« Larbi Benbarek » : différence entre les versions

Larbi Benbarek débarque à [[Marseille]] le [[28 juin en sport|28 juin]] [[1938 en football|1938]]. Cinq mois après son arrivée en métropole<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7644746m/f8.item.zoom Paris Soir, N°11, novembre 1938, p.8] sur Gallica.</ref>, il fait sa première apparition en [[Équipe de France masculine de football|équipe de France]] dans l'ambiance volcanique de [[Naples]] le [[4 décembre en sport|4 décembre]] [[1938 en football|1938]] face à l'[[équipe d'Italie de football|Italie]]. Le public italien siffle copieusement les Français, et Benbarek tout particulièrement. Il ne possède en effet pas la nationalité française, et les Italiens chambrent… en réaction à ces sifflets, Larbi Benbarek chante alors à gorge déployée ''[[La Marseillaise]]''. Cette réaction fut largement reprise par les médias, et il est alors totalement adopté par tous les supporteurs du club France, qui le connaissaient très peu jusque-là. Il reçois donc la nationalité française dont il entame alors la plus longue carrière jamais signée par un joueur sous le maillot frappé du coq : 15 ans et 10 mois.

Pas Marocain-français, Larbi Benbarek n'est pas mobilisé en [[1939 en sport|1939]]-[[1940 en sport|1940]]. Ilil trouvese refugeretourne à [[Casablanca]] pendantà cause de la [[Seconde Guerre mondiale]] et évolue alors de nouveau à l'US Marocaine. Étant un vrai sportif, il avait aussi une carrière de basket, avec une licence «B», il était joueur officiel de l'équipe [[Raja ClubWydad Athletic Club (basket-ball)|Wydad AC (Basketball)]], et avait signé en [[1942 en sport|1942]] pour porter le maillot du club de [[Wydad Athletic Club (football)|Wydad AC (Football)]] avec une licence «B», mais ayantà rencontrécause desd'être problèmesmal avecpayé sonil club mèreretourna à propos de son contratclub il retourna àmère, l'''USM Casablanca''. En [[1945 en sport|1945]], le président du [[Stade français (football)|Stade Français]] met en place à [[Paris]] une équipe de vedettes. Il en constitue l'une des pièces maîtresses sous la conduite d'[[Helenio Herrera]]. Quand le Stade est dispersé aux quatre vents après trois années de ''stars system'', il se retrouve à l'[[Atlético de Madrid]] en [[Espagne]] pour un montant de transfert de 17 millions de francs de l'époque, ce qui représente le transfert le plus important en Espagne en ce temps-là<ref>{{Ouvrage|auteur1=Mickael Grall|titre=Carton rouge !|sous-titre=20 destins brisés de footballeurs mythiques|éditeur=Éditions de l'Opportun|année=2014|pages totales=234|isbn=978-2-36075-319-2|isbn2=2-36075-319-3|lire en ligne=http://atleticofrancophone.fr/larbi-ben-barek-la-perle-noire/}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=es|auteur1=Luis Miguel González|titre=Las mejores anécdtoas del Atlético de Madrid|éditeur=La Esfera de los Libros|année=2012|mois=septembre|jour=11|pages totales=392|isbn=978-84-9970-360-2|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=j4bgAgAAQBAJ&pg=PT70&dq=Larbi+Benbarek+1948+pesetas}}.</ref>. Entre [[1948 en sport|1948]] et [[1953 en sport|1953]], il remporte deux titres de champion d'Espagne et marque les esprits ([[1950 en sport|1950]] et [[1951 en sport|1951]]), il a refusé d'avoir la nationalité espagnole pour ne pas perdre la française même s'il ne joue plus en équipe de France.