site=Le Huffington Post |date=2015-01-30 |consulté le=2019-01-27}}.</ref>{{,}}<ref name="principes_fondateurs">[http://www.npa2009.org/content/principes-fondateurs-du-nouveau-parti-anticapitaliste-adopt%C3%A9s-par-le-congr%C3%A8s Principes fondateurs du Nouveau Parti Anticapitaliste], adoptés par son congrès de fondation</ref>.
{{section à sourcer|date=janvier 2019}}
=== Renversement révolutionnaire du capitalisme ===
Le NPA prône une orientation [[révolution]]naire visant le renversement de l'[[État]], considérant qu'il « n’est pas possible de mettre l'État et les institutions actuelles au service d’une transformation politique et sociale » et que celles-ci « doivent être renversées pour fonder de nouvelles institutions au service et sous le contrôle des travailleurs et de la population ».
 
==== De mai à septembre 2007 : annonce et réunions publiques ====
Il souhaite « en finir avec l'exploitation, donc avec la [[propriété privée]] des principaux moyens de production, d'échange et de communication », fondement du [[capitalisme]], à laquelle il oppose « la démocratie des producteurs/trices associé-e-s décidant librement et souverainement quoi produire, comment et à quelles fins »<ref name="principes_fondateurs" />. Le NPA veut augmenter les petits salaires en ponctionnant les {{nombre|100|milliards}} de bénéfices annuels des entreprises du [[CAC 40]], passées sous le contrôle de l'état. Le NPA n'est pas pour une nationalisation de toutes les entreprises, et se déclare prêt à soutenir les petites exploitations agricoles, les petits commerces et les « PME indépendantes ». Le NPA prône la réunification de toutes les banques dans un pôle public, géré non pas par l'État, mais par ses salariés et les usagers<ref name="Figaro">{{Article |titre=NPA : la France telle quela rêve Olivier Besancenot |périodique=FIGARO |date=2009-02-05 |lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/politique/2009/02/05/01002-20090205ARTFIG00004-npa-la-france-telle-que-la-reve-olivier-besancenot-.php |consulté le=2018-03-29}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Les trois contradictions de Besancenot, par Henri Weber |url=https://www.lemonde.fr/idees/article/2009/02/06/les-trois-contradictions-de-besancenot-par-henri-weber_1151765_3232.html |site=[[Le Monde|Le Monde.fr]] |consulté le=2018-03-29}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=AFP: Avec le NPA, Besancenot veut "changer le monde avant qu'il ne nous écrase" |url=https://web.archive.org/web/20081212043000/http://afp.google.com/article/ALeqM5hsKRsMF3LOdECQF_v2mwkt9br8sA |date=2008-12-12 |consulté le=2018-03-29}}.</ref>.
À l'issue de l'[[Élection présidentielle française de 2007|élection présidentielle de 2007]] où [[Olivier Besancenot]] réunit sur son nom {{unité|1498581|voix}}, la [[Ligue communiste révolutionnaire|LCR]] annonce la volonté de créer « un nouveau parti [[anticapitalisme|anticapitaliste]] » implanté dans la jeunesse, les entreprises, les services publics, les quartiers populaires. Elle propose ainsi à tous les « [[Anticapitalisme|anticapitalistes]] » de se rassembler pour construire les mobilisations qui, pour elle, doivent préparer un changement radical, [[révolution]]naire, de la [[Société (sciences sociales)|société]].
 
Les échéances de la constitution de ce parti sont fixées lors de la réunion de {{date-|juin 2007}} de la direction nationale de la LCR. Ce projet se distingue sur la plupart des points de celui du « parti anticapitaliste stratégiquement non délimité » des [[années 1990]]. Le moteur principal de la construction de ce parti est la Ligue communiste révolutionnaire.
=== Démocratie autogestionnaire et libertés individuelles ===
Il s'oppose aux régimes de l'ex-[[Bloc de l'Est]], qu'il qualifie de « dictatures bureaucratiques », et soutient que « les libertés démocratiques qui ont pu être conquises sous le régime capitaliste seront consolidées et développées ». Le NPA milite pour la suppression du [[Sénat (France)|Sénat]], l'interdiction du cumul des mandats, une rotation obligatoire des mandats, la limitation des pouvoirs du chef de l'état et une [[démocratie directe]], notamment avec l'usage plus fréquent du [[référendum]]. Le NPA propose que le salaire des élus soit égal au salaire moyen de la population ({{unité|1800|euros}} en 2009)<ref name="Figaro" />.
 
La LCR estime que ce nouveau parti doit :
=== Prise de position / controverses ===
* défendre un programme anticapitaliste dans les luttes sociales et aux élections
==== Soutien au LKP pendant la grève générale des Antilles ====
* se situer dans une indépendance stricte vis-à-vis du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] (PS) et refuser de gérer les institutions avec celui-ci, tout en centrant son activité sur la « [[lutte des classes]] », et la mobilisation sociale et politique
Dès le début de la [[grève générale en Guyane et aux Antilles françaises en 2008-2009|grève générale aux Antilles en 2008-2009]]<ref>Déclaration d'Olivier Besancenot, le 26 janvier 2009, à quelques semaines du congrès de fondation du NPA : [http://www.lcr-rouge.org/spip.php?article2923]</ref>, le NPA a affirmé son soutien au [[Liyannaj Kont Pwofitasyon|LKP]], le présentant comme « un exemple à suivre et à méditer », et préconisant l'émergence de collectifs autonomes locaux « partout en France »<ref name="figaroLKP">{{Lien web |titre=Besancenot: le LKP, |url=https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/03/14/01011-20090314FILWWW00595-besancenot-le-lkp-exemple-a-suivre.php |site=Le Figaro.fr |date=2009-03-14 |consulté le=2020-09-25}}.</ref>. Dans un entretien accordé au ''[[Le Journal du dimanche|JDD]]'', [[Olivier Besancenot]] qualifie [[Élie Domota]], porte-parole du LKP, de « grande figure », qui « a fait un sans-faute ». « Au-delà de l'histoire coloniale, tout le monde a un point commun avec eux, c'est la spoliation, la profitation comme ils disent [...] Il faudrait faire des collectifs contre la profitation partout en France »<ref name="figaroLKP" />. Olivier Besancenot se rend en [[Guadeloupe]] au plus fort de la grève, sur invitation du LKP, et à nouveau lors de manifestations du {{date-|1 mai 2009}}<ref>{{Article |titre=Guadeloupe : derrière la manifestation, des questions entières sur l'avenir |périodique=Le Monde.fr |date=2009-05-02 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2009/05/02/en-guadeloupe-un-1er-mai-marque-par-la-desillusion_1188030_823448.html |consulté le=2020-09-25}}.</ref>.
* tisser des liens internationaux avec toutes les organisations défendant des perspectives similaires.
 
À partir de {{date-|septembre 2007}}, des réunions publiques sont organisées dans les villes, entreprises et universités de France afin de discuter des modalités de ce nouveau parti avec tous ceux, individuels, équipes militantes, courants politiques, pouvant être intéressés.
==== Relations avec le PS ====
Selon le magazine ''[[Marianne (magazine)|Marianne]]'', le Nouveau Parti anticapitaliste serait l'« allié objectif » du [[Nicolas Sarkozy|sarkozisme]] puisqu'il s'oppose au [[parti socialiste (France)|parti socialiste]] sur son programme pas assez à gauche selon le NPA et ses alliances fréquentes avec des partis centristes, au point de refuser toute alliance de gestion avec le [[Parti socialiste (France)|PS]], empêchant donc l'union de la gauche ce qui, selon le magazine, affaiblit électoralement le [[Parti socialiste (France)|PS]] et la gauche. Selon le journal ''[[Le Monde]]'', le président [[Nicolas Sarkozy]] aurait ainsi expliqué à [[François Hollande]] dans l'avion de retour de [[Beyrouth]], le {{Date|7|juin|2008}} : « La droite a mis vingt ans à régler le problème de l'extrême droite, aujourd'hui, c'est à votre tour ! »<ref>{{Lien brisé |url=http://www.marianne2.fr/Besancenot,-un-Le-Pen-de-gauche-_a88466.html |titre=« Besancenot, un Le Pen de gauche ? » |consulté le=2017-05-17}}, pour la version moins édulcorée : « Vous nous avez bien emmerdés avec Le Pen pendant des années, maintenant on va vous niquer avec Besancenot. ». Source : ''[[Le Canard enchaîné]]'', {{Date|18|juin|2008}}.</ref>.
 
==== Janvier 2008 : congrès national de la LCR ====
Le NPA et [[Olivier Besancenot]] considèrent que la situation de la [[Gauche (politique)|gauche]] en France est due au « [[social-libéralisme]] » du PS, et à son abdication face à la politique de Sarkozy dans les luttes. Olivier Besancenot remarquant à cette occasion que « ceux qui à gauche aident le plus la droite c'est, ''a priori'', ceux qui ne s'y opposent pas » alors que le PS a constitué un groupe de travail pour « étudier » son ascension<ref>{{Lien web |titre=« Besancenot veut “un prolongement politique aux résistances sociales” » |url=https://fr.news.yahoo.com/afp/20080627/tpl-partis-lcr-prev-ee974b3.html |site=news.yahoo.com}}.</ref>.
Lors du congrès national de {{date-|janvier 2008}} de la LCR, trois plates-formes (A, B et C) s'expriment sur ce projet.
 
Celui-ci entérine avec 83 % des voix l'orientation de la plate-forme A, pour qui le Nouveau Parti anticapitaliste doit être lancé par un processus de réunions locales aboutissant à la création de « comités pour un nouveau parti », pour être centralisés au niveau national en {{date-|juin 2008-}}, lors d'une rencontre nationale rassemblant les délégués de ces comités.
Lors des élections législatives de 2022, Mais l'adhésion du PS à la [[Nouvelle Union populaire écologique et sociale]] est une ligne rouge pour le NPA, qui se retire du cadre de discussion sur le programme et la répartition des circonscriptions.
 
Cette rencontre nationale a pour objectif de mettre en place un « comité d'animation » autonome par rapport à la LCR, pour animer le processus constituant jusqu'au congrès de fondation.
==== Lutte contre l'islamophobie ====
Majoritairement, le NPA, comme d'autres partis d'extrême gauche, voit dans les immigrés musulmans une composante du prolétariat qu'il convient de défendre<ref name="lepoint20170125">{{Lien web |prénom=Clément |nom=Pétreault |titre=Vis-à-vis de l'islam, la nouvelle guerre des gauches |url=https://www.lepoint.fr/politique/l-extreme-gauche-aussi-se-dechire-autour-de-l-islam-25-01-2017-2100075_20.php |site=Le Point |date=2017-01-25 |consulté le=2021-03-12}}</ref>. Un certain nombre de militants appelle à faire de la lutte contre l'[[islamophobie]] « une véritable priorité »<ref name="lepoint20170125" />. Selon [[Christophe Bourseiller]], spécialiste de l'extrême-gauche et professeur à [[Institut d'études politiques de Paris|Sciences Po]], ces militants, partant du constat que les masses d'origine maghrébine sont tentées par l'[[islamisme]], ont la tentation « de se rapprocher des religieux les plus « sociaux », comme les [[Frères musulmans]] »<ref name="lepoint20170125" />. Une polémique intervient pendant la campagne pour les élections régionales de 2010 à propos de la présence en position inéligible sur sa liste de [[Vaucluse (département)|Vaucluse]], d'Ilham Moussaïd, une femme de {{nombre|21|ans}} portant un [[Voile (vêtement)|voile]]<ref>{{Lien web |titre=Tout voile dehors |url=http://www.liberation.fr/politiques/0101619979-tout-voile-dehors |site=[[Libération (journal)|Libération.fr]] |date=18 février 2010 |consulté le=2016-04-24}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Le NPA présente une candidate voilée |url=http://www.lefigaro.fr/politique/2010/02/02/01002-20100202ARTFIG00688-le-npa-presente-une-candidate-voilee-.php |site=[[Le Figaro]] |date=2 février 2010 |consulté le=2016-04-24}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Candidate voilée du NPA : la polémique continue |url=http://www.paris-normandie.fr/index.php/cms/13/article/303666/Candidate_voilee_du_NPA___la_polemique_continue |site=[[Paris-Normandie]] |date=8 février 2010 |consulté le=2016-04-24}}.</ref>. En réponse, le NPA « dénonce le flot haineux et hypocrite provenant de l'extrême droite, de l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]], ou du [[Parti socialiste (France)|PS]] voire du [[Parti de gauche (France)|PG]] et du [[Parti communiste français|PCF]] » et « confirme que le débat sur « religion et émancipations », prévu avant cette campagne politico-médiatique, aura lieu lors du prochain congrès du parti<ref name="Communiqué CE du 8 février 2010">[http://www.npa2009.org/content/d%C3%A9claration-du-comit%C3%A9-ex%C3%A9cutif-national-du-npa-8-f%C3%A9vrier-2010 Déclaration du Comité exécutif national du NPA], 8 février 2010, sur le site du NPA.</ref>.
 
Les comités sont constitués de tout individu, équipe militante, courant politique, pouvant être intéressé par ce nouveau parti et ses trois délimitations fixées, notamment l’indépendance stricte vis-à-vis du Parti socialiste. Ils ont pour objectif de discuter du programme, du fonctionnement et de l’orientation du nouveau parti.
==== Indépendance de la Guyanne et de la Nouvelle-Calédonie ====
Lors des [[Élection présidentielle française de 2017|élections présidentielles françaises de 2017]] et [[Élection présidentielle française de 2022|2022]], Phillipe Poutou, candidat désigné par le parti, se distingue des autres candidats au sujet des [[France d'outre-mer|territoires ultramarins français]], en déclarant explicitement souhaiter accorder l'indépendance aux populations qui le désirent, comme celles de [[Guyane]] ou de [[Nouvelle-Calédonie]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Présidentielle 2022 : "On fait gaffe, à ne pas être comme les autres candidats, qui vont parader dans les anciennes colonies"<!--sic pour la typo--> explique Philippe Poutou|url=https://la1ere.francetvinfo.fr/outre-mer-2022-on-fait-gaffe-a-ne-pas-etre-comme-les-autres-candidats-qui-vont-parader-dans-les-anciennes-colonies-1256399.html |site=La Première}}.</ref>.
 
Pour les plates-formes B et C (respectivement 14 % et 3 %), le nouveau parti ne doit pas se définir comme anticapitaliste et révolutionnaire, et doit s'adresser à l'ensemble des courants [[Gauche antilibérale|antilibéraux]] — les révolutionnaires devant seulement constituer un des courants dans le nouveau parti. Pour ces plates-formes, il faut donc plutôt chercher à négocier un accord « par le haut » avec les directions d'autres courants constitués de la gauche antilibérale par exemple des courants du [[Parti communiste français|PCF]] ou des courants minoritaires du [[Parti socialiste (France)|PS]] comme [[Pour la République sociale|PRS]]<ref>Courant de [[Jean-Luc Mélenchon]], à l'origine de la création du [[Parti de gauche (France)|Parti de gauche]] (PG) l'année suivante.</ref> pour la B, ou les collectifs antilibéraux pour la C. Cette ligne implique alors de mettre de côté la question d'indépendance vis-à-vis du Parti socialiste.
==== Conflit israélo-palestinien ====
 
Le {{date-|19 juillet 2014}}, le parti contourne l'interdiction de manifester, en participant à l'organisation d'une manifestation de soutien à [[Gaza]] qui provoque des accrochages<ref>{{Lien web |titre=Manifestation pro-palestinienne interdite à Paris : la mise en garde de Hollande |url=http://www.leparisien.fr/paris-75/manifestation-pro-palestinienne-a-paris-le-prefet-de-police-appelle-au-calme-19-07-2014-4013255.php |site=[[Le Parisien|leparisien.fr]] |date=19 juillet 2014 |consulté le=29 septembre 2015}}.</ref>. Pour [[Laurent Bouvet (politologue)|Laurent Bouvet]], l'un des fondateurs du [[Printemps républicain]], commentant la lutte du NPA concernant [[Droit des peuples à disposer d'eux-mêmes|l'autodétermination du peuple palestinien]], « certains (''sic'') considérations [[antisémitisme|antisémites]] naissent du croisement entre [[antisionisme]] et [[anticapitalisme]] » sur le socle d'un combat où les [[Palestiniens]] sont présentés comme le symbole du [[Colonies israéliennes|peuple opprimé]]<ref name="Bouvet20140724">{{Lien web |titre=Extrême-gauche et Islam : une alliance contre-nature ? |url=http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2014/07/23/31001-20140723ARTFIG00311-extreme-gauche-et-islam-une-alliance-contre-nature.php |site=[[le Figaro|lefigaro.fr]] |date=24 juillet 2014 |consulté le=29 septembre 2015}}.</ref>.
Au cours des mois suivants, des comités pour la construction du nouveau parti sont mis en place dans de nombreuses villes, conformément à l'orientation majoritaire de la plate-forme A.
 
