« Kabyles » : différence entre les versions
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| légende carte = Carte de la Kabylie.
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Les '''Kabyles''' (en [[kabyle]] : ''Iqbayliyen, Imaziɣen,'' ''Izwawen, Igawawen'' ou ''Leqbayel,'' en [[tifinagh]] : ⵉⵇⴱⴰⵢⵍⵉⵢⵏ<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jean-Marie|nom1=Dallet|titre=Dictionnaire kabyle-français: parler des At Mangellat, Algérie|éditeur=Peeters Publishers|date=1982|isbn=978-2-85297-143-1|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=nZdP85wiDmcC&pg=PA281&dq=tamurt+igawawen#v=onepage&q=tamurt%20igawawen&f=false|consulté le=2023-08-18}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|prénom1=Jacques|nom1=Lanfry|titre=Les Zwawa (Igawawen) d'Algérie centrale (essai onomastique et ethnographique)|périodique=Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée|volume=26|numéro=1|année=1978|doi=10.3406/remmm.1978.1825|lire en ligne=http://www.persee.fr/doc/remmm_0035-1474_1978_num_26_1_1825|consulté le=29 février 2016|pages=75–101}}</ref>) sont une [[ethnie]] [[
== Dénominations et étymologie ==
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Le terme d’''el Qbayl'' (sing. ''el Qbayli'') a été adopté dans différentes régions du [[Maghreb]] et à différentes époques pour désigner des groupements tribaux particuliers. Il a ainsi été utilisé, à l’époque des Almoravides et des Almohades (xi<sup>e</sup> et xiii<sup>e</sup> siècles), pour désigner les trois tribus ''[[masmouda]]'' qui occupaient alors la plaine de Marrakech, le [[Plaine du Haouz|Haouz]] d’aujourd’hui. Le terme devait sans doute s’étendre, à une période plus ancienne, à une région plus importante, puisque le terme ''taqbaylit'' (berbérisation d’''el qbayliya'') qui désigne l’idiome berbère des tribus de Kabylie est aussi utilisé par les Aït Menacer, Ichenouiyen (sous la forme ''haqbaylit'') et Aït Salah<ref>Laoust 1912 : 1</ref>.
C’est par le biais de l’administration coloniale, qu’en Algérie, ce terme connaît un sort particulier qui l’a amené à désigner spécifiquement la population berbérophone situé à l’est d’Alger (Kabylie). Cependant il n’en fut pas toujours ainsi, aussi bien en Algérie qu’en Tunisie où ce terme avait un sens plus courant<ref name=":1">{{Article|langue=fr|prénom1=Rachid|nom1=Agrour|titre=Contribution à l’étude d’un mot voyageur : Chleuh|périodique=Cahiers d’études africaines|volume=52|numéro=208|date=2012-10-05|issn=0008-0055|doi=10.4000/etudesafricaines.17161|lire en ligne=https://journals.openedition.org/etudesafricaines/17161|consulté le=2023-06-18|pages=767–811}}</ref> :<blockquote>« Kebaïli est fréquemment utilisé dans tout le Maghreb pour désigner l’homme mal dégrossi, descendu dans la plaine et dont on ne comprend pas “le patois”. C’est une manière de sauvage. »<ref>Morizot 1982 : 20</ref></blockquote> D’après d’autres témoignages, on relève aussi que, dans l’est algérien et en Tunisie, on a fait longtemps la distinction entre deux types différents de « Kabyles », les « Kabyles ennigh’as » ''(el qbayl nnighas)'' et les « Kabyles el hadra » ''(el qbayl el hadra) :''<blockquote>« Les ennigh’as, ce sont les berbérophones qui sans cesse répètent “ennigh’as”, ce qui en berbère veut dire je lui ai dit. Les Kabyles “el hadra” quant à eux, sont les montagnards arabophones de la région de Mila-Constantine qui ne parlent pas l’arabe bédouin mais un arabe plus ancien, celui des premiers envahisseurs arabes qui ont tenu garnisons dans la région. »<ref>''ibid. :'' 21</ref></blockquote>À l’arrivée des Français
L'appellation historique berbère pour désigner la Kabylie est ''tamurt n Yizwawen''<ref name=":2" />{{,}}<ref name=":3" />.
