« Maria Nikolaïevna de Russie (1899-1918) » : différence entre les versions

Les contemporains de Maria la décrivaient comme très jolie et coquette. Elle avait les cheveux brun clair et de grands yeux bleus qui étaient surnommés dans la famille {{citation|les soucoupes de Maria}}. Tatiana Botkine trouvait que ses yeux étaient {{citation|doux et tendres}}<ref>Kurth (1983), p. 138</ref>. En tant que nourrisson et petite enfant, son apparence physique fut comparée à celle d’un ange de Botticelli. Tout comme sa sœur [[Olga Nikolaïevna de Russie (1895-1918)|Olga]], Maria était ainsi un exemple de la beauté slave. [[Tatiana Nikolaïevna de Russie|Tatiana]] et [[Anastasia Nikolaïevna de Russie|Anastasia]] sont au contraire plus proches des caractéristiques physionomiques allemandes. Le grand-duc [[Vladimir Alexandrovitch de Russie]] la surnommait {{citation|l'aimable bébé}} du fait de sa bonne nature<ref>Eagar, Margaret (1906). Six Years at the Russian Court. alexanderpalace.org. Retrieved on December 12.</ref>. Maria était forte et grande (probablement plus grande qu'Olga). Elle avait hérité de la force de son grand-père Alexandre III et aimait à soulever ses professeurs.

Maria était surnommée {{citation|Mashka}}, ou {{citation|Macha}} et {{citation|le bon gros toutou}} par ses proches. Elle est éduquée par un [[précepteur (éducation)|précepteur]] [[suisse]], [[Pierre Gilliard]], tout comme ses deux sœurs aînées, les grandes-duchesses [[Olga Nikolaïevna de Russie (1895-1918)|Olga]] et [[Tatiana Nikolaïevna de Russie|Tatiana]], sa sœur cadette la grande-duchesse [[Anastasia Nikolaïevna de Russie|Anastasia]] et le tsarévitch [[Alexis Nikolaïevitch de Russie|Alexis]]. Elle et sa sœur Anastasia sont appelées {{citation|La Petite Paire}} par la famille car elles sont très souvent ensemble et partagent la même chambre (comme leurs deux sœurs aînées d'ailleurs). Les quatre sœurs sont également connues sous l'acronyme {{citation|[[OTMA]]}}, assemblage de leurs initiales respectives. Ses oncles, étant petite, lui disaient que ses parents avaient été très déçus qu'elle ne soit pas un garçon ; en effet, ils avaient déjà eu deux filles avant elle. De ce fait, Maria se sentait souvent indésirable. Sa mère lui dit pourtant un jour qu'elle était tout aussi précieuse que ses autres sœurs.