==== Juin 2008 : réunion nationale des comités ====
Lors de la réunion nationale des comités des {{date-|28|juin|2008-}} et {{Date-|29|juin|2008}}, 300 comités, dont 50 « comités jeunes », envoient 900 à {{unité|1000|délégués}} de tout le pays. Les comités regroupent à ce moment-là environ {{unité|10000|personnes}}, dépassant largement les {{unité|3500|militants}} revendiqués de la LCR et des [[Jeunesses communistes révolutionnaires|JCR]]<ref>{{Lien web |titre=Besancenot et “l'acte fondateur” des anticapitalistes |url=http://www.liberation.fr/politiques/010130269-besancenot-et-l-acte-fondateur-des-anticapitalistes |site=[[Libération (journal)|Libération]] |date=28 juin 2008}}.</ref>.
 
Lors de cette réunion, les délégués des comités rédigent un appel national précisant les contours du nouveau parti, qu'ils souhaitent « [[Anticapitalisme|anticapitaliste]], [[Internationalisme|internationaliste]], [[Antiracisme|antiraciste]], [[écologisme|écologiste]], [[Féminisme|féministe]], révolté par toutes les [[discrimination]]s ».
 
Ils désignent également un « Comité d'animation national » (CAN) d'environ {{nombre|70|personnes}}, dont 20 issues de la LCR. Ce comité sert à piloter le passage au nouveau parti et permettre aux comités de prendre leur indépendance vis-à-vis de la direction de la LCR.
 
Le comité d'animation comprend également des représentants des deux autres groupes nationalement constitués participant au processus en tant qu'observateurs : la [[fraction L'Étincelle]] de [[Lutte ouvrière]] (LO) et la Gauche révolutionnaire.
 
==== Novembre 2008 : deuxième rencontre nationale des comités ====
La deuxième rencontre nationale des comités se tient les {{date-|8|novembre-|2008-}} et {{date-|9|novembre|2008}}, et regroupe des représentants des différents comités locaux afin de travailler sur les textes du congrès de fondation.
 
Elle est précédée par une réunion nationale des comités « Jeunes » les {{date-|18|octobre-|2008-}} et {{date-|19|octobre|2008}}.
 
==== Février 2009 : congrès de fondation ====
[[Fichier:Olivier Besancenot - Photothèque Rouge-JMB - 2006-09-25 p3.jpg|thumb|redresse|[[Olivier Besancenot]], porte-parole du NPA de 2009 à 2011.]]
 
Le congrès de fondation du NPA se tient du 6 au {{date-|8 février 2009}}<ref>Initialement prévu le dernier week-end de janvier 2009, il est repoussé en raison de l'appel intersyndical à manifester lancé pour le {{date|29|janvier|2009}} (source : [http://www.lexpress.fr/actualites/2/le-congres-du-npa-repousse-du-fait-de-la-greve-du-29-janvier_727931.html « Le congrès du NPA repoussé du fait de la grève du 29 janvier »], ''[[L'Express]]'', {{Date|23|décembre|2008}}).</ref>. Il revendique alors {{unité|9123|cartes}} de membres fondateurs<ref>[http://www.npa2009.org/content/lintroduction-du-congr%C3%A8s-par-myriam-duboz-can-sortant « L'introduction du congrès par Myriam Duboz (CAN sortant) »], site officiel du NPA.</ref>, soit trois fois les effectifs de la LCR<ref>{{Lien brisé |url=http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/politique/20090208.FAP3351/le_npa_elit_son_parlement.html |titre=« Le NPA élit son “parlement” »}}, ''[[L'Obs|Le Nouvel Observateur]]'', {{Date|8|février|2009}}.</ref>.
 
Lors de ce congrès de fondation, le nom de « Nouveau Parti anticapitaliste » (NPA) est définitivement adopté au second tour par 53 % des 595 délégués présents, préféré à « Parti anticapitaliste révolutionnaire » (PAR)<ref>[http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jTZE8JNaMO3sqGtvwA1hYDKAoxgw « Naissance officielle du Nouveau parti anticapitaliste de Besancenot »], dépêche AFP, {{Date|7|février|2009}}.</ref>, après avoir écarté les propositions « Parti de la gauche anticapitaliste » (PGA), « Parti anticapitaliste » (PA) et Agir (Alliance ou Alternative de la gauche internationaliste et révolutionnaire) au premier tour. Malgré cela, Olivier Besancenot confirme que l'option révolutionnaire reste d'actualité : « Le NPA n’est pas trotskiste uniquement. Il reprend toutes les traditions révolutionnaires, marxistes mais aussi libertaire »<ref>{{Lien brisé |url=https://www.tdg.ch/actu/monde/olivier-besancenot-option-revolutionnaire-reste-actuelle-2009-02-06 |titre=« Olivier Besancenot : “L’option révolutionnaire reste actuelle” » |consulté le=2017-05-17}}, ''La Tribune de Genève'', {{Date|6|février|2009}}.</ref>.
 
=== Depuis la fondation ===
==== Soutien au LKP pendant la grève générale des Antilles ====
Dès le début de la [[grève générale en Guyane et aux Antilles françaises en 2008-2009|grève générale aux Antilles en 2008-2009]]<ref>Déclaration d'Olivier Besancenot, le 26 janvier 2009, à quelques semaines du congrès de fondation du NPA : [http://www.lcr-rouge.org/spip.php?article2923]</ref>, le NPA a affirmé son soutien au [[Liyannaj Kont Pwofitasyon|LKP]], le présentant comme « un exemple à suivre et à méditer », et préconisant l'émergence de collectifs autonomes locaux « partout en France »<ref name="figaroLKP">{{Lien web |titre=Besancenot: le LKP, |url=https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/03/14/01011-20090314FILWWW00595-besancenot-le-lkp-exemple-a-suivre.php |site=Le Figaro.fr |date=2009-03-14 |consulté le=2020-09-25}}.</ref>. Dans un entretien accordé au ''[[Le Journal du dimanche|JDD]]'', [[Olivier Besancenot]] qualifie [[Élie Domota]], porte-parole du LKP, de « grande figure », qui « a fait un sans-faute ». « Au-delà de l'histoire coloniale, tout le monde a un point commun avec eux, c'est la spoliation, la profitation comme ils disent [...] Il faudrait faire des collectifs contre la profitation partout en France »<ref name="figaroLKP" />. Olivier Besancenot se rend en [[Guadeloupe]] au plus fort de la grève, sur invitation du LKP, et à nouveau lors de manifestations du {{date-|1 mai 2009}}<ref>{{Article |titre=Guadeloupe : derrière la manifestation, des questions entières sur l'avenir |périodique=Le Monde.fr |date=2009-05-02 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2009/05/02/en-guadeloupe-un-1er-mai-marque-par-la-desillusion_1188030_823448.html |consulté le=2020-09-25}}.</ref>.
 
En octobre 2023, alors que la grande majorité des partis politiques condamnent l’[[attaque du Hamas contre Israël]] qui fait plusieurs centaines de morts et des milliers de blessés, le NPA s’inscrit à rebours de la classe politique en publiant un communiqué pro-palestinien<ref name="fig20231009">{{Lien web |langue=fr|auteur= Paul Sugy|titre=Attaque contre Israël : le Parti des Indigènes adresse au Hamas sa «fraternité militante», le NPA appelle à l’intifada |url=https://www.lefigaro.fr/international/le-parti-des-indigenes-adresse-au-hamas-sa-fraternite-militante-le-npa-appelle-a-l-intifada-20231009 |site=Le Figaro |date=2023-10-09 |consulté le=2023-10-09}}</ref>. Il déclare notamment apporter « son soutien aux Palestiniens et aux moyens de lutte qu’ils ont choisis pour résister » et appelle à une nouvelle [[intifada]]<ref>{{Lien web |langue=français |titre=Attaque contre Israël : le Parti des Indigènes adresse au Hamas sa «fraternité militante», le NPA appelle à l’intifada |url=https://www.lefigaro.fr/international/le-parti-des-indigenes-adresse-au-hamas-sa-fraternite-militante-le-npa-appelle-a-l-intifada-20231009 |date=9 octobre 2023 |site=lefigaro.fr |consulté le=10 octobre 2023}}.</ref>. Par la suite, [[Olivier Besancenot]] précise néanmoins que « pas plus qu’hier nous ne faisons l’apologie des tueries de civils ou des kidnappings du Hamas que nous avons toujours condamnés »<ref name="Paris20231008">{{Lien web |langue=fr|auteur= |titre=Attaques du Hamas : le NPA accusé d’apologie du terrorisme après un communiqué pro-Palestinien |url=https://www.leparisien.fr/politique/attaques-du-hamas-le-npa-accuse-dapologie-du-terrorisme-apres-un-communique-pro-palestinien-08-10-2023-QBPS3TZ7HJHAJMZZ6E2X3FQ5HU.php |site=leparisien.fr |date=2023-10-08 |consulté le=2023-10-09}}</ref>. À la suite de cette prise de position pro-palestinienne, le sénateur [[Stéphane Le Rudulier]] ([[Les Républicains|LR]]) réclame la dissolution du NPA<ref>{{Lien web |langue=français |titre=Un sénateur LR demande la dissolution de La France insoumise |url=https://www.lefigaro.fr/politique/un-senateur-lr-demande-la-dissolution-de-la-france-insoumise-20231010 |date=10 octobre 2023 |site=lefigaro.fr |consulté le=10 octobre 2023}}.</ref>. Une enquête pour provocation aux actes terroristes et apologie est ouverte<ref>{{Lien web |langue=français |titre=Attaque du Hamas contre Israël : le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) visé par une enquête pour provocation aux actes terroristes et apologie |url=https://www.lindependant.fr/2023/10/10/attaque-du-hamas-contre-israel-le-nouveau-parti-anticapitaliste-npa-poursuivi-pour-provocation-aux-actes-terroristes-et-apologie-11509540.php |date=10 octobre 2023 |site=lindependant.fr |consulté le=10 octobre 2023}}.</ref>.
== Participation aux élections ==
=== Scrutins électoraux ===
==== Élections européennes de 2009 ====
{{Article détaillé|Élections européennes de 2009 en France}}
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Olivier Besancenot ne souhaitant pas être candidat à l'[[élection présidentielle française de 2012]]<ref>{{Lien web |titre=Olivier Besancenot ne sera pas candidat à la présidentielle |url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2011/05/05/olivier-besancenot-ne-sera-pas-candidat-a-la-presidentielle_1517521_823448.html |site=Lemonde.fr |date=5 mai 2011 |consulté le=5 mai 2011}}.</ref>, la conférence nationale des 25 et {{date-|26 juin 2011}} désigne [[Philippe Poutou]], ouvrier dans l'automobile, pour représenter le parti à la présidentielle<ref>{{Lien web |titre=Philippe Poutou placé pour succéder à Besancenot |url=http://www.liberation.fr/politiques/01012344768-philippe-poutou-place-pour-succeder-a-besancenot |site=Libération.fr |date=22 juin 2011 |consulté le=2016-01-25}}.</ref>.
 
Comme la LCR en 2007, le NPA éprouve des difficultés à réunir les 500 parrainages d'élus locaux pour valider la candidature de Philippe Poutou<ref>[http://www.npa2009.org/content/signatures-adresse-du-npa-aux-partis-politiques Signatures : adresse du NPA aux partis politiques], 27 janvier 2012, sur le site du NPA.</ref>. Le NPA dépose finalement 572 parrainages au conseil constitutionnel le {{date|16|mars|2012}}, validant ainsi la candidature de Philippe Poutou<ref>{{Lien web |titre=Philippe Poutou dépose 572 parrainages |url=https://www.liberation.fr/france/2012/03/16/philippe-poutou-depose-572-parrainages_803592 |site=Libération.fr |date=2012-03-16 |consulté le=2020-09-25}}.</ref>.

Au premier tour de l'élection présidentielle, Philippe Poutou obtient 1,15 % des suffrages.
 
Lors des élections législatives qui suivent, le NPA présente 339 candidats et soutient des candidats issus des [[Les Alternatifs|Alternatifs]], du Mouvement des objecteurs de croissance ou du Front de gauche. Aucun candidat du NPA n'est élu.
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==== Scrutins électoraux de 2015 ====
En 2015, le NPA compte {{unité|2100}} adhérents<ref name="Monde2015">{{Lien web |auteur=Olivier Faye |titre=Très mal en point, le NPA vit un congrès décisif |url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2015/01/29/tres-mal-en-point-le-npa-se-prepare-a-un-congres-decisif_4565874_823448.html |site=[[le Monde|lemonde.fr]] |jour=29 |mois=janvier |année=2015 |consulté le=31 janvier 2015}}.</ref>.
 
Le parti participe aux [[Élections départementales françaises de 2015|élections départementales de 2015]] dans cinq départements, à [[Lisieux]] ([[Calvados (département)|14]]), [[Bégard]] ([[Côtes-d'Armor|22]]), [[Carhaix-Plouguer|Carhaix]] ([[Finistère|29]]), à [[Saint-Gaultier]] ([[Indre (département)|36]]), et dans le [[Jura (département)|Jura]]. Les résultats ne permettent pas au NPA d'avoir des élus.
 
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Le NPA réuni en conférence nationale les 19 et {{date-|20 mars 2016}}, les 150 délégués qui désignent [[Philippe Poutou]] comme candidat à l'[[élection présidentielle française de 2017|élection présidentielle de 2017]]<ref>{{Article |titre=Philippe Poutou (NPA) candidat à la présidentielle : « Le plus simple, c’est que ce soit moi qui y retourne » |périodique=Le Monde.fr |date=2016-03-20 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2016/03/20/npa-philippe-poutou-de-nouveau-candidat-a-la-presidentielle_4886669_823448.html |consulté le=2020-09-25}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Jim Jarrassé |titre=Philippe Poutou à nouveau candidat du NPA à la présidentielle |url=https://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2016/03/20/25001-20160320ARTFIG00136-philippe-poutou-a-nouveau-candidat-du-npa-a-la-presidentielle.php |site=Le Figaro.fr |date=2016-03-20 |consulté le=2020-09-25}}.</ref>. Le NPA recueille 573 parrainages sur les 500 nécessaires, ce qui lui permet de se présenter à l'élection présidentielle<ref>{{Lien web |titre=Onze candidats sont en lice pour l'élection présidentielle |url=https://www.francetvinfo.fr/elections/presidentielle-jacques-cheminade-jean-lassalle-et-philippe-poutou-ont-obtenu-leurs-500-parrainages-decouvrez-la-liste-officielle-des-11-candidats-a-l-elysee_2103479.html |site=Franceinfo |date=2017-03-18 |consulté le=2020-09-25}}.</ref>. [[Philippe Poutou]] recueille 1,09 % des voix, soit {{unité|394505|électeurs}}, au {{1er}} tour de l'élection présidentielle. Les dépenses de campagne du NPA pour l'élection présidentielle sont de {{unité|782448|€}}<ref>{{Lien web |titre=Quel candidat a dépensé le plus pendant la campagne présidentielle? |url=https://www.huffingtonpost.fr/2017/08/08/quel-candidat-a-depense-le-plus-pendant-la-campagne-presidentiel_a_23070311/ |site=Le HuffPost |date=2017-08-08 |consulté le=2020-09-25}}.</ref>.
 
