« Affaire Empain » : différence entre les versions

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J’ai modifié le nom du Président de la Cour d’Assises de Paris qui a présidé l’affaire de l’enlèvement du baron Empain. Il s’agit de mon père, Xavier Versini, et non pas du juge Chavignac comme il avait été écrit par erreur.
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== Le procès ==
Le {{date|2|décembre|1982}}, quatre ans après les faits, s'ouvre le procès de l'« affaire Empain ». Il durera seize jours<ref name="fea" /> sous la présidence du juge Chavagnac<refXavier name="ina" />Versini. Paradoxalement, l'attention se fixe immédiatement sur la victime et non sur les accusés<ref name="tardrew">D'après la journaliste Catherine Tardrew dans le documentaire ''L'Enlèvement du baron Empain'' - « Faites entrer l'accusé » (2005).</ref>. Pour la première fois, le baron Empain voit le visage de ses huit ravisseurs encore en vie, six hommes et deux femmes<ref name="fea" />, dont un [[Proxénétisme|proxénète]] [[Marseille|marseillais]] et sa femme<ref name="fea" />, les frères François et [[Alain Caillol]], Georges Bertoncini<ref name="ina" /> dit « Joe le marseillais »<ref group="Note">Georges Bertoncini s'est suicidé en 2001 à la maison d'arrêt de [[Luynes (Bouches-du-Rhône)|Luynes]]. Libéré après sa condamnation à quinze ans dans l'affaire Empain, il avait été en juin 2000, de nouveau condamné à vingt-deux ans de réclusion pour trafic international de [[cocaïne]]. (Voir ''[http://www.liberation.fr/societe/0101364592-l-ex-ravisseur-du-baron-empain-meurt-en-prison L'ex-ravisseur du baron Empain meurt en prison]'', Libération.fr, 20 février 2001)</ref>, son beau-frère Marc Le Gayan et Bernard Guillon. Ils lui apparaissent comme de {{Citation|petits mecs}} sans envergure<ref name="empain" />. Il annonce publiquement qu'il leur a pardonné afin que la condamnation ne soit pas trop sévère, confirmant ce qu'il avait dit lors de sa première conférence de presse. En effet, fort de son expérience de deux mois sans liberté, il est conscient de la dureté de cette sentence sur une longue période<ref name="empain" />.
 
La défense se base sur le fait que les accusés n'auraient été que de simples exécutants, intermédiaires d'un commanditaire inconnu et trop dangereux pour qu'ils osent le dénoncer<ref name="fea" />. Les accusés tentent de faire porter la responsabilité des faits les plus graves sur Daniel Duchâteau, le ravisseur tué lors de la fusillade sur l'autoroute du Sud<ref name="rizet">D'après le journaliste Dominique Rizet dans le documentaire ''L'Enlèvement du baron Empain'' - « Faites entrer l'accusé » (2005).</ref> et sur un autre, tué au cours d'un braquage en {{date-|décembre 1978}}<ref name="baronperdu" />. La découverte de billets d'avion pour [[Majorque]] prouve que ces personnes, qui prétendent ne pas se connaître, se sont en fait toutes rendues ensemble à cet endroit pendant une semaine pour planifier l'enlèvement<ref name="rizet" />. Une reconstitution ordonnée par le tribunal est faite le {{date-|27 juin 1979}} au pavillon de Savigny-sur-Orge<ref name="ina" />.
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