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=== Période fatimide ===
{{Article connexe|Califat fatimide}}
[[Fichier:Fatimides au Maghreb 909-973.png|vignette|Carte des mouvements [[Califat fatimide|fatimides]]
La dynastie des [[Califat fatimide|Fatimides]] fondée au {{S-|x}}, a son centre d'origine situé en [[Petite Kabylie]], où le [[Dai (islam)|''dâ`i'']] (signifiant « agent recruteur, propagandiste, apôtre ») [[Ismaélisme|ismaélien]], [[Abu Abd Allah ach-Chi'i|Abou Abdallah al-Chii]], a trouvé un public réceptif pour les croyances millénaires qu'il prêchait et a ensuite conduit, avec succès, la tribu kabyle [[Kutama]] à conquérir l'[[Ifriqiya]] (Tunisie actuelle, alors occupée par les Aghlabides), atomisant la présence arabe au Maghreb<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Chafik T.|nom1=Benchekroun|titre=Les Idrissides entre Fatimides et Omeyyades|périodique=Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée|numéro=139|date=2016-06-01|issn=0997-1327|issn2=2105-2271|doi=10.4000/remmm.9412|lire en ligne=https://journals.openedition.org/remmm/9412|consulté le=14 août 2018|pages=29–50}}</ref>, puis l'[[Égypte]]. Après avoir pris le contrôle de l'Égypte, les Fatimides perdent de l'intérêt pour le [[Maghreb]], le chef sanhadja [[Bologhine ibn Ziri]], hérite du contrôle de l'Ifriqiya (la Kabylie et une grande partie de l'[[Algérie]], y compris la [[Tunisie]] moderne). La branche [[Zirides|Ziride]] des [[Hammadides]] règne sur la place quelque deux siècles, avec un effet durable sur le développement non seulement de la Kabylie mais aussi de l'Algérie dans sa globalité, refondant des villes comme [[Béjaïa]] (sa capitale après l’abandon de [[Kalâa des Béni Hammad]]) et [[Alger]], entre autres.
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En 1980, plusieurs mois de manifestations ont lieu en Kabylie pour exiger la reconnaissance du [[Langues berbères|berbère]] comme [[langue officielle]] ; cette période est appelée le [[Printemps berbère]]. En 1994-1995, un boycott scolaire a lieu, appelé « grève du cartable ». En juin et {{date-|juillet 1998}}, des manifestations violentes ont lieu après l'assassinat du chanteur [[Lounès Matoub|Matoub Lounès]] et contre la loi exigeant l'utilisation de la [[Arabe|langue arabe]] dans tous les domaines.
Dans les mois qui suivent {{date-|avril 2001}}, de grandes émeutes (appelées [[Printemps noir (Kabylie)|Printemps Noir]])- avec l'émergence du [[Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie|MAK]],
Du 9 au 17 août 2021, des
▲Du 9 au 17 août 2021, des [[Feux de forêt de 2021 en Algérie|feux de forêt]], la majorité étant d'origine criminelle, se déclarent en [[Kabylie]] causant la mort de plus de 100 personnes, la destruction de domiciles et la perte d'un [[écosystème]] de plusieurs dizaines de milliers d'hectares, ces incendies ont été gérés avec la participation de l'[[Union européenne]]<ref>{{Lien web |titre=Feux de forêts: l'UE déploie deux avions de lutte contre les incendies en Algérie {{!}} EEAS |url=https://www.eeas.europa.eu/delegations/algeria/feux-de-for%C3%AAts-lue-d%C3%A9ploie-deux-avions-de-lutte-contre-les-incendies-en-alg%C3%A9rie_fr?s=82 |site=www.eeas.europa.eu |consulté le=2023-12-02}}</ref><ref>{{Lien web |langue=fr |nom=tiwizi-internation |titre=PARTICIPATION AU CONCOURS ESRI SIG-2021, PARIS, 11 au 15 Octobre 2021 |url=https://www.tiwizi-international.org/post/participation-au-concours-esri-sig-2021-paris-11-au-15-octobre-2021 |site=TIWIZI-INTERNATIONAL |date=2021-10-11 |consulté le=2022-02-22}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Retour en Kabylie un mois après les incendies de l’été – Jeune Afrique |url=https://www.jeuneafrique.com/1230428/societe/retour-en-kabylie-un-mois-apres-les-incendies-de-lete/ |site=JeuneAfrique.com |consulté le=2021-12-17}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web|date=2021-08-10|titre=L’origine criminelle se confirme : qui a mis le feu à la Kabylie ?