Lors des [[Élections législatives françaises de 2017|élections législatives]], le NPA fait une proposition d'alliance avec [[Lutte ouvrière]], que ce dernierLO refuse<ref>{{Lien web |titre=Le NPA tend la main à Lutte ouvrière pour les législatives |url=http://www.liberation.fr/elections-presidentielle-legislatives-2017/2017/05/11/le-npa-tend-la-main-a-lutte-ouvriere-pour-les-legislatives_1568865 |site=[[libération (journal)|liberation.fr]] |date=le 11 mai 2017}}.</ref>. Il présente finalement 50 candidats sur les 577 circonscriptions en lice<ref>{{Lien web |titre=Législatives : le seul candidat NPA des Yvelines, c’est sur la circonscription de Hamon |url=http://www.leparisien.fr/trappes-78190/legislatives-le-seul-candidat-npa-des-yvelines-c-est-sur-la-circonscription-de-hamon-18-05-2017-6961248.php |site=[[le Parisien|leparisien.fr]] |date=18 mai 2017}}.</ref>. Aucun candidat n'est élu.
 
==== Crise interne et scission de 2021 ====
Au congrès de 2018, la direction du NPA, héritière de la LCR, obtient une majorité relative. Elle est dès lors la cible d'importantes critiques internes, qui l'accusent de trop vouloir se rapprocher du parti [[La France insoumise]] de [[Jean-Luc Mélenchon]] et de s'éloigner de la « pureté révolutionnaire » au profit d'un simple [[réformisme]]<ref>{{Lien web|auteur=Sylvia Zappi|titre=Le Nouveau Parti anticapitaliste menacé d’implosion|jour=27|mois=juillet|année=2020|url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/07/27/le-nouveau-parti-anticapitaliste-menace-d-implosion_6047379_823448.html|site=[[Le Monde]]|consulté le=11 juin 2021}}.</ref>.
 
==== Scrutins électoraux de 2019 ====
Après l’échec de négociations avec Lutte ouvrière, le parti ne se présente pas aux [[Élections européennes de 2019 en France|élections européennes de 2019]] faute de moyens financiers<ref>{{Lien web |titre=Européennes : faute de moyens, le NPA ne présentera pas de liste |url=https://www.lexpress.fr/actualite/politique/europeennes-faute-de-moyens-le-npa-ne-presentera-pas-de-liste_2069522.html |site=[[L'Express]] |jour=26 |mois=mars |année=2019 |consulté le=14 avril 2019}}.</ref>.
 
Le NPA présente des listes aux [[Élections municipales françaises de 2020|élections municipales de 2020]]. Au scrutin [[élections municipales de 2020 à Bordeaux|à Bordeaux]], une liste d'alliance avec La France insoumise conduite par [[Philippe Poutou]] se qualifie au second tour et remporte trois sièges au conseil municipal<ref>{{Article|langue=fr|titre=A Bordeaux, l’extrême gauche municipale règle ses comptes|périodique=Le Monde.fr|date=2022-01-05|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/01/05/a-bordeaux-l-extreme-gauche-municipale-regle-ses-comptes_6108316_823448.html|consulté le=2022-12-12}}</ref>. Le NPA ne présente pas de candidats pour les [[Élections régionales françaises de 2021|élections régionales de 2021]] en raison d'un manque de moyens<ref>{{Lien web |auteur institutionnel=BFM TV |titre=Besancenot: le NPA "n'a pas les moyens" de se présenter aux régionales |url=https://www.dailymotion.com/video/x3d2vlu |site=dailymotion.com |consulté le=2021-05-04}}.</ref>{{refins}}. Cependant, des militants du NPA « en luttes » se présentent [[Élections régionales de 2021 en Nouvelle-Aquitaine|en Nouvelle-Aquitaine]] au côté de La France insoumise ; cette liste n'est pas soutenue par l'instance nationale du parti et certains courants (Anticapitalisme & Révolution, [[Fraction L'Étincelle|L'Étincelle]] et Démocratie révolutionnaire) appellent à voter pour la liste présentée par [[Lutte ouvrière]]<ref>{{Lien web |titre=Révolution Permanente quittent Bordeaux en Lutte |url=http://www.revolutionpermanente.fr/Les-militants-du-NPA-Revolution-Permanente-quittent-Bordeaux-en-Lutte |site=revolutionpermanente.fr |consulté le=2021-05-04}}.</ref>{{refins}}.
==== Élections municipales de 2020 ====
Le NPA présente des listes aux [[Élections municipales françaises de 2020|élections municipales de 2020]]. Au scrutin [[élections municipales de 2020 à Bordeaux|à Bordeaux]], une liste d'alliance avec La France insoumise conduite par [[Philippe Poutou]] se qualifie au second tour et remporte trois sièges au conseil municipal<ref>{{Article|langue=fr|titre=A Bordeaux, l’extrême gauche municipale règle ses comptes|périodique=Le Monde.fr|date=2022-01-05|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/01/05/a-bordeaux-l-extreme-gauche-municipale-regle-ses-comptes_6108316_823448.html|consulté le=2022-12-12}}</ref>. Au scrutin [[Élections municipales de 2020 à Toulouse|à Toulouse]], le NPA présente une liste pour une rupture anticapitaliste, mais ne remporte aucun siège.<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Toulouse. NPA : "Pour une rupture anticapitaliste" |url=https://www.ladepeche.fr/2020/01/30/pour-une-rupture-anticapitaliste,8697442.php |site=La depeche |date=30-01-2020 |consulté le=29-10-2023}}</ref>
 
La branche la plus à gauche du parti {{incise|le [[Révolution permanente (parti politique)|Courant communiste révolutionnaire]] (dit « Révolution permanente »), qui a obtenu 11,05 % lors du congrès de 2018}} annonce en {{date-|avril 2021}} la « pré-candidature » de leur militant [[Anasse Kazib]]. Cette action amplifie les clivages. Deux mois plus tard, {{Unité|296|militants}} du courant annoncent leur départ du NPA, se plaignant d'un {{Citation|long processus d'exclusion}} et dénonçant une ligne politique {{citation|droitière}}<ref>{{Lien web|titre=Le NPA d'Olivier Besancenot au bord de la scission|jour=21|mois=avril|année=2021|url=https://www.lalettrea.fr/action-publique_partis-et-elections/2021/04/21/le-npa-d-olivier-besancenoLt-au-bord-de-la-scission,109659647-brl|site=[[La Lettre A]]|consulté le=26 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="départ CCR Marianne">{{Lien web|titre=Scission au NPA : la direction accusée de « droitiser » le parti|jour=11|mois=juin|année=2021|url=https://www.marianne.net/politique/gauche/scission-au-npa-la-direction-accusee-de-droitiser-le-parti|site=[[Marianne (magazine)|Marianne]]|consulté le=11 juin 2021}}.</ref>. La direction du NPA indique : {{citation|Ils avaient un pied dedans et un pied dehors. Ils avaient leur propre média, leur organisation étudiante ([[Le Poing Levé]]) et leur organisation féministe ([[Du Pain et des Roses]]) dont les interventions n’étaient pas discutées en notre sein<ref>{{Lien web |auteur=[[Abel Mestre]] |titre=Scission ou exclusion ? Le NPA secoué par une importante crise interne |url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/06/12/scission-ou-exclusion-le-npa-secoue-par-une-importante-crise-interne_6083861_823448.html |date=12 juin 2021 |site=lemonde.fr |consulté le=20 juillet 2021}}.</ref>.}} Pour ''[[Marianne (magazine)|Marianne]]'', {{citation|la candidature d'Anasse Kazib illustre les tiraillements dans les milieux militants d'extrême gauche entre la ligne marxiste révolutionnaire historique et les influences [[Études décoloniales|décoloniales]] ou [[Intersectionnalité|intersectionnelles]], plus récentes et qui ne font plus de la [[lutte des classes]] leur principal moteur<ref>{{Lien web |titre=Présidentielle 2022 : Anasse Kazib, candidat "marxiste" et adoubé par les décoloniaux |url=https://www.marianne.net/politique/gauche/presidentielle-2022-anasse-kazib-candidat-marxiste-et-adoube-par-les-decoloniaux |date=6 juillet 2021 |site=marianne.net |consulté le=20 juillet 2021}}.</ref>.}}
==== Élections régionales de 2021 ====
Le NPA se présente divisé aux [[Élections régionales françaises de 2021|élections régionales de 2021]]. Les militants du NPA « en luttes » se présentent [[Élections régionales de 2021 en Nouvelle-Aquitaine|en Nouvelle-Aquitaine]] au côté de La France insoumise. [[Élections régionales de 2021 en Occitanie|En Occitanie]], les militants du NPA se présentent aux côtés de la France insoumise sur la liste ''Occitanie populaire''. Ces listes ne sont pas soutenue par l'instance nationale du parti et certains courants (Anticapitalisme & Révolution, [[Fraction L'Étincelle|L'Étincelle]] et Démocratie révolutionnaire) appellent à voter pour la liste présentée par [[Lutte ouvrière]]<ref>{{Lien web |titre=Révolution Permanente quittent Bordeaux en Lutte |url=http://www.revolutionpermanente.fr/Les-militants-du-NPA-Revolution-Permanente-quittent-Bordeaux-en-Lutte |site=revolutionpermanente.fr |consulté le=2021-05-04}}.</ref>{{refins}}.
 
==== Scrutins électoraux de 2022 ====
Ligne 120 ⟶ 147 :
 
Par la suite, après des négociations, le NPA choisit de ne pas rejoindre la [[Nouvelle Union populaire écologique et sociale]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Elections législatives : le NPA ne rejoint pas la Nupes |url=https://www.francetvinfo.fr/elections/legislatives/elections-legislatives-le-npa-ne-rejoint-pas-la-nupes_5121658.html |site=Franceinfo |date=2022-05-06 |consulté le=2022-05-05}}</ref> en vue des [[Élections législatives françaises de 2022|législatives du mois de juin suivant]], arguant une insuffisance de l'offre de députés qui leur est faite (seulement 5 [[Circonscriptions législatives françaises|circonscriptions]], "dont aucune gagnable", selon leur communiqué), et l'obstacle moral de rejoindre une alliance comprenant le [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]], du fait de la ligne politique [[Social-démocratie|social-démocrate]] menée lors du mandat présidentiel de [[François Hollande]]. Malgré tout, ils annoncent appeler à voter pour les candidats de l'union de la gauche dans les circonscriptions où ils ne présenteront pas de candidat.
 
=== Résultats électoraux ===
==== ÉlectionsCrise présidentiellesinterne et scission de 2022 ====
Environ {{unité|2000|adhérents}} du NPA participent aux assemblée générales locales en amont du cinquième congrès<ref name="Libé 07012023">{{Lien web |auteur=Marceau Taburet |titre=Marginalisés, les partis d’extrême gauche cherchent l’étincelle |jour=07 |mois=janvier |année=2023 |url=https://www.liberation.fr/politique/marginalises-les-partis-dextreme-gauche-cherchent-letincelle-20230107_DSZTBMB7L5H2TEPNRGJ6XW5PBQ/ |site=[[Libération (journal)|Libération]] |consulté le= 9 janvier 2023 }}.</ref>. Lors de celui-ci, le parti explose définitivement. Une majorité relative, représentée par le texte de la « plateforme B » issu de la « [[:wikt:majo|majo]] », annonce au cours du congrès la rupture avec l’autre moitié du parti, représentée par la « plateforme C » déposée par les fractions « Anticapitalisme et révolution » (A&R) et « [[Fraction L'Étincelle|L'Étincelle]] » et soutenue par « Socialisme ou barbarie » et « Démocratie révolutionnaire ». Parmi les points de rupture principaux figurent le fonctionnement trop indépendant des fractions et la formation d'un {{Citation|[[front unique]]}} avec [[La France insoumise]]. Lors du vote de {{Unité|1500|adhérents}} en amont du congrès, la plateforme B a réuni 48,5 % des suffrages exprimés et la plateforme C 45,3 %. La plateforme A, déposée par l'« Alternative révolutionnaire communiste » (ARC), qui appelait à éviter la scission, n'obtient que 6 %<ref>{{Lien web |prénom=Mathieu |nom=Dejean |titre=À l’extrême gauche, le NPA s’est autodétruit |url=https://www.mediapart.fr/journal/politique/111222/l-extreme-gauche-le-npa-s-est-autodetruit |site=[[Mediapart]] |date=11 décembre 2022 |consulté le=2022-12-12}}.</ref>{{,}}<ref name="Rapports de force">{{Lien web |prénom=Guillaume |nom=Bernard |titre=Pourquoi deux NPA irréconciliables ? |url=https://rapportsdeforce.fr/analyse/pourquoi-deux-npa-irreconciliables-010915719 |site=Rapports de force |date=9 janvier 2023 |consulté le=2023-01-09}}.</ref>{{,}}<ref>{{lienweb|url=https://www.challenges.fr/politique/au-npa-deux-extremes-gauches-irreconciliables_872574|titre=Au NPA, deux extrêmes gauches irréconciliables|éditeur=[[Challenges]]|date=01-11-2023|consulté le=01-11-2023|accès url=libre}}</ref>.{{refins}}.
 
Après le congrès, chacun des pôles continue son activité politique, mais indépendamment l'une de l'autre. Les groupes locaux se scindent et les communications sont distinctes. Les deux organisations se revendiquent cependant toujours du NPA, utilisant son nom, son logo et des sites web homonymes<ref name="Rapports de force"/>{{refins}}.
 
Le NPA de l'ancienne « majo », appelé « NPA-B » du nom de sa plateforme et représenté par Philippe Poutou et Olivier Besancenot, poursuit une stratégie qui s'adresse aux déçus de La France insoumise, quitte à se présenter davantage {{Citation|radical}} plutôt que {{Citation|révolutionnaire}}. Le NPA dit « NPA-C », composé essentiellement de deux fractions qui elles aussi ont des fonctionnements, tactiques et communications distinctes, appelle lui à la formation d'un {{Citation|grand pôle des révolutionnaires}} et travaille à augmenter le {{Citation|nombre de militants révolutionnaires}} afin d'œuvrer pour la révolution<ref name="Rapports de force"/>{{refins}}.
 
== Fondements idéologiques ==
[[Fichier:2010-10-02 manifestation Paris 1.jpg|thumb|Lors d'une manifestation contre la [[réforme des retraites en France en 2010|réforme des retraites]] en octobre 2010 à Paris.]]
Lors de son congrès de fondation, le NPA précise ses fondements idéologiques, expliquant en préambule que « la seule réponse à la crise globalisée du [[capitalisme]], le combat dont dépend l’avenir de l’[[humanité]], c’est le combat pour un socialisme du {{s-|xxi|e}}, démocratique, écologique et féministe »<ref name="Huff6578072">{{Lien web |titre=NPA recherche anciens militants: où sont-ils partis? Au Front de Gauche mais pas que |url=https://www.huffingtonpost.fr/2015/01/30/npa-anciens-militants-partis-front-gauche-pas-que_n_6578072.html |site=Le Huffington Post |date=2015-01-30 |consulté le=2019-01-27}}.</ref>{{,}}<ref name="principes_fondateurs">[http://www.npa2009.org/content/principes-fondateurs-du-nouveau-parti-anticapitaliste-adopt%C3%A9s-par-le-congr%C3%A8s Principes fondateurs du Nouveau Parti Anticapitaliste], adoptés par son congrès de fondation</ref>.
=== Renversement révolutionnaire du capitalisme ===
Le NPA prône une orientation [[révolution]]naire visant le renversement de l'[[État]], considérant qu'il « n’est pas possible de mettre l'État et les institutions actuelles au service d’une transformation politique et sociale » et que celles-ci « doivent être renversées pour fonder de nouvelles institutions au service et sous le contrôle des travailleurs et de la population ».
 
