« Joseph-Laurent Malaine » : différence entre les versions

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En 1792, on sait qu'il travaille déjà depuis longtemps pour la manufacture de papier peint Arthur et Grenard
<ref group="n">Rue Louis-le-Grand, à l'angle du boulevard des Italiens</ref>), à Paris, et pour une manufacture {{citation|d’indienne de [[république de Mulhouse|Mulhouse]] en Suisse (Mulhouse est alors un territoire indépendant lié à la Suisse)}}<ref>{{Lien nameweb |titre=BQUn directeur artistique au travail : Joseph-Laurent Malaine |url=http:/>/theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2.2003.jacque_b&part=78237 |site=theses.univ-lyon2.fr |consulté le=2024-01-13}}</ref>, celle de [[Jean-Henri Dollfus père|Dollfus père]], fils & Cie, fondée en 1786, "aux affaires de laquelle il était intéressé et qu'il allait visiter", selon Fenaille<ref name=FT5>Fenaille, Tome V, P. 429-430</ref>, <ref>Bacqué [http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2003/jacque_b#p=8&q=Dolfuss&a=TH.2.1.2]</ref>. Il fournit également "un projet de papier peint à la manufacture royale de la Savonnerie" (selon Véronique de Bruignac-La Hougue). Il fait état de sa décision de quitter les Gobelins dans un courrier daté du 29 septembre 1792, trois semaines après les [[massacres de Septembre]]. Selon Fenaille, "il fut invité à évacuer le logement qu'il occupait, le ministre Roland en ayant réitéré l'ordre le 11 octobre 1792" parce qu'il travaillait moins pour la Manufacture que pour les fabriques de papier peint ou d'indiennes.
 
Début 1793, installé à Mulhouse, il poursuit sa coopération avec la manufacture de papiers peints Nicolas Dollfus et Cie (commencée en 1790 - il a auparavant été le professeur de Nicolas Dollfus), dessinant des modèles de papiers peints pour l'entreprise alsacienne à laquelle il restera fidèle après son retour à Paris"<ref>Véronique de Bruignac-La Hougue p. 102</ref>, et travaille comme peintre en fleurs pour les manufactures de toiles et papiers peints de Mulhouse, Thann et Rixheim<ref group="n">''La Grande encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts'' (Volume 22) p. 1041. Cette source mentionne la fabrication de toiles, et ne mentionne pas la manufacture de Rixheim</ref>. De retour à Paris en mars 1797 (selon Jacqué ; 1796, selon le Prado), "il continua à peindre des tableaux estimés, dont plusieurs ont été attribués à Van Spaendonck" (Grand Dictionnaire), tout en continuant sa collaboration avec les entreprises de Mulhouse, puis de Rixheim. Il serait ensuite (selon le Prado) nommé professeur à l'Académie de Lyon*, poste qu'il occupe jusqu'à sa mort à Paris le 5 mai 1809 - toutefois, Bernard Jacqué n'a trouvé aucune trace de cette nomination, et n'y voit qu'une légende. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise, division 57<ref>https://www.museodelprado.es/coleccion/artista/malaine-joseph-laurent/6ec00de8-6f88-4186-8976-fe60c4ca1de9</ref>.