|url=https://www.tsa-algerie.com/lorigine-criminelle-se-confirme-qui-a-mis-le-feu-a-la-kabylie/|consulté le=2021-09-19|website=TSA|langue=fr}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|titre=En Algérie, les incendies qui ont ravagé la Kabylie sont éteints|périodique=Le Monde.fr|date=2021-08-18|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/08/18/en-algerie-les-incendies-qui-ont-ravage-la-kabylie-sont-eteints_6091748_3212.html|consulté le=2021-12-17}}</ref><ref>Rapport de la [[Banque mondiale]]: ''Note sur les forêts algériennes : gestion durable des forêts pour lutter contre les feux de forêts'', p.63, publié le 13/11/2023. https://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release/2023/11/13/strengthening-the-sustainability-and-climate-resilience-of-algeria-forests</ref>. Selon le gouvernement algérien, les instigateurs seraient le [[mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie]] aidé par [[Israël]] et le [[Maroc]], et Rachad, un mouvement islamiste<ref>{{Article|langue=fr|titre=Incendies en Algérie: Tebboune pointe du doigt le Maroc, accusé d'«actes hostiles» - Le Temps|périodique=Journal|date=2021-08-19|issn=1423-3967|lire en ligne=https://www.letemps.ch/monde/afrique/incendies-algerie-tebboune-pointe-doigt-maroc-accuse-dactes-hostiles|consulté le=2023-12-02}}</ref><ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Algérie : pourquoi Alger accuse le Maroc et des indépendantistes kabyles d'être derrière les incendies ? {{!}} TV5MONDE - Informations |url=https://information.tv5monde.com/afrique/algerie-pourquoi-alger-accuse-le-maroc-et-des-independantistes-kabyles-detre-derriere-les |site=information.tv5monde.com |date=2021-08-21 |consulté le=2023-12-02}}</ref><ref>{{Lien web |langue=fr-FR |nom=6medias2 |titre=L'Algérie accuse Israël d’être responsable des incendies ravageurs dont elle a été victime |url=https://www.valeursactuelles.com/monde/lalgerie-accuse-israel-detre-responsable-des-incendies-ravageurs-dont-elle-a-ete-victime |site=Valeurs actuelles |date=2021-08-19 |consulté le=2023-12-02}}</ref>. Par la suite, la diaspora a organisé des manifestations, notamment à [[Paris]], le 10 Octobre 2021<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Kabylie en danger : grande Marche à Paris ce 10 octobre |url=https://vava-innova.com/article/2021/10/06/kabylie-en-danger-grande-marche-a-paris-ce-10-octobre/ |site=VAVA innova |date=2021-10-06 |consulté le=2022-09-16}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Madjid |nom=Boumekla |titre=Kabylie en danger : tous solidaires ! – Kabyle.com |url=https://kabyle.com/kabylie-en-danger-tous-solidaires |site=kabyle.com |date=2021-09-17 |consulté le=2022-09-16}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Arezki |nom=Massi |titre=Marche en faveur de la Kabylie: Démonstration de force de la diaspora kabyle! |url=https://tamurt.info/2021/10/11/marche-en-faveur-de-la-kabylie-demonstration-de-force-de-la-diaspora-kabyle/188528/ |site=Tamurt {{!}} Votre lien avec la kabylie |date=2021-10-11 |consulté le=2022-09-16}}</ref>.