Il souhaite « en finir avec l'exploitation, donc avec la [[propriété privée]] des principaux moyens de production, d'échange et de communication », fondement du [[capitalisme]], à laquelle il oppose « la démocratie des producteurs/trices associé-e-s décidant librement et souverainement quoi produire, comment et à quelles fins »<ref name="principes_fondateurs" />. Le NPA veut augmenter les petits salaires en ponctionnant les {{nombre|100|milliards}} de bénéfices annuels des entreprises du [[CAC 40]], passées sous le contrôle de l'état. Le NPA n'est pas pour une nationalisation de toutes les entreprises, et se déclare prêt à soutenir les petites exploitations agricoles, les petits commerces et les « PME indépendantes ». Le NPA prône la réunification de toutes les banques dans un pôle public, géré non pas par l'État, mais par ses salariés et les usagers<ref name="Figaro">{{Article |titre=NPA : la France telle quela rêve Olivier Besancenot |périodique=FIGARO |date=2009-02-05 |lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/politique/2009/02/05/01002-20090205ARTFIG00004-npa-la-france-telle-que-la-reve-olivier-besancenot-.php |consulté le=2018-03-29}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Les trois contradictions de Besancenot, par Henri Weber |url=https://www.lemonde.fr/idees/article/2009/02/06/les-trois-contradictions-de-besancenot-par-henri-weber_1151765_3232.html |site=[[Le Monde|Le Monde.fr]] |consulté le=2018-03-29}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=AFP: Avec le NPA, Besancenot veut "changer le monde avant qu'il ne nous écrase" |url=https://web.archive.org/web/20081212043000/http://afp.google.com/article/ALeqM5hsKRsMF3LOdECQF_v2mwkt9br8sA |date=2008-12-12 |consulté le=2018-03-29}}.</ref>.
 
=== Démocratie autogestionnaire et libertés individuelles ===
Il s'oppose aux régimes de l'ex-[[Bloc de l'Est]], qu'il qualifie de « dictatures bureaucratiques », et soutient que « les libertés démocratiques qui ont pu être conquises sous le régime capitaliste seront consolidées et développées ». Le NPA milite pour la suppression du [[Sénat (France)|Sénat]], l'interdiction du cumul des mandats, une rotation obligatoire des mandats, la limitation des pouvoirs du chef de l'état et une [[démocratie directe]], notamment avec l'usage plus fréquent du [[référendum]]. Le NPA propose que le salaire des élus soit égal au salaire moyen de la population ({{unité|1800|euros}} en 2009)<ref name="Figaro" />.
 
=== Islam : une question qui divise ===
Majoritairement, le NPA, comme d'autres partis d'extrême gauche, voit dans les immigrés musulmans une composante du prolétariat qu'il convient de défendre<ref name="lepoint20170125">{{Lien web |prénom=Clément |nom=Pétreault |titre=Vis-à-vis de l'islam, la nouvelle guerre des gauches |url=https://www.lepoint.fr/politique/l-extreme-gauche-aussi-se-dechire-autour-de-l-islam-25-01-2017-2100075_20.php |site=Le Point |date=2017-01-25 |consulté le=2021-03-12}}</ref>. Un certain nombre de militants appelle à faire de la lutte contre l'[[islamophobie]] « une véritable priorité »<ref name="lepoint20170125" />. Selon [[Christophe Bourseiller]], spécialiste de l'extrême-gauche et professeur à [[Institut d'études politiques de Paris|Sciences Po]], ces militants, partant du constat que les masses d'origine maghrébine sont tentées par l'[[islamisme]], ont la tentation « de se rapprocher des religieux les plus « sociaux », comme les [[Frères musulmans]] »<ref name="lepoint20170125" />.
 
Une polémique intervient pendant la campagne pour les élections régionales de 2010 à propos de la présence en position inéligible sur sa liste de [[Vaucluse (département)|Vaucluse]], d'Ilham Moussaïd, une femme de {{nombre|21|ans}} portant un [[Voile (vêtement)|voile]]<ref>{{Lien web |titre=Tout voile dehors |url=http://www.liberation.fr/politiques/0101619979-tout-voile-dehors |site=[[Libération (journal)|Libération.fr]] |date=18 février 2010 |consulté le=2016-04-24}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Le NPA présente une candidate voilée |url=http://www.lefigaro.fr/politique/2010/02/02/01002-20100202ARTFIG00688-le-npa-presente-une-candidate-voilee-.php |site=[[Le Figaro]] |date=2 février 2010 |consulté le=2016-04-24}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Candidate voilée du NPA : la polémique continue |url=http://www.paris-normandie.fr/index.php/cms/13/article/303666/Candidate_voilee_du_NPA___la_polemique_continue |site=[[Paris-Normandie]] |date=8 février 2010 |consulté le=2016-04-24}}.</ref>. Cette initiative est critiquée par certaines personnalités politiques, dont [[Laurent Fabius]], qui l'analyse comme un « moyen électoraliste d'attirer l'attention » ou encore [[Nadine Morano]] qui parle de « provocation »<ref>{{Lien web |titre=La candidate voilée du NPA toujours critiquée, Besancenot n'a pas de « leçon à recevoir |url=http://www.liberation.fr/politiques/0101617918-la-candidate-voilee-du-npa-continue-de-creer-des-remous |site=[[Libération (journal)|Libération.fr]] |date=7 février 2010 |consulté le=2016-04-24}}.</ref>. L'association [[Ni putes ni soumises]] annonce sa volonté de vouloir porter plainte contre le NPA<ref>{{Lien web |titre=Femme voilée sur une liste NPA : Ni putes, ni soumises va intenter une action en justice |url=http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2010-02-10/polemique-femme-voilee-sur-une-liste-npa-ni-putes-ni-soumises-va-intenter/917/0/422737 |site=Le Point.fr |date=10 février 2010 |consulté le=2016-02-13}}.</ref>, alors qu'un recours en référé déposé contre cette candidature par l'Association de solidarité avec les femmes arabes a été rejeté par le tribunal administratif de Marseille considérant qu'il « n'existe pas d'atteinte manifestement illégale à une liberté fondamentale »<ref>{{Article |titre=Rejet du recours d'une association contre la candidate voilée du NPA |périodique=L'Obs |date=2010-02-18 |lire en ligne=http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/regionales-2010/20100218.OBS7330/rejet-du-recours-d-une-association-contre-la-candidate-voilee-du-npa.html |consulté le=2017-01-10}}.</ref>.
 
En réponse, le NPA « dénonce le flot haineux et hypocrite provenant de l'extrême droite, de l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]], ou du [[Parti socialiste (France)|PS]] voire du [[Parti de gauche (France)|PG]] et du [[Parti communiste français|PCF]] » et « confirme que le débat sur « religion et émancipations », prévu avant cette campagne politico-médiatique, aura lieu lors du prochain congrès du parti<ref name="Communiqué CE du 8 février 2010">[http://www.npa2009.org/content/d%C3%A9claration-du-comit%C3%A9-ex%C3%A9cutif-national-du-npa-8-f%C3%A9vrier-2010 Déclaration du Comité exécutif national du NPA], 8 février 2010, sur le site du NPA.</ref>. Le politologue [[Laurent Bouvet (politologue)|Laurent Bouvet]] analyse la décision du NPA comme l'une des contradictions auxquelles est confronté ce parti, contradiction entre mobilisation en faveur des « minorités » et « défense du droit des femmes ou des homosexuels par rapport aux religions »<ref name="Bouvet20140724">{{Lien web |titre=Extrême-gauche et Islam : une alliance contre-nature ? |url=http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2014/07/23/31001-20140723ARTFIG00311-extreme-gauche-et-islam-une-alliance-contre-nature.php |site=[[le Figaro|lefigaro.fr]] |date=24 juillet 2014 |consulté le=29 septembre 2015}}.</ref>. La décision de présenter une candidate voilée ne fait pas l'unanimité dans le parti<ref>{{Lien web |titre=Le NPA mal fichu sur le foulard |url=http://www.liberation.fr/politiques/0101617578-le-npa-mal-fichu-sur-le-foulard |site=[[Libération (journal)|Libération.fr]] |date=5 février 2010 |consulté le=2016-04-24}}.</ref>. La fédération NPA de Vaucluse est elle-même le théâtre de divisions<ref>{{Article |titre=NPA/voile: scission dans le Vaucluse |périodique=Le Figaro |date=2010/03/31 |lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/03/31/97001-20100331FILWWW00683-npa-scission-dans-le-vaucluse.php |consulté le=2017-01-10}}.</ref>. Après les élections régionales, la tête de liste départementale de Vaucluse, Jacques Hauyé, dénonce {{citation|l’instrumentalisation de l’islam à laquelle la candidate s’est prêtée}} avec le concours de certains militants locaux, avec lesquels il annonce son intention de ne plus collaborer<ref>{{Article |titre=Candidate voilée aux régionales: le NPA du Vaucluse fait scission |périodique=Libération.fr |date=2010/04/01 |lire en ligne=http://www.liberation.fr/france/2010/04/01/candidate-voilee-aux-regionales-le-npa-du-vaucluse-fait-scission_618610 |consulté le=2017-01-10}}.</ref>. Ilham Moussaid quitte le NPA en {{date-|novembre 2010}}, critiquant l'hostilité de certains de ses membres envers elle<ref>{{Lien web |titre=Ilham Moussaïd et onze militants quittent le NPA |url=http://www.liberation.fr/politiques/2010/11/26/ilham-moussaid-et-onze-militants-quittent-le-npa_696442 |site=liberation.fr |date=26 novembre 2010}}.</ref>.
 
La présence de cette femme voilée suscite également de nombreuses critiques de la part de partis de gauche. Au [[Parti de gauche (France)|Parti de gauche]], [[Jean-Luc Mélenchon]] déclare notamment : {{Citation|Il y a une confusion des rôles. Le débat politique ne doit pas aller sur le terrain religieux. Quelqu’un qui participe à une élection doit représenter tout le monde et pas seulement ceux dont il partage les convictions religieuses. […] Je crois qu’il y a mille manières d’être féministe, mais cette manière-là est un peu particulière et constitue une régression. Même dans les pays d’origine, cette pratique est combattue par les milieux progressistes. On ne peut pas se dire féministe en affichant un signe de soumission patriarcale<ref>{{Lien web |titre=Mélenchon : la candidate voilée du NPA relève du racolage |url=https://www.marianne.net/politique/melenchon-la-candidate-voilee-du-npa-releve-du-racolage |site=Marianne |date=2010-02-04 |consulté le=2019-11-18}}.</ref>.}} [[Martine Aubry]], première secrétaire du [[Parti socialiste (France)|PS]], explique qu'elle n'aurait {{Citation|pas accepté}} de candidate voilée sur les listes du PS, tout comme [[Benoît Hamon]]<ref>{{Lien web |titre=Candidate voilée du NPA: Besancenot assume, Aubry «n'aurait pas accepté» |url=https://www.liberation.fr/france/2010/02/04/candidate-voilee-du-npa-besancenot-assume-aubry-n-aurait-pas-accepte_608059 |site=Libération.fr |date=2010-02-04 |consulté le=2019-11-23}}.</ref>.
 
=== Outre-mer ===
Lors des [[Élection présidentielle française de 2017|élections présidentielles françaises de 2017]] et [[Élection présidentielle française de 2022|2022]], Phillipe Poutou, candidat désigné par le parti, se distingue des autres candidats au sujet des [[France d'outre-mer|territoires ultramarins français]], en déclarant explicitement souhaiter accorder l'indépendance aux populations qui le désirent, comme celles de [[Guyane]] ou de [[Nouvelle-Calédonie]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Présidentielle 2022 : "On fait gaffe, à ne pas être comme les autres candidats, qui vont parader dans les anciennes colonies"<!--sic pour la typo--> explique Philippe Poutou|url=https://la1ere.francetvinfo.fr/outre-mer-2022-on-fait-gaffe-a-ne-pas-etre-comme-les-autres-candidats-qui-vont-parader-dans-les-anciennes-colonies-1256399.html |site=La Première}}.</ref>.
 
== Structure et fonctionnement ==
{{Section à sourcer|date=janvier 2019}}
La structure de base du NPA est le comité, regroupement de militants sur des bases géographiques ou professionnelles, autour duquel s'organise l'activité militante.
 
Les orientations politiques du parti sont définies lors des différents congrès (locaux ou nationaux), le congrès étant « souverain en matière de programme, de fonctionnement et d’orientation nationale ». Le congrès sert également à élire les instances de direction, à parité hommes-femmes et à la [[Scrutin proportionnel plurinominal|proportionnelle]] « des orientations politiques contradictoires soumises au vote du congrès », et à en définir le [[mandat politique]]. Ces directions obéissent au principe de rotation des mandats et sont révocables<ref name="statuts">[http://www.npa2009.org/content/statuts-provisoires-du-nouveau-parti-anticapitaliste-adopt%C3%A9s-par-le-congr%C3%A8s-du-npa Statuts provisoires du Nouveau Parti Anticapitaliste], adoptés par le congrès de fondation du NPA</ref>.
 
=== Instances nationales ===
L'instance de direction à l'échelle nationale est le conseil politique national (CPN). Celui-ci a pour règle d'être « représentatif du parti, de sa réalité géographique comme de ses commissions nationales, et de ses sensibilités politiques » et comporte environ {{nombre|150|membres}}<ref>En réalité, le premier CPN élu en février 2009 en comporte 191.</ref>. Le CPN se réunit au moins quatre fois par an.
 
Celui-ci élit en son sein le comité exécutif (CE), responsable de l'activité nationale : « représentation du NPA, animation nationale des campagnes, réaction à l’actualité politique et sociale française et internationale, collectif de porte-parole... ».
 
Le CE se dote d'un secrétariat et de permanents, obéissant à des règles strictes : limitation des permanentats dans le temps (rotation), permanentats à temps partiels, révocabilité<ref name="statuts" />{{etc.}}
 
== Courants internes ==
 
=== Composantes lors de la fondation du NPA ===
{{Section sources secondaires|date=octobre 2023}}
Les organisations nationales ayant fondé le NPA sont :
* la [[Ligue communiste révolutionnaire]], dissoute le {{date|5|février|2009}} à la veille du congrès de fondation du NPA, et dont sont issus 45 % des représentants au conseil politique national (et environ un tiers des militants)<ref>Malgré son opposition, l'ancien courant minoritaire de la LCR [[Unir (association politique)|Unir]] fait également partie du NPA, tout en critiquant l'orientation politique choisie par celui-ci pour les [[Élections européennes de 2009 en France|européennes]].</ref> ;
* les [[Jeunesses communistes révolutionnaires]], organisation de jeunesse liée à la LCR et dissoute le {{date|13|décembre|2008}} ;
* la Gauche révolutionnaire, dont deux représentants siègent au conseil politique national ;
* le Groupe La Commune, dirigé par [[Pedro Carrasquedo]] et Jean-Paul Cros, se revendique « membre fondateur », bien que n'ayant pas participé au processus de fondation<ref>[http://www.lacommune.org/spip.php?article602 « La Commune s’engage dans le NPA - Allons-y ! »], {{date|8|janvier|2009}}.</ref>{{refins}} ;
* le Collectif Carré rouge dirigé par [[François Chesnais]];
* le réseau intellectuel et politique SELS (Sensibilité écologiste libertaire et radicalement sociale-démocrate), créé en {{date-|décembre 1997}} avec d'anciens militants et sympathisants de la [[Fédération anarchiste (francophone)|Fédération anarchiste]], du [[Parti socialiste (France)|PS]] et des [[Les Verts (France)|Verts]], et dont les animateurs ont rejoint la LCR en {{date-|juin 1999}}, s'est également inscrit dans le processus de constitution du NPA<ref>Voir la contribution de deux animateurs de la SELS : [[Philippe Corcuff]] et [[Willy Pelletier]], [http://www.mediapart.fr/club/blog/philippe-corcuff/130808/de-la-lcr-au-npa-l-experience-sociale-democrate-libertaire-comme-a « De la LCR au “NPA” - L’expérience sociale-démocrate libertaire comme analyseur d’enjeux actuels »], ''Critique communiste'' (revue de la LCR), {{n°|187}}, juin 2008, {{p.|171-177}}, repris sur Mediapart, août 2009.</ref>{{refins}} ;
* le reste des militants, représentant la majorité du conseil politique national, ne sont pas issus d'organisations politiques nationales.
 
