« Georges Bidault » : différence entre les versions
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Avec [[Jacques Soustelle]], [[Antoine Argoud]] et [[Pierre Sergent (militaire)|Pierre Sergent]], Bidault constitue le {{date-|20 mai 1962}} à [[Rome]] le comité exécutif du [[Conseil national de la Résistance (1962)|Conseil national de la Résistance]] visant à défendre l’[[Algérie française]]. Il est désigné comme président de cet organisme.
Accusé d'avoir participé à l'[[Organisation de l'armée secrète|OAS]] à la suite de la découverte de documents du [[Raoul Salan|général Salan]], il s'en est toujours défendu bien que s'affirmant pour une Algérie française et ne condamnant pas fermement l'organisation
Il quitte la France en 1963. Menant une vie clandestine, et apprenant l’enlèvement du colonel [[Antoine Argoud]] à [[Munich]] par des hommes des [[Service de documentation extérieure et de contre-espionnage|services spéciaux français]], Georges Bidault publie un article virulent et est expulsé d’[[Allemagne]] ; le [[Portugal]] l’expulse à son tour vers le [[Brésil]], où il passera, avec son épouse, plus de quatre ans.
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Il s'installe en [[Belgique]] en 1967, et, à la suite de l'amnistie des anciens responsables de l'OAS en 1968 (conséquence inattendue des événements de [[Mai 68|mai 1968]]), rentre en France en juin de la même année. Il crée le Mouvement pour la justice et la liberté, qui soutient [[Alain Poher]] lors de l’[[élection présidentielle française de 1969]].
Le {{date-|5 octobre 1972}}, il aurait participé à la création du [[Front national (parti français)|Front national]] sous l'égide d'[[Ordre nouveau (mouvement)|Ordre nouveau]] et s'en serait retiré au bout de quelques jours, le 12, refusant {{Citation|le compagnonnage des « petites frappes fascistes » d'[[Alain Robert (homme politique)|Alain Robert]]}}<ref>{{article|prénom1=Grégoire|nom1=Kauffmann|lien auteur1=Grégoire Kauffmann|titre=D'où sort le Front national|périodique=L'Histoire|numéro=368|mois=octobre|année=2011|url texte=http://www.histoire.presse.fr/recherche/d-ou-sort-le-front-national-01-10-2011-39327|pages=94-99}}, ainsi que {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Nicolas |nom1=Lebourg |lien auteur1=Nicolas Lebourg |prénom2=Joseph |nom2=Beauregard |titre=François Duprat, l'homme qui réinventa l'extrême-droite de l'OAS au Front National |éditeur=[[Éditions Denoël|Denoël]] |lieu=Paris |année=2012 |pages totales=384 |passage=156 |isbn=978-2-207-26021-0}}.</ref>. Cependant, selon [[Maxime Tandonnet]], il n’en aurait jamais fait partie. La confusion viendrait de la présence de Guy Ribeaud, qui l'avait accompagné dans son exil, à la réunion fondatrice du Front national, initiative dont se serait désolidarisé Georges Bidault. {{cita|Ainsi, contrairement à une rumeur ou une légende, cyniquement entretenue, Georges Bidault n’a jamais appartenu, ni de près ni de loin, au Front national, pas plus qu’il n’a été membre de l’[[Organisation de l'armée secrète|OAS]]
=== Vie privée ===
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* [[Barthélémy Ott]], ''Georges Bidault, l’indomptable'', Imprimerie du Vivarais, 1975.
* ''Bulletin de l'Association des Amis de Georges Bidault'', {{date-|janvier 1986}}, Presses Sudestasie, 1985, {{ISBN|285881-035-4}}.
* [[Jacques Dalloz]], ''Georges Bidault,
* Jean-Claude Demory, ''Georges Bidault'', [[Éditions Julliard]], 1995.
* [[Jean-Rémy Bézias]], ''Georges Bidault et la politique étrangère de la France (États-Unis, Europe, Proche-Orient), 1944-1948'', L'Harmattan, 2006.
* [[Daniel Cordier]], ''Alias Caracalla'', [[Éditions Gallimard]], 2009.
* {{Ouvrage |auteur=[[Maxime Tandonnet]]
==== Articles ====
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=== Liens externes ===
{{Liens}}
* [http://www.ordredelaliberation.fr/fr/les-compagnons/93/georges-bidault Biographie sur le site de l'ordre de la Libération].
* [http://www.amicalemrp.org/html/grandes_figures.php?L=3&N=BIDAULT&P=Georges&DN=1899&DD=1983 Biographie sur le site historique du MRP].
{{Palette|Dirigeants de partis centristes français|Candidats du centre aux élections présidentielles françaises |Chefs du gouvernement français de la 4e République|Ministres français des Affaires étrangères|Gouvernements Charles de Gaulle I et II|Gouvernement Félix Gouin|Gouvernement Bidault I| Gouvernements Ramadier I et II|Gouvernement Schuman I|Gouvernements Bidault II et III|Gouvernement Henri Queuille II|Gouvernement Henri Queuille III|Gouvernement René Pleven II|Gouvernement Edgar Faure I|Gouvernement René Mayer|Gouvernements Joseph Laniel I et II}}
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