== Géographie ==
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La région a été le fer de lance de plusieurs dynasties locales ([[Numidie|Numides]], [[Fatimides]] avec la tribu [[Kutama]], [[Zirides]], [[Hammadides]] et [[Hafsides de Béjaïa|Hafsides de Bejaïa]]) ou du [[nationalisme algérien]], et la [[Guerre d'Algérie|guerre d'indépendance]]. Les [[Empire romain|Romains]] et [[Byzantins]] contrôlaient la route principale et la vallée pendant l'Antiquité, et évitaient les montagnes (appelées {{Langue|lat|''Mont Ferratus''}}, littéralement : montagnes de fer). Les Arabes durant l'[[expansion de l'islam]] ont contrôlé les plaines, mais pas toutes les campagnes (appelées en [[arabe]]: "''el aadua''": en [[français]]: "l'ennemi" pour leur résistance)<ref name=":0" />. La [[régence d'Alger]] tente d'avoir une influence indirecte (via les [[Tribus de la Kabylie|tribus kabyles]] [[Makhzen (Algérie)|makhzen]] d'Amraoua, et les [[Marabout (islam)|marabouts]])<ref>{{lien web|langue=fr|nom=Universalis|prénom=Encyclopædia|titre=KABYLES|url=http://www.universalis.fr/encyclopedie/kabyles/|website=Encyclopædia Universalis|consulté le=29 novembre 2016}}</ref>. Les Français vont progressivement réaliser la conquête de la région, et mettre en place une administration directe.
Les provinces algériennes possédant de nombreuses populations parlant la [[Kabyle|langue kabyle]] comprennent : [[Tizi Ouzou]], Béjaïa et [[Bouira]], ainsi que [[Boumerdès]], [[Sétif]], [[Bordj Bou Arreridj]] et [[Jijel]]. [[Alger]] a également une importante population de Kabyles, où ils représentent plus de la moitié de la population de la capitale.
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== Culture ==
=== Langue ===
{{Article détaillé|Kabyle}}[[Fichier:Aires linguistiques du nord-est algérien.svg|220x220px|thumb|Carte des aires linguistiques du nord-est [[Algérie|algérien]].|alt=]]La culture kabyle est une composante de la culture
La langue kabyle ''taqbaylit'', textuellement "la (langue) kabyle" (ⵜⴰⵇⵀⴰⵢⵍⵉⵜ) (Tifnaɣ traditionnels ⵜⵈⵀⵉⵍⵜ) ou tazwawt (ⵜⴰⵣⵡⴰⵡⵜ) (Tifinaɣ traditionnels ⵜⵣⵓⵓⵜ) se rattache aux [[langues berbères]] qui comportent plusieurs variantes. Très attachés à leur identité berbère, les Kabyles se réclament en fait de la langue Tamaziɣt, une langue officielle en Algérie depuis le {{date-|1 janvier 2016}}.
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Selon [[Armand Viré]] « les Kabyles professent tous la même religion, l'[[Islam]] », influencé par le [[soufisme]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jules|nom1=Liorel|titre=Races berbères, Kabylie du Jurjura : par Jules Liorel ; préface de M. Émile Masqueray,...|éditeur=E. Leroux|année=1892|pages totales=544|passage=2|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k104751j|consulté le=24 octobre 2017}}</ref>, comme le soulignaient aussi [[Adolphe Hanoteau]] et [[Aristide Letourneux]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Adolphe Hanoteau|auteur2=Aristide Horace Letourneux|titre=TextsLa Kabylie et les coutumes kabyles|volume=1|tome=1-3|lieu=Université Harvard|éditeur=A. Challamel|collection=americana|année=1893|pages totales=1084|lire en ligne=https://archive.org/stream/lakabylieetlesc01letogoog#page/n19/mode/2up}}</ref>. Selon [[Mouloud Mammeri]] la confrérie [[Rahmaniya]] est l'une des plus puissantes confréries soufi d'Algérie.
Avant l'acceptation de l'islam par les Kabyles, la Kabylie a connu l'ensemble des religions du [[bassin méditerranéen]] sans pour autant les avoir pratiquées, ayant même contribué, comme partie intégrante du monde berbère, à la fourniture de quelques dieux et déesses aux Grecs et aux Romains et aux Égyptiens, telle que [[Antée]]. D'abord dévoués a un Dieu nommé Yakuc qui était le Dieu probablement de tous les
Une minorité chrétienne évangélique est en développement important dans les années 2000 et 2010<ref>{{lien web|url=https://www.24heures.ch/monde/Les-chretiens-de-Kabylie-sont-de-plus-en-plus-nombreux-a-feter-Noel/story/23830507|site=[[24 heures (Suisse)|24heures.ch]]|titre=Les chrétiens de Kabylie sont de plus en plus nombreux à fêter Noël|date=28 décembre 2013|consulté le=25 décembre 2018}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=https://www.lavie.fr/actualite/geopolitique/algeacuterie-la-pousseacutee-eacutevangeacutelique-37161.php|site=[[La Vie|lavie.fr]]|titre=Algérie : la poussée évangélique|date=24 juillet 2008|consulté le=25 décembre 2018|auteur=Anne Guion}}</ref>.