La [[fraction L'Étincelle]], exclue de [[Lutte ouvrière]] en 2008, dispose quant à elle d'un statut d'observateur au sein du conseil politique national.
 
=== Courants ayant disparu ===
 
* Convergence et alternative. Le NPA avait depuis {{date-|mai 2009}} un seul courant officiel, bénéficiant d'une tribune dans ''[[L'Anticapitaliste|Tout est à nous !]]'' : le courant « [[Convergences et alternative]] », qui fut créé le {{date|17|mai|2009}} pour défendre des alliances avec les partis de la [[gauche antilibérale]], à la suite de la scission de l'association [[Unir (association politique)|Unir]] (une autre partie fondant la [[Gauche unitaire]] et rejoignant le [[Front de gauche (France)|Front de gauche]] à l'occasion des [[élections européennes de 2009]]). À la suite de désaccords avec la politique de la direction du NPA, le courant prend son autonomie en {{date-|mars 2011}} et intègre le Front de gauche. La fraction publique « [[Gauche anticapitaliste (France)|Gauche anticapitaliste]] », sous-titrée « courant unitaire pour l'écosocialisme », est créée par les animateurs de la position B de la conférence nationale de juin 2011 lors d'une assemblée constitutive les 5 et {{date-|6 novembre 2011}}. Contestant l'orientation majoritaire du NPA qui selon eux « tourne[rait] le dos à toute la bataille pour rassembler les différentes composantes politiques et équipes du mouvement social qui, à gauche, contestent le social-libéralisme », il défend alors la création d'un « bloc rassemblant les forces sociales et politiques d'opposition de gauche »<ref>[http://www.liberation.fr/politiques/01012370070-le-npa-secoue-par-un-nouveau-courant « Le NPA secoué par un nouveau courant »], ''[[Libération (journal)|Libération]]'', 7 novembre 2011</ref> au sein duquel se rassembleraient en un pôle les anticapitalistes et écosocialistes. La GA est d'abord constituée d'adhérents au NPA et de militants ayant quitté le parti, reconnue par le NPA et disposant d'une tribune dans ''Tout est à nous !''. Lors de l'élection présidentielle de 2012, certains des animateurs de ce courant appellent à voter pour la candidature de [[Jean-Luc Mélenchon]] (candidat du [[Parti de gauche (France)|PG]]) plutôt que celle de [[Philippe Poutou]] (le candidat du NPA)<ref>[http://www.liberation.fr/politiques/01012397456-des-dirigeants-du-npa-appellent-a-voter-melenchon-le-22-avril « Des dirigeants du NPA appellent à voter Mélenchon le 22 avril »], ''[[Libération (journal)|Libération]]'', 22 mars 2012</ref>. La GA décide le {{date-|8 juillet 2012}} de rejoindre le Front de gauche en tant qu'organisation indépendante, après avoir défendu sans succès l'adhésion du NPA au FG, cette proposition recueillant 22 % des voix des militants lors de la rencontre nationale du NPA des 7 et {{date-|8 juillet 2012}}<ref>[http://www.npa2009.org/content/conclusion-dune-rupture-d%C3%A9-de-la-relance " Conclusion d'une rupture, début de la relance "], lundi 9 juillet 2012</ref>{{refins}}.
 
* Tendance CLAIRE (pour « Communisme, lutte auto-organisée, internationaliste et révolutionnaire ») a été fondée le {{date-|14 février 2009}}, au lendemain du congrès de fondation du NPA. Elle est alors formellement la première tendance constituée dans le NPA. À sa fondation, la Tendance Claire regroupait des membres de l’ex-CRI (Groupe communiste révolutionnaire internationaliste)<ref>{{lien web |titre=Groupe CRI - Accueil |url=http://groupecri.free.fr/ |site=groupecri.free.fr |consulté le=11-04-2023}}.</ref>, de l’ex-LCR ([[Ligue communiste révolutionnaire]]) et d’autres sans parti auparavant. Elle a depuis sa fondation appelée à la constitution d'une tendance révolutionnaire large et pluraliste, en s'adressant particulièrement aux autres courants de la gauche du NPA (position 2 en 2011, position Y en 2013). Elle est qualifiée de « [[Courant lambertiste|lambertiste]] »<ref name=":1">[https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-au-fond-a-gauche/20110214.RUE0739/le-npa-se-passerait-bien-de-ses-revolutionnaires-marxistes.html "Le NPA se passerait bien de ses révolutionnaires marxistes"], consulté sur le site [http://blogs.rue89.nouvelobs.com rue89] le 14 février 2011.</ref>. Ses membres ne se reconnaissent pas dans ce terme, critiquant sévèrement la politique du courant lambertiste<ref>Voir notamment l'entretien avec Ludovic Wolfgang à la suite de son exclusion du Parti des travailleurs, dans l'ouvrage de Karim Landais, ''[http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb44299792t De l'OCI au parti des travailleurs]'', paru en 2013</ref>{{refins}}. Elle a initié en {{date-|mai 2010}} le Collectif pour une tendance révolutionnaire (CTR)<ref>{{Lien web |titre=CTR du NPA |url=https://collectiftrnpa.wordpress.com/ |site=CTR du NPA |consulté le=26-07-2020}}.</ref>, qui a fonctionné jusqu’au premier congrès du NPA (février 2011), portant la plateforme 4 (3,7 % des voix). Trois des six élus de la position 4 au conseil politique national (CPN) du NPA sont alors membres de la Tendance CLAIRE. Elle fait alors figure d'opposition interne à la direction du NPA, issue de la LCR<ref name=":1" />. En 2019, la Tendance claire se dissout pour fusionner et participer à la création de la tendance Alternative révolutionnaire communiste, avant de se reformer en 2021 à la suite d'une crise{{ref nec}}.
 
* Le courant communiste révolutionnaire (actuel [[Révolution permanente (parti politique)|Révolution permanente]]), fondé en {{date-|avril 2011}}, qui anime à partir de 2015 le journal ''Révolution permanente''. Le courant quitte le NPA en {{date-|juin 2021}}<ref name="départ CCR Marianne" />, mais un désaccord persiste entre ce dernier et la direction sur la nature de ce départ. RP dénonce une exclusion officieuse, tandis que le NPA réfute ces affirmations<ref name="AM">{{Article |langue=fr |auteur= [[Abel Mestre]] |titre=Scission ou exclusion ? Le NPA secoué par une importante crise interne |périodique=Le Monde |date=2021-06-12 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/06/12/scission-ou-exclusion-le-npa-secoue-par-une-importante-crise-interne_6083861_823448.html |consulté le=2022-04-17}}.</ref>. Cette scission a lieu à l'issue d'une longue crise interne, apparue lors du congrès de 2018 du NPA, lors duquel la direction, héritière de la LCR, obtient une majorité relative. Le Courant communiste révolutionnaire, qui a obtenu 11,05 % des voix lors du congrès, l'accuse de trop vouloir se rapprocher du parti [[La France insoumise]] de [[Jean-Luc Mélenchon]] et de s'éloigner de la ligne révolutionnaire, au profit d'un simple [[réformisme]]<ref>{{Article|auteur=Sylvia Zappi|titre=Le Nouveau Parti anticapitaliste menacé d’implosion |périodique=[[Le Monde]] |jour=27|mois=juillet|année=2020 |url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/07/27/le-nouveau-parti-anticapitaliste-menace-d-implosion_6047379_823448.html}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=fr |auteur1=Lucas Sarafian |prénom1=Equipe |nom1=B.Corson |titre=Le NPA fait campagne pour sa survie|périodique=Politis |date=22 février 2022 |lire en ligne=https://www.politis.fr/articles/2022/02/le-npa-fait-campagne-pour-sa-survie-44113/ |consulté le=2022-12-26}}.</ref>. Le CCR reproche également au parti son manque de démocratie interne, son absence de critique des bureaucraties syndicales ainsi que le défaitisme affiché par les figures médiatiques de l'organisation. Le courant annonce en {{date-|avril 2021}} la « pré-candidature » de son militant [[Anasse Kazib]]. Cette proposition, conforme aux statuts internes du parti, amplifie les clivages. Deux mois plus tard, {{nobr|296 militants}} du courant annoncent leur départ du NPA, dénonçant un {{Citation|long processus d'exclusion}} et une ligne politique {{citation|droitière}}<ref>{{Lien web|titre=Le NPA d'Olivier Besancenot au bord de la scission|jour=21|mois=avril|année=2021|url=https://www.lalettrea.fr/action-publique_partis-et-elections/2021/04/21/le-npa-d-olivier-besancenoLt-au-bord-de-la-scission,109659647-brl |site=[[La Lettre A]] |consulté le=26 avril 2021}}.{{date-|juin 2021}}</ref>{{,}}<ref name="départ CCR Marianne" />{{,}}<ref name="AM"/>.
 
=== Courants actuels du NPA-C ===
* Anticapitalisme et révolution (A&R)
* [[Fraction L'Étincelle]]<ref>{{Lien web |auteur=Stéphane Alliès |titre=Le NPA se passerait bien d'un {{Citation|front de gauche}} avec Mélenchon et le PC |url=https://www.mediapart.fr/journal/france/080209/le-npa-se-passerait-bien-d-un-front-de-gauche-avec-melenchon-et-le-pc |site=[[Mediapart]] |date=8 février 2009 |consulté le=29 octobre 2019}}.</ref>
* Démocratie révolutionnaire (DR)
* Socialisme ou Barbarie (SoB)
 
== Élus et personnalités ==
=== Porte-parole ===
* Depuis le {{date|4|avril|2011}} : [[Christine Poupin]].
* Depuis 2021 : Pauline Salingue<ref>{{Article |auteur1=Jean-Noël Gros |titre=Présidentielle: une porte-parole toulousaine pour Philippe Poutou |périodique=[[La Dépêche du Midi]] |date=7-10-2021 |lire en ligne=https://www.ladepeche.fr/2021/10/07/presidentielle-une-porte-parole-toulousaine-pour-philippe-poutou-9837354.php |consulté le=29-10-2023}}.</ref>.
* {{date|5|février|2009}} – {{date|4|avril|2011}} : [[Olivier Besancenot]].
 
=== Autres membres ===
* [[Philippe Poutou]], candidat du NPA aux élections présidentielles de 2012, 2017 et 2022, conseiller municipal de Bordeaux depuis 2020.
* [[Michael Löwy]]
* [[Roseline Vachetta]]
* [[Myriam Martin]], ancienne porte-parole du NPA ({{date|4|avril|2011}} – {{date|18|mars|2012}}) ; a rejoint le Front de gauche en 2012.
 
=== Anciennes personnalités ===
* [[Alain Krivine]] (1941-2022)
* [[Daniel Bensaïd]] (1946-2010)
* [[Pedro Carrasquedo]] (1951-2015)
* [[François Chesnais]] (1934-2022), économiste.
* [[Leïla Chaibi]], militante au NPA de 2009 à 2011, a rejoint le [[Parti de gauche (France)|Parti de gauche]] puis [[La France insoumise]].
* [[Philippe Corcuff]], membre de 2009 à 2013.
* [[Fabien Engelmann]], militant au NPA de 2009 à 2010, puis au FN.
* [[Raoul-Marc Jennar]], tête de liste du NPA aux élections européennes de 2009, il quitte le parti en 2010 et rejoint le Parti de gauche.
* [[Aurélien Legrand]], militant au NPA de 2009 à 2010, rejoint en 2014 le FN.
* [[Danièle Obono]], militante au NPA de 2009 à 2011, a rejoint [[Ensemble (parti français)|Ensemble]] puis [[La France insoumise]].
* [[Anasse Kazib]], syndicaliste cheminot, figure du [[Mouvement social contre la réforme des retraites en France de 2019-2020|mouvement social contre la réforme des retraites en 2019-2020]], membre du Courant communiste révolutionnaire qui est exclu/fait scission du NPA en 2021<ref>{{Article |auteur1=Abel Mestre |titre=Scission ou exclusion ? Le NPA secoué par une importante crise interne |périodique=[[Le Monde]] |date=12-06-2021 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/06/12/scission-ou-exclusion-le-npa-secoue-par-une-importante-crise-interne_6083861_823448.html |accès url=payant |consulté le=11-04-2023}}.</ref>.
 
== Controverses ==
=== Adhésion de Jean-Marc Rouillan ===
Les {{Date|28|juin-|2008-}} et {{Date|29|juin|2008}}, à l'occasion de la première réunion nationale des comités pour un Nouveau Parti anticapitaliste, les responsables de la [[Ligue communiste révolutionnaire]] ont confirmé avoir eu des contacts avec [[Jean-Marc Rouillan]] (ancien militant du groupe de lutte armée [[Action directe]])<ref>{{Lien web |titre=Dépêche Associated Press |url=https://fr.news.yahoo.com/ap/20080629/tpl-ps-royal-besancenot-cope-cfb2994.html |site=news.yahoo.com |date=29/06/2008}}.</ref>. [[Nathalie Ménigon]], ancienne membre d'[[Action directe]], aurait également {{Citation|fait part de son intérêt pour le Nouveau Parti anticapitaliste}}<ref>''[[Le Point]]'', {{n°|1868}}, {{Date|3|juillet|2008}}.</ref>.
 
Ces contacts ont été dénoncés par [[Jean-François Copé]], président du [[groupe Les Républicains (Assemblée nationale)|groupe UMP]] à l'Assemblée nationale, qui a jugé qu'[[Olivier Besancenot]] était {{Citation|en train d'utiliser la même stratégie que [[Jean-Marie Le Pen]] à l'extrême droite il y a vingt ans, c'est-à-dire un système dans lequel, en réalité, on vient chercher très à gauche et ne reculant jamais devant aucune provocation}}.
 
L'un des fondateurs de la LCR, [[Alain Krivine]], rétorque que si Jean-Marc Rouillan « accepte le programme [du nouveau parti], il viendra, on ne demande pas aux gens leur passé ». Olivier Besancenot ajoute que la LCR appartient « à un courant politique qui désapprouvait et décriait les méthodes d’Action directe à l’époque » dénonçant par ailleurs leur traitement carcéral<ref>[http://www.lcr-rouge.org/spip.php?article1976 « La LCR confirme avoir eu des contacts avec Jean-Marc Rouillan »], ''Rouge'', {{Date|28|juin|2008}}.</ref>{{refins}}.
 
Cependant [[Clémentine Autain]], ancienne maire-adjointe de Bertrand Delanoë et un temps intéressée par un ralliement au NPA, déclare : « Autant je me battrai contre la réincarcération de Jean-Marc Rouillan, autant il est hors de question que je sois dans le même parti que quelqu'un qui ne semble pas contester la lutte armée comme méthode politique ! (...) Je me demande parfois si, aux yeux de certains au NPA, il n'est pas plus grave d'avoir participé à un exécutif avec le PS que d'avoir tué des gens... »<ref>[http://www.lejdd.fr/cmc/politique/200840/besancenot-personne-ne-propose-de-prendre-les-armes-_154366.html « Besancenot: "Personne ne propose de prendre les armes" »], le ''[[Le Journal du dimanche|JDD]]'', {{Date|5|octobre|2008}}.</ref>.
 
