« Union civique radicale » : différence entre les versions

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| option-1 =
| valeur-1 =
| positionnement = [[Centrisme|Centre]] à [[centre gauchedroit]]
| affi nationale = [[Ensemble pour le changement|Juntos por el Cambio]]
| idéologie = [[Social-démocratie]]<br/>[[Social-libéralisme]]<br/>[[Radicalisme]]<br/>[[Progressisme]]
| affi internationale = [[Internationale socialiste]]<br/>[[Conférence permanente des partis politiques d'Amérique latine et des Caraïbes|COPPPAL]]
| adherents = {{formatnum:1852571}} <small>(2022)</small>
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L''''Union civique radicale''' ({{en lang|es|Unión Cívica Radical}}, abrégé en UCR) est un [[parti politique]] [[Argentine|argentin]], membre de l'[[Internationale socialiste]] depuis 1996, et de la [[Conférence permanente des partis politiques d'Amérique latine et des Caraïbes|COPPPAL]]. Fondé par [[Leandro N. Alem]] le {{date|26|juin|1891}}, c'est le plus ancien parti argentin. Regroupant des libéraux centristes et des sociaux-démocrates, il donna plusieurs Présidents à la République argentine dont [[Raúl Alfonsín]] à la fin de la [[Dictature militaire en Argentine (1976-1983)|dictature militaire argentine]] en [[1983]]. Il a été marqué par des relations ambiguës avec le [[péronisme]], tantôt allié, tantôt adversaire, et de même avec une attitude à la fois de négociations et d'opposition aux différentes juntes militaires ayant pris le pouvoir à l'issue de coups d'État successifs.
 
Comme d'autres mouvements [[radicalisme|radicaux]] (l'UCR est d'ailleurs lié au [[Parti radical de gauche]] français), il commença par se situer à l'extrême-gauche du champ politique avant d'accéder au pouvoir lors de la [[Première Guerre mondiale]], puis se divisa entre conservateurs, représentés par la figure du président [[Marcelo Torcuato de Alvear]] (1922-1928) et progressistes, représentés par [[Hipólito Yrigoyen]], président à deux reprises (1916-1922 et 1928-1930). Durant les années 1930, la « [[Décennie infâme]] », le parti se divisa entre ceux qui s'opposaient frontalement au régime dictatorial et la tendance prônant une attitude plus conciliante. Malgré quelques tergiversations, l'UCR rejoint finalement, après la [[Seconde Guerre mondiale]], le camp anti-[[péronisme|péroniste]], donnant son appui à la dictature issue de la [[Révolution libératrice]] de 1955. Négociant simultanément avec les péronistes et avec la junte, les radicaux scissionnèrent plusieurs fois et obtinrent la présidence deux fois dans les années 1960, la première fois grâce à l'appui des voix péronistes qui permirent en 1958 l'élection d'[[Arturo Frondizi]], dirigeant de l'[[Union civique radicale intransigeante]] (UCRI), tandis que la seconde fois, c'est le camp anti-péroniste de l'[[UCRP]] qui l'emporta, portant à la présidence, en 1963, [[Arturo Umberto Illia|Arturo Illia]]. Après une brève alliance contre la dictature du général [[Juan Carlos Onganía]], l'UCR, dominée par la figure de [[Ricardo Balbín]], échoua à s'allier durablement avec les péronistes lors de la crise des années 1970, et devint l'allié implicite de la [[Dictature militaire en Argentine (1976-1983)|junte militaire]] de [[Jorge Rafael Videla|Videla]] (malgré le fait que la répression ait aussi touché certains de ses membres). L'UCR négocia ensuite la [[transition démocratique]], son candidat, [[Raúl Alfonsín]], étant élu président en 1983 et organisant la transition dans un contexte politique encore fragile. Évincé par la suite par le [[Parti justicialiste]], il revint brièvement au pouvoir avec [[Fernando de la Rúa]], qui ne put faire face à la grave [[crise économique argentine|crise économique de 1998-2001]]. Sa démission à la suite du ''[[concert de casseroles|cacerolazo]]'' de décembre 2001 conduisit au retour au pouvoir des péronistes, avec bientôt la victoire de l'aile gauche. Il fait actuellement partie de la coalition conservatrice [[Ensemble pour le changement]].
 
== Fondation de l'Union civique, soulèvements armés==