« Les Valseuses » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
→Tournage : retouches avant reformulation |
→Tournage : reformulation modif. récente d'après la source |
||
Ligne 115 :
Le film fut tourné du {{date-|16 août}} au {{date-|8 octobre 1973}} dans la région de [[Valence (Drôme)|Valence]] ([[Drôme (département)|Drôme]]), de [[Rouen]] (séquence autour de la [[Maison d'arrêt de Rouen|prison Bonne-Nouvelle]]), du [[Le Touquet-Paris-Plage|Touquet]], de [[Cucq#Localisation|Stella-Plage]] ([[Pas-de-Calais]]), de [[Luc-sur-Mer]] ([[Calvados (département)|Calvados]]), à [[Caen]] (séquence à l'entrée du Monoprix), à [[Pont-d'Ouche|Pont-d’Ouche]] dans la vallée de l'[[Ouche (Côte-d'Or)|Ouche]] (scène au bord du canal) ainsi qu'à la prison de [[Beaune]]<ref>[http://www3.bienpublic.com/dossiers/cinema/cine1.html ''Le Bien public''].</ref> et dans les [[Hautes-Alpes]] (au [[col d'Izoard]]) pour la scène finale<ref>{{Lien web|url=https://www.francebleu.fr/emissions/ils-ont-fait-l-histoire/les-valseuses-le-film-qui-emballe-les-spectateurs-et-fait-fuir-les-critiques-en-1974|titre=Les Valseuses, le film qui emballe les spectateurs et fait fuir les critiques en 1974|consulté le=22 mars 2020|site=[[francebleu.fr]]}}.</ref>. Néanmoins, le tournage, bien que se passant très professionnellement s'avère être mouvementé. Depardieu et Dewaere, assez déconneurs, prennent la poudre d'escampette après avoir tourné une scène pendant laquelle ils devaient filer en voiture<ref name="Allociné"/>{{,}}<ref name="Europe1"/>. De plus, le comportement incontrôlable des deux acteurs entraîne un retard de deux semaines dans le planning, entraînant une menace de la production d'arrêter le tournage<ref name="Lombard"/>{{,}}<ref name="Challenges"/>. Pour la scène où le personnage incarné par [[Brigitte Fossey]] se fait téter les seins par celui de Dewaere, l'actrice, qui s'est glissée dans ce rôle, {{citation|n'était pas effarouchée}}, mais Blier se souvient tout de même d'un moment où l'actrice a un peu pris peur, car elle {{citation|a eu un petit vertige quand elle s'est retrouvée coincée entre les deux mecs, l'un qui la tétait et l'autre la titillant par derrière}}<ref name="Europe1"/>.
Dans une interview sur le site [[Allociné]] en [[2014]], Brigitte Fossey raconte avoir beaucoup ri durant le tournage de sa scène : {{citation|Depardieu et Dewaere étaient deux clowns. C'était difficile de garder son sérieux. Patrick jouait au Café de la Gare, habitué à l'improvisation. Gérard est un improvisateur-né, il invente sa vie, chacune de ses phrases est rabelaisienne, verte, gourmande. Il y avait une surenchère entre eux, ils étaient à mourir de rire et toute l'équipe, même Blier, avait le fou rire. Donc pour tourner cette scène, qui va très vite, on a mis trois jours}}<ref name="Fossey"/>. [[Anouk Grinberg]], dans une interview à [[France Inter]], apporte une autre vision de la scène, considérant que tous riaient de la souffrance de l’actrice<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |url=https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-7h50/l-invite-de-7h50-du-lundi-11-decembre-2023-2721783 |titre=Pour Anouk Grinberg, "Depardieu est comme ça parce que tout le monde lui permet d'être comme ça" |périodique=[[France Inter]] |date=2023-12-11 |auteur1=[[Anouk Grinberg]] |auteur2=[[Sonia Devillers]] |consulté le=2024-01-06 }}. Anouk Grinberg évoque spécifiquement ''Les Valseuses'' à partir de {{Heure||4|20}} de l’émission (et {{Heure||7|10}} de la vidéo complète) ; elle explique par ailleurs que le rire sur un tournage peut être contraint et que les victimes peuvent être les premières à rire.</ref>.
À l'origine, la fin du film était plus sombre, tout comme le roman : Jean-Claude, Pierrot et Marie-Ange roulent à bord de la [[Citroën DS|DS]] (celle du coiffeur qui avait été rachetée par les parents de Jacqueline), la roue avant droite, que Pierrot avait fait scier pour se venger du coiffeur, se détachait et la voiture s'écrasait dans un ravin, causant ainsi la mort des personnages<ref name="Lombard"/>{{,}}<ref name="Challenges"/>. Un distributeur américain demande à voir le film, il l'aime beaucoup et veut l'acheter pour le marché américain à la condition de modifier la fin en la rendant plus heureuse car il trouve les personnages attachants<ref name="Lombard"/>. Le montage est modifié et les copies n'étant pas encore tirées, il sera le même partout. Le film se termine donc en montrant les personnages rouler jusqu'à ce qu'ils franchissent un tunnel marquant probablement une frontière, laissant la fin à l'imagination du spectateur. Blier évite ainsi une fin ouvertement morale et déclare plus tard que finalement le distributeur avait raison<ref name="Lombard"/>.
| |||