À la suite de la réincarcération de Jean-Marc Rouillan le {{date|2|octobre|2008}}, pour une interview donnée à ''L'Express''<ref>{{Citation|Jean-Marc Rouillan, l'ancien terroriste d'Action directe, parle et pourrait se voir privé de sa semi-liberté}} : [http://www.lexpress.fr/actualite/politique/action-directe-rouillan-parle-et-pourrait-se-voir-prive-de-sa-semi-liberte_579389.html?p=2 Jean-Marc Rouillan: "Je peux faire peur à beaucoup de monde"], ''[[L'Express]]'', 30 septembre 2008.</ref>{{,}}<ref>[http://www.lepoint.fr/actualites-societe/rouillan-retourne-en-prison-besancenot-appelle-a-la-mobilisation/920/0/279320 « Rouillan retourne en prison, Besancenot appelle à la "mobilisation unitaire" »], ''Le Point'', {{date|3 octobre 2008}}.</ref>, Alain Krivine dénonce une campagne de diabolisation du NPA en voulant l'assimiler aux actions passées d'Action directe et Olivier Besancenot réclame sa libération<ref>[http://afp.google.com/article/ALeqM5iBrwBQveqQGby66qnSskLPTKAOog « Affaire Rouillan : Besancenot contre-attaque »] {{Lien archive |url=http://afp.google.com/article/ALeqM5iBrwBQveqQGby66qnSskLPTKAOog |titre=Copie archivée |horodatage archive=20081004162138}}, dépêche AFP, {{date|3 octobre 2008}} : « il y a une crise fantastique et le NPA et Olivier ont le vent en poupe. C'est le moment où l'on ressort l'affaire Rouillan », qui « ne représente que lui-même et n'est pas un courant politique » déclare Alain Krivine.</ref>.
 
=== Relations avec le PS ===
Selon le magazine ''[[Marianne (magazine)|Marianne]]'', le Nouveau Parti anticapitaliste serait l'« allié objectif » du [[Nicolas Sarkozy|sarkozisme]] puisqu'il s'oppose au [[parti socialiste (France)|parti socialiste]] sur son programme pas assez à gauche selon le NPA et ses alliances fréquentes avec des partis centristes, au point de refuser toute alliance de gestion avec le [[Parti socialiste (France)|PS]], empêchant donc l'union de la gauche ce qui, selon le magazine, affaiblit électoralement le [[Parti socialiste (France)|PS]] et la gauche. Selon le journal ''[[Le Monde]]'', le président [[Nicolas Sarkozy]] aurait ainsi expliqué à [[François Hollande]] dans l'avion de retour de [[Beyrouth]], le {{Date|7|juin|2008}} : « La droite a mis vingt ans à régler le problème de l'extrême droite, aujourd'hui, c'est à votre tour ! »<ref>{{Lien brisé |url=http://www.marianne2.fr/Besancenot,-un-Le-Pen-de-gauche-_a88466.html |titre=« Besancenot, un Le Pen de gauche ? » |consulté le=2017-05-17}}, pour la version moins édulcorée : « Vous nous avez bien emmerdés avec Le Pen pendant des années, maintenant on va vous niquer avec Besancenot. ». Source : ''[[Le Canard enchaîné]]'', {{Date|18|juin|2008}}.</ref>.
 
Le NPA et [[Olivier Besancenot]] considèrent que la situation de la [[Gauche (politique)|gauche]] en France est due au « [[social-libéralisme]] » du PS, et à son abdication face à la politique de Sarkozy dans les luttes. Olivier Besancenot remarquant à cette occasion que « ceux qui à gauche aident le plus la droite c'est, ''a priori'', ceux qui ne s'y opposent pas » alors que le PS a constitué un groupe de travail pour « étudier » son ascension<ref>{{Lien web |titre=« Besancenot veut “un prolongement politique aux résistances sociales” » |url=https://fr.news.yahoo.com/afp/20080627/tpl-partis-lcr-prev-ee974b3.html |site=news.yahoo.com}}.</ref>.
 
Par le passé, la LCR a proposé au PS et au [[Parti communiste français|PCF]] des « fusions techniques » — partout refusées par le PS — au deuxième tour des [[Élections municipales françaises de 2008|municipales de 2008]]<ref>[http://afp.google.com/article/ALeqM5ghyEsBDgthur9ifr1GVnoyHKHRow « LCR : Besancenot n'appellera pas à voter pour les listes PS et PCF au {{2e}} tour »] {{Lien archive |url=http://afp.google.com/article/ALeqM5ghyEsBDgthur9ifr1GVnoyHKHRow |titre=Copie archivée |horodatage archive=20080705060817}}, [[Agence France-Presse|AFP]], {{date|11|mars|2008}}.</ref> et appelle généralement à voter contre la [[Droite (politique)|droite]]<ref>La LCR a appelé à voter contre [[Nicolas Sarkozy]] au deuxième tour de l'[[Élection présidentielle française de 2007|élection présidentielle de 2007]], donc implicitement pour [[Ségolène Royal]].</ref> ou, le cas échéant, contre l'[[extrême droite]]<ref>La LCR a appelé à voter contre [[Jean-Marie Le Pen]] au deuxième tour de l'[[Élection présidentielle française de 2002|élection présidentielle de 2002]], donc implicitement pour [[Jacques Chirac]].</ref> au deuxième tour des élections.
 
=== Conflit israélo-palestinien ===
Le {{date-|19 juillet 2014}}, le parti contourne l'interdiction de manifester, en participant à l'organisation d'une manifestation de soutien à [[Gaza]] qui provoque des accrochages<ref>{{Lien web |titre=Manifestation pro-palestinienne interdite à Paris : la mise en garde de Hollande |url=http://www.leparisien.fr/paris-75/manifestation-pro-palestinienne-a-paris-le-prefet-de-police-appelle-au-calme-19-07-2014-4013255.php |site=[[Le Parisien|leparisien.fr]] |date=19 juillet 2014 |consulté le=29 septembre 2015}}.</ref>. Pour [[Laurent Bouvet (politologue)|Laurent Bouvet]], l'un des fondateurs du [[Printemps républicain]], commentant la lutte du NPA concernant [[Droit des peuples à disposer d'eux-mêmes|l'autodétermination du peuple palestinien]], « certains (''sic'') considérations [[antisémitisme|antisémites]] naissent du croisement entre [[antisionisme]] et [[anticapitalisme]] » sur le socle d'un combat où les [[Palestiniens]] sont présentés comme le symbole du [[Colonies israéliennes|peuple opprimé]]<ref name="Bouvet20140724" />.
 
En octobre 2023, alors que la grande majorité des partis politiques condamnent l’[[attaque du Hamas contre Israël]] qui fait plusieurs centaines de morts et des milliers de blessés, le NPA s’inscrit à rebours de la classe politique en publiant un communiqué pro-palestinien<ref name="fig20231009">{{Lien web |langue=fr|auteur= Paul Sugy|titre=Attaque contre Israël : le Parti des Indigènes adresse au Hamas sa «fraternité militante», le NPA appelle à l’intifada |url=https://www.lefigaro.fr/international/le-parti-des-indigenes-adresse-au-hamas-sa-fraternite-militante-le-npa-appelle-a-l-intifada-20231009 |site=Le Figaro |date=2023-10-09 |consulté le=2023-10-09}}</ref>. Il déclare notamment apporter « son soutien aux Palestiniens et aux moyens de lutte qu’ils ont choisis pour résister » et appelle à une nouvelle [[intifada]]<ref>{{Lien web |langue=français |titre=Attaque contre Israël : le Parti des Indigènes adresse au Hamas sa «fraternité militante», le NPA appelle à l’intifada |url=https://www.lefigaro.fr/international/le-parti-des-indigenes-adresse-au-hamas-sa-fraternite-militante-le-npa-appelle-a-l-intifada-20231009 |date=9 octobre 2023 |site=lefigaro.fr |consulté le=10 octobre 2023}}.</ref>. Par la suite, [[Olivier Besancenot]] précise néanmoins que « pas plus qu’hier nous ne faisons l’apologie des tueries de civils ou des kidnappings du Hamas que nous avons toujours condamnés »<ref name="Paris20231008">{{Lien web |langue=fr|auteur= |titre=Attaques du Hamas : le NPA accusé d’apologie du terrorisme après un communiqué pro-Palestinien |url=https://www.leparisien.fr/politique/attaques-du-hamas-le-npa-accuse-dapologie-du-terrorisme-apres-un-communique-pro-palestinien-08-10-2023-QBPS3TZ7HJHAJMZZ6E2X3FQ5HU.php |site=leparisien.fr |date=2023-10-08 |consulté le=2023-10-09}}</ref>. À la suite de cette prise de position pro-palestinienne, le sénateur [[Stéphane Le Rudulier]] ([[Les Républicains|LR]]) réclame la dissolution du NPA<ref>{{Lien web |langue=français |titre=Un sénateur LR demande la dissolution de La France insoumise |url=https://www.lefigaro.fr/politique/un-senateur-lr-demande-la-dissolution-de-la-france-insoumise-20231010 |date=10 octobre 2023 |site=lefigaro.fr |consulté le=10 octobre 2023}}.</ref>. Une enquête pour provocation aux actes terroristes et apologie est ouverte<ref>{{Lien web |langue=français |titre=Attaque du Hamas contre Israël : le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) visé par une enquête pour provocation aux actes terroristes et apologie |url=https://www.lindependant.fr/2023/10/10/attaque-du-hamas-contre-israel-le-nouveau-parti-anticapitaliste-npa-poursuivi-pour-provocation-aux-actes-terroristes-et-apologie-11509540.php |date=10 octobre 2023 |site=lindependant.fr |consulté le=10 octobre 2023}}.</ref>.
 
== Identité visuelle ==
Le principal logo du parti, avec des variations, est un [[mégaphone]] stylisé en [[rouge]].<gallery>
Fichier:Nouveau Parti anticapitaliste logo 2009.png
Fichier:NPA.svg
Fichier:Logo NPA.png
</gallery>
 
== Résultats électoraux ==
=== Élections présidentielles ===
{| class=wikitable
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|}
 
==== Élections législatives ====
{| class=wikitable
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|}
 
==== Élections européennes ====
{| class="wikitable"
! scope=col | Année
Ligne 194 ⟶ 350 :
| colspan="4" align="center" | ''appel à voter [[Lutte ouvrière]]''
|}
 
== Élus et personnalités ==
=== Porte-parole ===
* Depuis le {{date|4|avril|2011}} : [[Christine Poupin]].
* Depuis {{date||septembre|2021}} : Pauline Salingue<ref>{{Article |auteur1=Jean-Noël Gros |titre=Présidentielle: une porte-parole toulousaine pour Philippe Poutou |périodique=[[La Dépêche du Midi]] |date=7-10-2021 |lire en ligne=https://www.ladepeche.fr/2021/10/07/presidentielle-une-porte-parole-toulousaine-pour-philippe-poutou-9837354.php |consulté le=29-10-2023}}.</ref>.
* {{date|5|février|2009}} – {{date|4|avril|2011}} : [[Olivier Besancenot]].
 
=== Autres membres ===
* [[Philippe Poutou]], candidat du NPA aux élections présidentielles de 2012, 2017 et 2022, conseiller municipal de Bordeaux depuis 2020.
* [[Michael Löwy]]
* [[Roseline Vachetta]]
 
=== Anciennes personnalités ===
* [[Daniel Bensaïd]] (1946-2010)
* [[Pedro Carrasquedo]] (1951-2015)
* [[Leïla Chaibi]], militante au NPA de 2009 à 2011, a rejoint le [[Parti de gauche (France)|Parti de gauche]] puis [[La France insoumise]].
* [[François Chesnais]] (1934-2022), économiste.
* [[Philippe Corcuff]], membre de 2009 à 2013.
* [[Fabien Engelmann]], militant au NPA de 2009 à 2010, puis au FN.
* [[Raoul-Marc Jennar]], tête de liste du NPA aux élections européennes de 2009, il quitte le parti en 2010 et rejoint le Parti de gauche.
* [[Anasse Kazib]], syndicaliste cheminot, membre du Courant communiste révolutionnaire qui est exclu/fait scission du NPA en 2021<ref>{{Article |auteur1=Abel Mestre |titre=Scission ou exclusion ? Le NPA secoué par une importante crise interne |périodique=[[Le Monde]] |date=12-06-2021 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/06/12/scission-ou-exclusion-le-npa-secoue-par-une-importante-crise-interne_6083861_823448.html |accès url=payant |consulté le=11-04-2023}}.</ref>.
* [[Alain Krivine]] (1941-2022)
* [[Aurélien Legrand]], militant au NPA de 2009 à 2010, rejoint en 2014 le FN.
* [[Myriam Martin]], ancienne porte-parole du NPA ({{date|4|avril|2011}} – {{date|18|mars|2012}}) ; a rejoint le Front de gauche en 2012.
* [[Danièle Obono]], militante au NPA de 2009 à 2011, a rejoint [[Ensemble (parti français)|Ensemble]] puis [[La France insoumise]].
 
== Identité visuelle ==
Le principal logo du parti, avec des variations, est un [[mégaphone]] stylisé en [[rouge]].<gallery>
Fichier:Nouveau Parti anticapitaliste logo 2009.png
Fichier:NPA.svg
Fichier:Logo NPA.png
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== Structure et fonctionnement ==
La structure de base du NPA est le comité, regroupement de militants sur des bases géographiques ou professionnelles, autour duquel s'organise l'activité militante.
 
Les orientations politiques du parti sont définies lors des différents congrès (locaux ou nationaux), le congrès étant « souverain en matière de programme, de fonctionnement et d’orientation nationale ». Le congrès sert également à élire les instances de direction, à parité hommes-femmes et à la [[Scrutin proportionnel plurinominal|proportionnelle]] « des orientations politiques contradictoires soumises au vote du congrès », et à en définir le [[mandat politique]]. Ces directions obéissent au principe de rotation des mandats et sont révocables<ref name="statuts">[http://www.npa2009.org/content/statuts-provisoires-du-nouveau-parti-anticapitaliste-adopt%C3%A9s-par-le-congr%C3%A8s-du-npa Statuts provisoires du Nouveau Parti Anticapitaliste], adoptés par le congrès de fondation du NPA</ref>.
 
=== Instances nationales ===
L'instance de direction à l'échelle nationale est le conseil politique national (CPN). Celui-ci a pour règle d'être « représentatif du parti, de sa réalité géographique comme de ses commissions nationales, et de ses sensibilités politiques » et comporte environ {{nombre|150|membres}}<ref>En réalité, le premier CPN élu en février 2009 en comporte 191.</ref>. Le CPN se réunit au moins quatre fois par an.
 
Celui-ci élit en son sein le comité exécutif (CE), responsable de l'activité nationale : « représentation du NPA, animation nationale des campagnes, réaction à l’actualité politique et sociale française et internationale, collectif de porte-parole... ».
 
