« Scytale » : différence entre les versions
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Après avoir enroulé la ceinture sur la scytale, le message était écrit en plaçant une lettre sur chaque circonvolution. Pour le déchiffrer, le destinataire devait posséder un bâton d'un diamètre identique à celui utilisé pour l'encodage. Il lui suffisait alors d'enrouler la scytale autour de ce bâton pour obtenir le message en clair<ref>{{Ouvrage|prénom1=Charles|nom1=Samaran|titre=L'Histoire et ses méthodes|éditeur=Gallimard (réédition numérique FeniXX)|année=1961|pages totales=1790|passage=510|isbn=978-2-07-259691-9|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=jGR2DwAAQBAJ&pg=PT510|consulté le=2019-06-01|titre chapitre=Cryptographie - Dans l'Antiquité et le Haut Moyen Âge}}</ref>.
Il s'agit de l'un des plus anciens [[chiffrement par transposition|chiffrements de transposition]] ayant été utilisé. [[Plutarque]] raconte son utilisation par [[Lysandre]] de Sparte en [[-404|404 av. J.-C]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|langue originale=grc|auteur1=Plutarque|traducteur=A.-M. Ozanam|titre=Vies parallèles|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Gallimard|Gallimard]]|collection=Quarto|année=2001|pages totales=2291|isbn=978-2-07-073762-8|isbn2=2-07-073762-4|titre chapitre=Vie de Lysandre, §XIX}}</ref>.
== Casser le code ==
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Prenons par exemple, une fois déroulée, la bande sur laquelle se trouve le message suivant :
<pre>
MSETSEUEARR_SISG_EMQN
</pre>
Un tel chiffrement est une variante de ceux basés sur les grilles qu'on remplit ligne par ligne avec le texte en clair : les transpositions rectangulaires. Un texte chiffré correspond aux colonnes de la grille. La taille du bâton symbolise la largeur de la grille de transposition.
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