« Tahar Djaout » : différence entre les versions
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Il quitte en 1992 ''Algérie-Actualité'' pour fonder avec quelques-uns de ses anciens compagnons, notamment [[Arezki Metref]] et Abdelkrim Djaad, son propre hebdomadaire : le premier numéro de ''[[Ruptures (hebdomadaire)|Ruptures]]''<ref name=":0" />, dont il est le directeur, paraît le {{date-|16|janvier|1993}}.
Victime le {{date-|26|mai|1993}}, devant son domicile à [[Baïnem]], dans la banlieue ouest d'Alger, d'un attentat (deux balles dans la tête, tirées à bout portant), attribué dans des circonstances contestées au [[Front islamique du salut]] (FIS) dont le procès a révélé les incohérences de l'accusation officielle{{Référence nécessaire|date=2 janvier 2020}}, alors que vient de paraître le {{n°|20}} de son hebdomadaire et qu’il finalise le {{n°|22}}, Tahar Djaout meurt le {{date-|2 juin}} et est enterré dans son village natal d'Oulkhou. Un bulletin du FIS dénonça « son communisme et sa haine viscérale de l’islam »<ref name=":1" />. « Si tu parles, tu meurs, si tu te tais, tu meurs, alors parle et meurs. » : souvent attribués à Tahar Djaout dans les hommages qui lui sont alors rendus, ces mots semblent cependant ne figurer dans aucun de ses ouvrages<ref>Selon son confrère et ami Mohamed Balhi, dans ''El Watan'' du 29 mai 2008 et dans ''Présence de Tahar Djaout, poète'', 2013 (p. 42), ils sont du Palestinien Mou'in Bsissou.</ref>.
À la suite de son assassinat, le Carrefour des littératures (Strasbourg, France) lance un appel en faveur de la création d'une structure de protection des écrivains. Cet appel réunit rapidement plus de 300 signatures, et est à l'origine de la création du [[Parlement international des écrivains]]<ref>Source : [http://www.nieman.harvard.edu/reportsitem.aspx?id=100776 « International Network of Cities of Asylum »], article de Yvonne van der Heijden sur le site de la Nieman Foundation for Journalism d'Harvard (automne 2004, page consultée le 29 mars 2010).</ref>.
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