Le CE se dote d'un secrétariat et de permanents, obéissant à des règles strictes : limitation des permanentats dans le temps (rotation), permanentats à temps partiels, révocabilité<ref name="statuts" />{{etc.}}
 
=== Courants internes ===
 
==== Composantes lors de la fondation du NPA ====
Les organisations nationales ayant fondé le NPA sont :
* la [[Ligue communiste révolutionnaire]], dissoute le {{date|5|février|2009}} à la veille du congrès de fondation du NPA, et dont sont issus 45 % des représentants au conseil politique national (et environ un tiers des militants)<ref>Malgré son opposition, l'ancien courant minoritaire de la LCR [[Unir (association politique)|Unir]] fait également partie du NPA, tout en critiquant l'orientation politique choisie par celui-ci pour les [[Élections européennes de 2009 en France|européennes]].</ref> ;
* les [[Jeunesses communistes révolutionnaires]], organisation de jeunesse liée à la LCR et dissoute le {{date|13|décembre|2008}} ;
* la Gauche révolutionnaire, dont deux représentants siègent au conseil politique national ;
* le Groupe La Commune, dirigé par [[Pedro Carrasquedo]] et Jean-Paul Cros, se revendique « membre fondateur », bien que n'ayant pas participé au processus de fondation<ref>[http://www.lacommune.org/spip.php?article602 « La Commune s’engage dans le NPA - Allons-y ! »], {{date|8|janvier|2009}}.</ref>{{refins}} ;
* le Collectif Carré rouge dirigé par [[François Chesnais]];
* le réseau intellectuel et politique SELS (Sensibilité écologiste libertaire et radicalement sociale-démocrate), créé en {{date-|décembre 1997}} avec d'anciens militants et sympathisants de la [[Fédération anarchiste (francophone)|Fédération anarchiste]], du [[Parti socialiste (France)|PS]] et des [[Les Verts (France)|Verts]], et dont les animateurs ont rejoint la LCR en {{date-|juin 1999}}, s'est également inscrit dans le processus de constitution du NPA<ref>Voir la contribution de deux animateurs de la SELS : [[Philippe Corcuff]] et [[Willy Pelletier]], [http://www.mediapart.fr/club/blog/philippe-corcuff/130808/de-la-lcr-au-npa-l-experience-sociale-democrate-libertaire-comme-a « De la LCR au “NPA” - L’expérience sociale-démocrate libertaire comme analyseur d’enjeux actuels »], ''Critique communiste'' (revue de la LCR), {{n°|187}}, juin 2008, {{p.|171-177}}, repris sur Mediapart, août 2009.</ref>{{refins}} ;
* le reste des militants, représentant la majorité du conseil politique national, ne sont pas issus d'organisations politiques nationales.
 
La [[fraction L'Étincelle]], exclue de [[Lutte ouvrière]] en 2008, dispose quant à elle d'un statut d'observateur au sein du conseil politique national.
 
==== Anciens courants ====
 
* Le courant « [[Convergences et alternative]] », créé le {{date|17|mai|2009}} pour défendre des alliances avec les partis de la [[gauche antilibérale]], à la suite de la scission de l'association [[Unir (association politique)|Unir]] (une autre partie fondant la [[Gauche unitaire]] et rejoignant le [[Front de gauche (France)|Front de gauche]] à l'occasion des [[élections européennes de 2009]]). Ce courant avait une tribune dans l'hebdomadaire''[[L'Anticapitaliste|Tout est à nous !]]'' À la suite de désaccords avec la politique de la direction du NPA, le courant prend son autonomie en {{date-|mars 2011}} et intègre le Front de gauche.
* La fraction publique « [[Gauche anticapitaliste (France)|Gauche anticapitaliste]] », sous-titrée « courant unitaire pour l'écosocialisme », est créée par les animateurs de la position B de la conférence nationale de juin 2011 lors d'une assemblée constitutive les 5 et {{date-|6 novembre 2011}}. Contestant l'orientation majoritaire du NPA qui selon eux « tourne[rait] le dos à toute la bataille pour rassembler les différentes composantes politiques et équipes du mouvement social qui, à gauche, contestent le social-libéralisme », il défend alors la création d'un « bloc rassemblant les forces sociales et politiques d'opposition de gauche »<ref>[http://www.liberation.fr/politiques/01012370070-le-npa-secoue-par-un-nouveau-courant « Le NPA secoué par un nouveau courant »], ''[[Libération (journal)|Libération]]'', 7 novembre 2011</ref> au sein duquel se rassembleraient en un pôle les anticapitalistes et écosocialistes. La GA est d'abord constituée d'adhérents au NPA et de militants ayant quitté le parti, reconnue par le NPA et disposant d'une tribune dans ''Tout est à nous !''. Lors de l'élection présidentielle de 2012, certains des animateurs de ce courant appellent à voter pour la candidature de [[Jean-Luc Mélenchon]] (candidat du [[Parti de gauche (France)|PG]]) plutôt que celle de [[Philippe Poutou]] (le candidat du NPA)<ref>[http://www.liberation.fr/politiques/01012397456-des-dirigeants-du-npa-appellent-a-voter-melenchon-le-22-avril « Des dirigeants du NPA appellent à voter Mélenchon le 22 avril »], ''[[Libération (journal)|Libération]]'', 22 mars 2012</ref>. La GA décide le {{date-|8 juillet 2012}} de rejoindre le Front de gauche en tant qu'organisation indépendante, après avoir défendu sans succès l'adhésion du NPA au FG, cette proposition recueillant 22 % des voix des militants lors de la rencontre nationale du NPA des 7 et {{date-|8 juillet 2012}}<ref>[http://www.npa2009.org/content/conclusion-dune-rupture-d%C3%A9-de-la-relance " Conclusion d'une rupture, début de la relance "], lundi 9 juillet 2012</ref>{{refins}}.
 
* La tendance CLAIRE (pour « Communisme, lutte auto-organisée, internationaliste et révolutionnaire ») fondée le {{date-|14 février 2009}} en regroupant des membres de l’ex-CRI (Groupe communiste révolutionnaire internationaliste)<ref>{{lien web |titre=Groupe CRI - Accueil |url=http://groupecri.free.fr/ |site=groupecri.free.fr |consulté le=11-04-2023}}.</ref>, de l’ex-LCR et d’autres sans parti auparavant. Elle a depuis sa fondation appelée à la constitution d'une tendance révolutionnaire large et pluraliste, en s'adressant particulièrement aux autres courants de la gauche du NPA (position 2 en 2011, position Y en 2013). Elle est qualifiée de « [[Courant lambertiste|lambertiste]] »<ref name=":1">[https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-au-fond-a-gauche/20110214.RUE0739/le-npa-se-passerait-bien-de-ses-revolutionnaires-marxistes.html "Le NPA se passerait bien de ses révolutionnaires marxistes"], consulté sur le site [http://blogs.rue89.nouvelobs.com rue89] le 14 février 2011.</ref> même si ses membres ne se reconnaissent pas dans ce terme<ref>Voir notamment l'entretien avec Ludovic Wolfgang à la suite de son exclusion du Parti des travailleurs, dans l'ouvrage de Karim Landais, ''[http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb44299792t De l'OCI au parti des travailleurs]'', paru en 2013</ref>{{refins}}. Elle a initié en {{date-|mai 2010}} le Collectif pour une tendance révolutionnaire (CTR)<ref>{{Lien web |titre=CTR du NPA |url=https://collectiftrnpa.wordpress.com/ |site=CTR du NPA |consulté le=26-07-2020}}.</ref>, qui a fonctionné jusqu’au premier congrès du NPA (février 2011), portant la plateforme 4 (3,7 % des voix). En 2019, la Tendance claire se dissout pour fusionner et participer à la création de la tendance Alternative révolutionnaire communiste, avant de se reformer en 2021 à la suite d'une crise{{ref nec}}.
 
* Le courant communiste révolutionnaire (actuel [[Révolution permanente (parti politique)|Révolution permanente]]), fondé en {{date-|avril 2011}}, anime à partir de 2015 le journal ''Révolution permanente''. Il obtient 11,05 % lors du quatrième congrès de 2018, annonce en {{date-|avril 2021}} la « pré-candidature » de leur militant [[Anasse Kazib]]. Cette action amplifie les clivages. Deux mois plus tard, {{Unité|296|militants}} du courant annoncent leur départ du NPA, se plaignant d'un {{Citation|long processus d'exclusion}} et dénonçant une ligne politique {{citation|droitière}}<ref>{{Lien web |titre=Le NPA d'Olivier Besancenot au bord de la scission |url=https://www.lalettrea.fr/action-publique_partis-et-elections/2021/04/21/le-npa-d-olivier-besancenoLt-au-bord-de-la-scission,109659647-brl |site=[[La Lettre A]] |jour=21 |mois=avril |année=2021 |consulté le=26 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="départ CCR Marianne">{{Lien web |titre=Scission au NPA : la direction accusée de « droitiser » le parti |url=https://www.marianne.net/politique/gauche/scission-au-npa-la-direction-accusee-de-droitiser-le-parti |site=[[Marianne (magazine)|Marianne]] |jour=11 |mois=juin |année=2021 |consulté le=11 juin 2021}}.</ref>. La direction du NPA indique : {{citation|Ils avaient un pied dedans et un pied dehors. Ils avaient leur propre média, leur organisation étudiante ([[Le Poing Levé]]) et leur organisation féministe ([[Du Pain et des Roses]]) dont les interventions n’étaient pas discutées en notre sein<ref>{{Lien web |auteur=[[Abel Mestre]] |titre=Scission ou exclusion ? Le NPA secoué par une importante crise interne |url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/06/12/scission-ou-exclusion-le-npa-secoue-par-une-importante-crise-interne_6083861_823448.html |date=12 juin 2021 |site=lemonde.fr |consulté le=20 juillet 2021}}.</ref>.}} Pour ''[[Marianne (magazine)|Marianne]]'', {{citation|la candidature d'Anasse Kazib illustre les tiraillements dans les milieux militants d'extrême gauche entre la ligne marxiste révolutionnaire historique et les influences [[Études décoloniales|décoloniales]] ou [[Intersectionnalité|intersectionnelles]], plus récentes et qui ne font plus de la [[lutte des classes]] leur principal moteur<ref>{{Lien web |titre=Présidentielle 2022 : Anasse Kazib, candidat "marxiste" et adoubé par les décoloniaux |url=https://www.marianne.net/politique/gauche/presidentielle-2022-anasse-kazib-candidat-marxiste-et-adoube-par-les-decoloniaux |date=6 juillet 2021 |site=marianne.net |consulté le=20 juillet 2021}}.</ref>.}} Le courant quitte le NPA en {{date-|juin 2021}}<ref name="départ CCR Marianne" />, mais un désaccord persiste entre ce dernier et la direction sur la nature de ce départ. RP dénonce une exclusion officieuse, tandis que le NPA réfute ces affirmations<ref name="AM">{{Article |langue=fr |auteur= [[Abel Mestre]] |titre=Scission ou exclusion ? Le NPA secoué par une importante crise interne |périodique=Le Monde |date=2021-06-12 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/06/12/scission-ou-exclusion-le-npa-secoue-par-une-importante-crise-interne_6083861_823448.html |consulté le=2022-04-17}}.</ref>.
 
==== Crise interne et scission de 2022 ====
Après le cinquième congrès de décembre 2022, Les plateformes B et C continuent leurs activités politiques, mais indépendamment l'une de l'autre. Les groupes locaux se scindent et les communications sont distinctes. Les deux organisations se revendiquent cependant toujours du NPA, utilisant son nom, son logo et des sites web homonymes<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Au NPA, deux extrêmes gauches irréconciliables |url=https://www.nouvelobs.com/politique/20231101.AFP4528/au-npa-deux-extremes-gauches-irreconciliables.html |site=L'Obs |date=2023-11-01 |consulté le=2023-11-03}}</ref>{{refins}}.
 
Le « NPA-B » (du nom de sa plateforme au cinquième congrès) et représenté par Christine Poupin, Pauline Salingue, Philippe Poutou et Olivier Besancenot, poursuit une stratégie de front unique avec les autres forces politiques et syndicales, quitte à se présenter davantage {{Citation|radical}} plutôt que {{Citation|révolutionnaire}}. Le « NPA-C », composé essentiellement de deux fractions qui elles aussi ont des fonctionnements, tactiques et communications distinctes, appelle lui à la formation d'un {{Citation|grand pôle des révolutionnaires}} et travaille à augmenter le {{Citation|nombre de militants révolutionnaires}} afin d'œuvrer pour la révolution<ref name="Rapports de force"/>{{refins}}.
 
==== Courants actuels du NPA-C ====
* Anticapitalisme et révolution (A&R)
* [[Fraction L'Étincelle]]<ref>{{Lien web |auteur=Stéphane Alliès |titre=Le NPA se passerait bien d'un {{Citation|front de gauche}} avec Mélenchon et le PC |url=https://www.mediapart.fr/journal/france/080209/le-npa-se-passerait-bien-d-un-front-de-gauche-avec-melenchon-et-le-pc |site=[[Mediapart]] |date=8 février 2009 |consulté le=29 octobre 2019}}.</ref>
* Démocratie révolutionnaire (DR)
* Socialisme ou Barbarie (SoB)
 
== Historique ==
=== Processus de fondation ===
{{section à sourcer|date=janvier 2019}}
 
==== De mai à septembre 2007 : annonce et réunions publiques ====
À l'issue de l'[[Élection présidentielle française de 2007|élection présidentielle de 2007]] où [[Olivier Besancenot]] réunit sur son nom {{unité|1498581|voix}}, la [[Ligue communiste révolutionnaire|LCR]] annonce la volonté de créer « un nouveau parti [[anticapitalisme|anticapitaliste]] » implanté dans la jeunesse, les entreprises, les services publics, les quartiers populaires. Elle propose ainsi à tous les « [[Anticapitalisme|anticapitalistes]] » de se rassembler pour construire les mobilisations qui, pour elle, doivent préparer un changement radical, [[révolution]]naire, de la [[Société (sciences sociales)|société]].
 
Les échéances de la constitution de ce parti sont fixées lors de la réunion de {{date-|juin 2007}} de la direction nationale de la LCR. Ce projet se distingue sur la plupart des points de celui du « parti anticapitaliste stratégiquement non délimité » des [[années 1990]]. Le moteur principal de la construction de ce parti est la Ligue communiste révolutionnaire.
 
La LCR estime que ce nouveau parti doit :
* défendre un programme anticapitaliste dans les luttes sociales et aux élections
* se situer dans une indépendance stricte vis-à-vis du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] (PS) et refuser de gérer les institutions avec celui-ci, tout en centrant son activité sur la « [[lutte des classes]] », et la mobilisation sociale et politique
* tisser des liens internationaux avec toutes les organisations défendant des perspectives similaires.
 
À partir de {{date-|septembre 2007}}, des réunions publiques sont organisées dans les villes, entreprises et universités de France afin de discuter des modalités de ce nouveau parti avec tous ceux, individuels, équipes militantes, courants politiques, pouvant être intéressés.
 
==== Janvier 2008 : congrès national de la LCR ====
Lors du congrès national de {{date-|janvier 2008}} de la LCR, trois plates-formes (A, B et C) s'expriment sur ce projet.
 
Celui-ci entérine avec 83 % des voix l'orientation de la plate-forme A, pour qui le Nouveau Parti anticapitaliste doit être lancé par un processus de réunions locales aboutissant à la création de « comités pour un nouveau parti », pour être centralisés au niveau national en {{date-|juin 2008-}}, lors d'une rencontre nationale rassemblant les délégués de ces comités.
 
Cette rencontre nationale a pour objectif de mettre en place un « comité d'animation » autonome par rapport à la LCR, pour animer le processus constituant jusqu'au congrès de fondation.
 
Les comités sont constitués de tout individu, équipe militante, courant politique, pouvant être intéressé par ce nouveau parti et ses trois délimitations fixées, notamment l’indépendance stricte vis-à-vis du Parti socialiste. Ils ont pour objectif de discuter du programme, du fonctionnement et de l’orientation du nouveau parti.
 
