« Police au Japon » : différence entre les versions
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== Histoire ==
{{article connexe|Police de l'époque d'Edo|Système policier de l'empire du Japon}}Pendant le shogunat Tokugawa (1603-1867), les fonctions de police au Japon étaient assurées par des magistrats citoyens de la classe des samouraïs, qui exerçaient les rôles de directeur de police, de poursuite et de juge. Ils étaient assistés par une force de police professionnelle dirigée par des officiers samouraïs, et des citoyens ordinaires appelés jittemochi avaient le pouvoir d'arrestation. La population était organisée en associations, les goningumi, précurseurs des tonarigumi.
Après la restauration Meiji, le nouveau gouvernement a envoyé des émissaires en Europe pour étudier les systèmes de police, et a finalement mis en œuvre un nouveau système de police civil centralisé, s'inspirant des modèles français et prussien.
Ce système a acquis progressivement de nouvelles responsabilités, couvrant presque tous les aspects de la vie quotidienne, y compris la prévention des incendies et la médiation des conflits du travail. Après la capitulation du Japon en 1945, les autorités d'occupation américaines ont conservé la structure policière d'avant-guerre jusqu'à la mise en œuvre d'un nouveau système.
En 1947, la Diète japonaise a approuvé la Loi sur la police, créant de nouveaux systèmes décentralisés de police municipale et de police rurale nationale{{...}}
== Organisation ==
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