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=== Politique et laïcité ===
Selon Yidir Plantade, la [[Kabylie]] comme le reste
=== Diaspora ===
[[Fichier:Zinedine Zidane by Tasnim 03.jpg|vignette|172x172px|[[Zinédine Zidane]], footballeur français d'origine kabyle, il remporte le [[Ballon d'or]] et la [[Coupe du monde de football de 1998|coupe du monde]] en [[1998 en football|1998]].]]
Pour des raisons historiques et économiques, les Kabyles ont émigré en France. Ils sont au nombre de {{formatnum:1500000}} en France<ref>Salem Chaker, [http://www.langues-de-france.org/chaker.html « Pour une histoire sociale du berbère en France »], Les Actes du Colloque Paris - Inalco, octobre 2004.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=James|nom1=Minahan|titre=Encyclopedia of the Stateless Nations : D-K|éditeur=[[Greenwood Publishing Group]]|année=2002|pages totales=2241|passage=863|isbn=978-0-313-32110-8|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=d2WcCIm6WaQC&pg=PA863|consulté le=24 octobre 2017}}.</ref>. Plusieurs personnalités françaises notables ont un ascendant d'origine Kabyle, comme [[Zinédine Zidane]], [[Karim Benzema]], [[Kheira Hamraoui]], [[Kylian Mbappé]], [[Comte de Bouderbala]], [[Malik Zidi]], [[Mohamed Fellag]], [[Erika Sawajiri]], [[Mhamed Arezki]], [[Zinedine Soualem]], [[Jalil Lespert]], [[Ramzy Bedia]], [[Daniel Prévost (acteur)|Daniel Prévost]], [[Jacques Villeret]], [[Dany Boon]], [[Marie-José Nat]], [[Maïwenn]], [[Édith Piaf]]<ref>Michel Souvais, ''Arletty, confidences à son secrétaire''.</ref>{{,}}<ref>[http://www.ina.fr/video/I00013665 ''Histoire de Piaf''], Ramsay, 1979.</ref>{{,}}<ref>[https://www.editions-jclattes.fr/edith-piaf-9782709612517 « Édith est élevée par sa grand-mère kabyle »].</ref>, [[Isabelle Adjani]], [[Marcel Mouloudji]], [[Alain Bashung]], [[Étienne Daho]], [[Rachid Taha]], [[Areski Belkacem]], [[Marina Kaye]], [[Chimène Badi]], [[Sheryfa Luna]], [[Kenza Farah]], [[Rilès]], [[Sinik]], [[Rim'K]], [[Sofiane Zermani]], [[DJ Snake]], [[Kamel Ouali]], [[Aziz Chouaki]], [[Alice Zeniter]], [[Mustapha Ourrad]], [[Mouloud Achour (journaliste)|Mouloud Achour]], [[Messaoud Benterki]], [[Meriem Amellal]], [[Rachid Arhab]], [[Idriss Aberkane]], [[Le Raptor]], [[Rachid Nekkaz
=== Musique ===
{{Article détaillé|Musique kabyle}}[[Fichier:Lounès Matoub 1975.JPG|vignette|178x178px|[[Lounès Matoub]] en 1975, chanteur identitaire kabyle, qui fut [[militant]] de la cause berbère en [[Algérie]] avant d'être assassiné le {{Date|25|juin|1998}}.|alt=]]La variété kabyle (moderne ou traditionnelle) est l'une des musiques les plus importantes en [[Algérie]]. De nombreux artistes sont natifs de [[Kabylie]] ou d'origine kabyle, notamment [[Kamel Hamadi]], [[Mohamed Iguerbouchène]], [[Rabah Taleb]], [[Farid Ferragui]], [[Cherif Kheddam]], [[
La Kabylie a donné aussi quelques grands noms au [[chaâbi algérien]] comme notamment [[Hadj M'hamed El Anka]], [[Kamel Messaoudi]], [[Abdelkader Chaou]], etc.