Pour les plates-formes B et C (respectivement 14 % et 3 %), le nouveau parti ne doit pas se définir comme anticapitaliste et révolutionnaire, et doit s'adresser à l'ensemble des courants [[Gauche antilibérale|antilibéraux]] — les révolutionnaires devant seulement constituer un des courants dans le nouveau parti. Pour ces plates-formes, il faut donc plutôt chercher à négocier un accord « par le haut » avec les directions d'autres courants constitués de la gauche antilibérale par exemple des courants du [[Parti communiste français|PCF]] ou des courants minoritaires du [[Parti socialiste (France)|PS]] comme [[Pour la République sociale|PRS]]<ref>Courant de [[Jean-Luc Mélenchon]], à l'origine de la création du [[Parti de gauche (France)|Parti de gauche]] (PG) l'année suivante.</ref> pour la B, ou les collectifs antilibéraux pour la C. Cette ligne implique alors de mettre de côté la question d'indépendance vis-à-vis du Parti socialiste.
 
Au cours des mois suivants, des comités pour la construction du nouveau parti sont mis en place dans de nombreuses villes, conformément à l'orientation majoritaire de la plate-forme A.
 
==== Juin 2008 : réunion nationale des comités ====
Lors de la réunion nationale des comités des {{date-|28|juin|2008-}} et {{Date-|29|juin|2008}}, 300 comités, dont 50 « comités jeunes », envoient 900 à {{unité|1000|délégués}} de tout le pays. Les comités regroupent à ce moment-là environ {{unité|10000|personnes}}, dépassant largement les {{unité|3500|militants}} revendiqués de la LCR et des [[Jeunesses communistes révolutionnaires|JCR]]<ref>{{Lien web |titre=Besancenot et “l'acte fondateur” des anticapitalistes |url=http://www.liberation.fr/politiques/010130269-besancenot-et-l-acte-fondateur-des-anticapitalistes |site=[[Libération (journal)|Libération]] |date=28 juin 2008}}.</ref>.
 
Lors de cette réunion, les délégués des comités rédigent un appel national précisant les contours du nouveau parti, qu'ils souhaitent « [[Anticapitalisme|anticapitaliste]], [[Internationalisme|internationaliste]], [[Antiracisme|antiraciste]], [[écologisme|écologiste]], [[Féminisme|féministe]], révolté par toutes les [[discrimination]]s ».
 
Ils désignent également un « Comité d'animation national » (CAN) d'environ {{nombre|70|personnes}}, dont 20 issues de la LCR. Ce comité sert à piloter le passage au nouveau parti et permettre aux comités de prendre leur indépendance vis-à-vis de la direction de la LCR.
 
Le comité d'animation comprend également des représentants des deux autres groupes nationalement constitués participant au processus en tant qu'observateurs : la [[fraction L'Étincelle]] de [[Lutte ouvrière]] (LO) et la Gauche révolutionnaire.
 
À cette occasion, les responsables de la [[Ligue communiste révolutionnaire]] ont confirmé avoir eu des contacts avec [[Jean-Marc Rouillan]] (ancien militant du groupe de lutte armée [[Action directe]])<ref>{{Lien web |titre=Dépêche Associated Press |url=https://fr.news.yahoo.com/ap/20080629/tpl-ps-royal-besancenot-cope-cfb2994.html |site=news.yahoo.com |date=29/06/2008}}.</ref>. [[Nathalie Ménigon]], ancienne membre d'[[Action directe]], aurait également {{Citation|fait part de son intérêt pour le Nouveau Parti anticapitaliste}}<ref>''[[Le Point]]'', {{n°|1868}}, {{Date|3|juillet|2008}}.</ref>.
 
Ces contacts ont été dénoncés par [[Jean-François Copé]], président du [[groupe Les Républicains (Assemblée nationale)|groupe UMP]] à l'Assemblée nationale, qui a jugé qu'[[Olivier Besancenot]] était {{Citation|en train d'utiliser la même stratégie que [[Jean-Marie Le Pen]] à l'extrême droite il y a vingt ans, c'est-à-dire un système dans lequel, en réalité, on vient chercher très à gauche et ne reculant jamais devant aucune provocation}}.
 
L'un des fondateurs de la LCR, [[Alain Krivine]], rétorque que si Jean-Marc Rouillan « accepte le programme [du nouveau parti], il viendra, on ne demande pas aux gens leur passé ». Olivier Besancenot ajoute que la LCR appartient « à un courant politique qui désapprouvait et décriait les méthodes d’Action directe à l’époque » dénonçant par ailleurs leur traitement carcéral<ref>[http://www.lcr-rouge.org/spip.php?article1976 « La LCR confirme avoir eu des contacts avec Jean-Marc Rouillan »], ''Rouge'', {{Date|28|juin|2008}}.</ref>{{refins}}.
 
Cependant [[Clémentine Autain]], ancienne maire-adjointe de Bertrand Delanoë et un temps intéressée par un ralliement au NPA, déclare : « Autant je me battrai contre la réincarcération de Jean-Marc Rouillan, autant il est hors de question que je sois dans le même parti que quelqu'un qui ne semble pas contester la lutte armée comme méthode politique ! (...) Je me demande parfois si, aux yeux de certains au NPA, il n'est pas plus grave d'avoir participé à un exécutif avec le PS que d'avoir tué des gens... »<ref>[http://www.lejdd.fr/cmc/politique/200840/besancenot-personne-ne-propose-de-prendre-les-armes-_154366.html « Besancenot: "Personne ne propose de prendre les armes" »], le ''[[Le Journal du dimanche|JDD]]'', {{Date|5|octobre|2008}}.</ref>.
 
À la suite de la réincarcération de Jean-Marc Rouillan le {{date|2|octobre|2008}}, pour une interview donnée à ''L'Express''<ref>{{Citation|Jean-Marc Rouillan, l'ancien terroriste d'Action directe, parle et pourrait se voir privé de sa semi-liberté}} : [http://www.lexpress.fr/actualite/politique/action-directe-rouillan-parle-et-pourrait-se-voir-prive-de-sa-semi-liberte_579389.html?p=2 Jean-Marc Rouillan: "Je peux faire peur à beaucoup de monde"], ''[[L'Express]]'', 30 septembre 2008.</ref>{{,}}<ref>[http://www.lepoint.fr/actualites-societe/rouillan-retourne-en-prison-besancenot-appelle-a-la-mobilisation/920/0/279320 « Rouillan retourne en prison, Besancenot appelle à la "mobilisation unitaire" »], ''Le Point'', {{date|3 octobre 2008}}.</ref>, Alain Krivine dénonce une campagne de diabolisation du NPA en voulant l'assimiler aux actions passées d'Action directe et Olivier Besancenot réclame sa libération<ref>[http://afp.google.com/article/ALeqM5iBrwBQveqQGby66qnSskLPTKAOog « Affaire Rouillan : Besancenot contre-attaque »] {{Lien archive|url=http://afp.google.com/article/ALeqM5iBrwBQveqQGby66qnSskLPTKAOog|titre=Copie archivée|horodatage archive=20081004162138}}, dépêche AFP, {{date|3 octobre 2008}} : « il y a une crise fantastique et le NPA et Olivier ont le vent en poupe. C'est le moment où l'on ressort l'affaire Rouillan », qui « ne représente que lui-même et n'est pas un courant politique » déclare Alain Krivine.</ref>.
 
==== Novembre 2008 : deuxième rencontre nationale des comités ====
La deuxième rencontre nationale des comités se tient les {{date-|8|novembre-|2008-}} et {{date-|9|novembre|2008}}, et regroupe des représentants des différents comités locaux afin de travailler sur les textes du congrès de fondation.
 
Elle est précédée par une réunion nationale des comités « Jeunes » les {{date-|18|octobre-|2008-}} et {{date-|19|octobre|2008}}.
 
==== Février 2009 : congrès de fondation ====
Le congrès de fondation du NPA se tient du 6 au {{date-|8 février 2009}}<ref>Initialement prévu le dernier week-end de janvier 2009, il est repoussé en raison de l'appel intersyndical à manifester lancé pour le {{date|29|janvier|2009}} (source : [http://www.lexpress.fr/actualites/2/le-congres-du-npa-repousse-du-fait-de-la-greve-du-29-janvier_727931.html « Le congrès du NPA repoussé du fait de la grève du 29 janvier »], ''[[L'Express]]'', {{Date|23|décembre|2008}}).</ref>. Il revendique alors {{unité|9123|cartes}} de membres fondateurs<ref>[http://www.npa2009.org/content/lintroduction-du-congr%C3%A8s-par-myriam-duboz-can-sortant « L'introduction du congrès par Myriam Duboz (CAN sortant) »], site officiel du NPA.</ref>, soit trois fois les effectifs de la LCR<ref>{{Lien brisé |url=http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/politique/20090208.FAP3351/le_npa_elit_son_parlement.html |titre=« Le NPA élit son “parlement” »}}, ''[[L'Obs|Le Nouvel Observateur]]'', {{Date|8|février|2009}}.</ref>.
 
Lors de ce congrès de fondation, le nom de « Nouveau Parti anticapitaliste » (NPA) est définitivement adopté au second tour par 53 % des 595 délégués présents, préféré à « Parti anticapitaliste révolutionnaire » (PAR)<ref>[http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jTZE8JNaMO3sqGtvwA1hYDKAoxgw « Naissance officielle du Nouveau parti anticapitaliste de Besancenot »], dépêche AFP, {{Date|7|février|2009}}.</ref>, après avoir écarté les propositions « Parti de la gauche anticapitaliste » (PGA), « Parti anticapitaliste » (PA) et Agir (Alliance ou Alternative de la gauche internationaliste et révolutionnaire) au premier tour. Malgré cela, Olivier Besancenot confirme que l'option révolutionnaire reste d'actualité : « Le NPA n’est pas trotskiste uniquement. Il reprend toutes les traditions révolutionnaires, marxistes mais aussi libertaire »<ref>{{Lien brisé |url=https://www.tdg.ch/actu/monde/olivier-besancenot-option-revolutionnaire-reste-actuelle-2009-02-06 |titre=« Olivier Besancenot : “L’option révolutionnaire reste actuelle” » |consulté le=2017-05-17}}, ''La Tribune de Genève'', {{Date|6|février|2009}}.</ref>.
 
=== Congrès du NPA ===
Depuis sa création, le NPA a tenu cinq congrès<ref>{{Lien web |titre=Congrès du NPA {{!}} NPA |url=https://nouveaupartianticapitaliste.org/tags/npa/congres-du-npa |site=nouveaupartianticapitaliste.org |consulté le=2023-11-03}}</ref>. Lors des congrès, l'ensemble des militants·es sont invités·es à se prononcer sur des textes nationaux et des plateformes, dont les résultats permettent de répartir les sièges du conseil politique national (CPN, le "parlement" du NPA).
 
==== 1er congrès du NPA (2011) ====
Le premier congrès du NPA s'est tenu du 10 au 13 février 2011, regroupant environ 6000 votants. Ce congrès est caractérisé comme « compliqué et difficile » et n'arrive pas à voter un appel au rassemblement des anticapitalistes pour 2012<ref>https://nouveaupartianticapitaliste.org/node/24525</ref>. Quatre plateformes se présentent pour le congrès:
* Plateforme 1 (42 %)
* Plateforme 2 (28 %)
* Plateforme 3 (26,4 %)
* Plateforme 4 (3,7 %)
==== 2e congrès du NPA (2013) ====
Le deuxième congrès du NPA s'est tenu du 1er au 3 février 2013. Quatre plateformes se présentent pour le congrès:
* Plateforme W (8,22 %)
* Plateforme X (50,64 %)
* Plateforme Y (32,03 %)
* Plateforme Z (9,09 %)
==== 3e congrès du NPA (2015) ====
Le troisième congrès du NPA s'est tenu du 30 janvier au 1er février 2015. le NPA compte {{unité|2100}} adhérents<ref name="Monde2015">{{Lien web |auteur=Olivier Faye |titre=Très mal en point, le NPA vit un congrès décisif |url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2015/01/29/tres-mal-en-point-le-npa-se-prepare-a-un-congres-decisif_4565874_823448.html |site=[[le Monde|lemonde.fr]] |jour=29 |mois=janvier |année=2015 |consulté le=31 janvier 2015}}.</ref>. Six plateformes se présentent pour le congrès:
* Plateforme 1 (35,6 %)
* Plateforme 2 (26,7 %)
* Plateforme 3 (22,0 %)
* Plateforme 4 (6,8 %)
* Plateforme 5 (6.8 %)
* Plateforme 6 (2,1 %)
==== 4e congrès du NPA (2018) ====
Le quatrième congrès du NPA s'est tenu du 2 au 4 février 2018. Sept plateformes se présentent pour le congrès, nommées de T à Z.
 
La direction majoritaire sortante du NPA, obtient une majorité relative. Elle est dès lors la cible d'importantes critiques internes, qui l'accusent de trop vouloir se rapprocher du parti [[La France insoumise]] de [[Jean-Luc Mélenchon]] et de s'éloigner de la « pureté révolutionnaire » au profit d'un simple [[réformisme]]<ref>{{Lien web|auteur=Sylvia Zappi|titre=Le Nouveau Parti anticapitaliste menacé d’implosion|jour=27|mois=juillet|année=2020|url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/07/27/le-nouveau-parti-anticapitaliste-menace-d-implosion_6047379_823448.html|site=[[Le Monde]]|consulté le=11 juin 2021}}.</ref>.
 
Le quatrième congrès du NPA adopte de nouveaux statuts, qui comportent notamment la suspension automatique d'un de ses membre s'iel est accusé de violences sexistes, sans que cela ne constituent aucunement une indication de culpabilité, tant qu’il n’y a pas d’examen du dossier en interne.
 
==== 5e congrès du NPA (2022) ====
Le cinquième congrès du NPA s'est tenu du 9 au 11 décembre 2022. Environ {{unité|2000|adhérents}} du NPA participent aux assemblée générales locales en amont du cinquième congrès<ref name="Libé 07012023">{{Lien web |auteur=Marceau Taburet |titre=Marginalisés, les partis d’extrême gauche cherchent l’étincelle |jour=07 |mois=janvier |année=2023 |url=https://www.liberation.fr/politique/marginalises-les-partis-dextreme-gauche-cherchent-letincelle-20230107_DSZTBMB7L5H2TEPNRGJ6XW5PBQ/ |site=[[Libération (journal)|Libération]] |consulté le= 9 janvier 2023 }}.</ref>. Lors de celui-ci, le parti se divise. Une majorité relative, représentée par le texte de la « plateforme B », annonce au cours du congrès la rupture avec l’autre moitié du parti, représentée par la « plateforme C » déposée par les fractions « Anticapitalisme et révolution » (A&R) et « [[Fraction L'Étincelle|L'Étincelle]] » et soutenue par « Socialisme ou barbarie » et « Démocratie révolutionnaire ». Parmi les points de rupture principaux figurent le fonctionnement trop indépendant des fractions et la formation d'un {{Citation|[[front unique]]}} notamment avec [[La France insoumise]].
 
La plateforme B a réuni 48,5 % des suffrages exprimés et la plateforme C 45,3 %. La plateforme A, déposée par l'« Alternative révolutionnaire communiste » (ARC), qui appelait à éviter la scission, n'obtient que 6,2 %<ref>{{Lien web |prénom=Mathieu |nom=Dejean |titre=À l’extrême gauche, le NPA s’est autodétruit |url=https://www.mediapart.fr/journal/politique/111222/l-extreme-gauche-le-npa-s-est-autodetruit |site=[[Mediapart]] |date=11 décembre 2022 |consulté le=2022-12-12}}.</ref>{{,}}<ref name="Rapports de force">{{Lien web |prénom=Guillaume |nom=Bernard |titre=Pourquoi deux NPA irréconciliables ? |url=https://rapportsdeforce.fr/analyse/pourquoi-deux-npa-irreconciliables-010915719 |site=Rapports de force |date=9 janvier 2023 |consulté le=2023-01-09}}.</ref>{{refins}}.
 
== Notes et références ==
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Nouveau_Parti_anticapitaliste ».