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=== Peinture ===
{{Article détaillé|Peinture algérienne contemporaine}}[[Image:5b - Nature morte Berbère.jpg|thumb|''Le Silo bleu'', par [[Hocine Ziani|Ziani]], huile sur toile, 2006 (conservée au [[Musée des beaux-arts d'Alger|Musée des Beaux-Arts d'Alger]])]][[M'hamed Issiakhem]], [[Hamid Tibouchi]] sont deux peintres et calligraphes qui ont marqué la scène algérienne et internationale par leurs œuvres, qui, pour le premier, s'inspirent plus de la [[guerre d'Algérie]]<ref name="chahid2">[http://djamelmoktefi.blogspot.com/2007/08/mhamed-issiakhem-1928-1985.html] "Résurrection du Chahid-1978"</ref> avec notamment la peinture "Résurrection du Chahid (1978)"<ref name="chahid2" />, et de la culture
=== Sculpture ===
[[Bâaziz Hammache]]
▲[[Bâaziz Hammache]], sculpteur kabyle connu pour ses œuvres placées aux 4 coins de l'Algérie majoritairement en Kabylie telle que la ''[[Bougie de Tizi Ouzou]]'' ainsi qu'[[Olivier Graïne]] avec ses sculptures comme la statue de ''[[Mouloud Mammeri]]'' et ''Le Jardin des Artistes'' situé à [[Ait Yenni]].
=== Sport ===
{{...}}Les Kabyles sont représentés par des sportifs tels [[Mouloud Iboud]], [[Mohand Chérif Hannachi]], [[Ali Fergani]], [[Moussa Saïb]], [[Rachid Mekloufi]], [[Zinédine Zidane]], [[Rabah Madjer]], [[Kheira Hamraoui]], [[Mustapha Dahleb]], [[Salah Assad]], [[Mehdi Tahrat]], [[Nouria Benida-Merah]], [[Samir Aït Saïd]], [[Larbi Benboudaoud]], [[Soraya Haddad]], [[Sarah Ourahmoune]], [[Loucif Hamani]], [[Chérif Hamia]], etc. Les clubs de foot tels la JSK ([[Jeunesse sportive de Kabylie]]), la [[JSMB]] et le [[MO Béjaïa]] sont les clubs principaux de la région, aussi la région est connue pour le [[Volley-ball|Volley-Ball]] notamment à Béjaïa.
=== Littérature ===
* [[Mohand Idir Aït Amrane]]
* [[Arezki Ait Larbi]]
* [[Salima Aït Mohamed]]
* [[Rachid Aliche]]
* [[Taos Amrouche]]
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* [[Smaïl Yefsah]]
* [[Salem Zenia]]
* [[Abdellah Massinissa ]]
== Économie ==
[[Fichier:Cerámica_Yakouren_5.jpg|vignette|Poterie à vendre sur le bord de la route, [[Yakouren]], [[Tizi Ouzou]], [[Kabylie]], en [[Algérie]].]]L'économie traditionnelle de la région est basée sur l'[[arboriculture]] ([[Verger|vergers]] et [[Olivier|oliviers]]) et sur l'artisanat ([[tapisserie]] ou [[poterie]]). La culture des montagnes et des collines cède peu à peu à l'industrie locale ([[textile]] et [[agroalimentaire]]). Au milieu du {{s-|XX|e}}, avec l'influence et le financement de la [[Diaspora kabyle|diaspora Kabyle]], de nombreuses industries sont développées dans la région. Elle devient la deuxième région industrielle la plus importante du pays après [[Alger]]. Les Kabyles sont réputés fort mobiles. Bien avant la colonisation française, ils sillonnent une bonne partie de l’[[Afrique du Nord]] pour leur commerce mais aussi en quête de travail ; leur polyvalence les prédisposait à l’exercice de différents métiers. Ils louent leurs services comme [[soldats]], [[Maçon|maçons]], constructeurs de [[moulins hydrauliques]], faucheurs de blé, etc.
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