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'''Abdullah al-Harari''' ({{lang-ar|عبد الله الهرري}}) est le fondateur dedu l'Associationgroupe desoufi Projets[[Association dedes Bienfaisance Islamique qui combat les extrémistesprojets de manière trèsbienfaisance activeislamiques|Ahbaches]]. Il a vécu et enseigné à [[Beyrouth]] au Liban. Il est né en 1910 (1328 de l'[[Hégire]]) à [[Harar]], en [[Éthiopie]] et décédé le {{date de décès|2|septembre|2008}}, à 98 ans.
 
== Biographie ==
== Sa naissance et son surnom ==
Abdullah ibn Muhammad Ash-Shaibi al-Harari est né à Harar, dans la tribu Ash-Shaibi, une descendance de la tribu arabe Banou Shaïbah. Il y a étudié l'arabe et le droit musulman, notamment selon l'école [[shafi'ite]], auprès des sheikhs Sa'id ibn 'Abd ar-Rahman An-Nouri et M. Younous.
 
Plus tard, il déménage à Joumah pour poursuivre ses études avec le sheikh Ach-Charif. Durant cette période, il s'engage dans la confrérie soufie Tijaniya (dont le gourou Al-Tijani a prétendu « Une simple récitation du Wird , qui s’appelle Salatul-Fatih, est équivalente à toute louange qui a eu lieu dans l’univers, et à tout Dhikr et toute supplication majeur ou mineur, et est égal à 6000 récitations du Qur’an ». (p. 96). Il a également dit : « Celui qui me regarde le vendredi ou lundi entrera au paradis sans jugement ou punition; même si il était un mécréant, il mourrait alors dans l’état de foi. » Il a donc prétendu un rang supérieur a celui de prophète, qui n'a pas pu empêcher sont oncle Abou Talib de mourir mécréant ainsi que d'autres membres de sa famille).
Le Chaykh ^Abdou l-Lah Al-Harariyy est né dans la ville de Harar aux environs de l’an 1328 de l’Hégire (1910). Il est décédé le 2 de Ramadan de l’année 1429 de l’Hégire (2008). Harar est une ville située dans la corne africaine (Ethiopie). Cette région a une histoire islamique glorieuse, elle a vu naître sur son sol beaucoup de savants et de saints. D’origine éthiopienne, il a été surnommé habachiyy qui vient du mot arabe al-Habachah qui désigne l’Abyssinie. Il est donc connu sous le nom de habachiyy et ses élèves sont appelés les ‘ahbach.
 
Il continua ses études à Dawy, une région d'Armou, où il se concentra sur Sahih Al Boukhari et les sciences du Coran, chez al-Haj Ahmad al-Kabir. Par la suite, il s'installe dans un village près de Dawy, où il rencontre le sheikh Moufti As-siraj, un élève de Youssouf An-nabahani, et se plonge davantage dans le soufisme en rejoignant la tariqa Rifa'iyya.
== Une ardeur pour l’Islam dès son plus jeune âge ==
 
Dans les années 1960, al-Harari se rend en Syrie et au Liban, bien que certains de ses adeptes affirment qu'il y est allé dès 1950. Auparavant, en 1940, il a été impliqué dans une série d'événements polémiques à Harar, désignés sous l'appellation de « fitnat bilad kouloub ».
Il a grandi dans une famille modeste, aimant la science de la religion et les gens de science. Il a donc appris le Coran[1] (Qour’an) honoré avec mémorisation, psalmodie et maîtrise à l’âge de 7 ans. Puis, il s’est entièrement consacré à puiser dans les océans de la science. Il a ainsi appris par cœur un certain nombre de manuels de base dans différents domaines de la science. Puis s’est consacré à la science du Hadith c’est-à-dire la tradition Prophétique qui regroupe les paroles, faits ou événements rapportés du Prophète ou de ses compagnons, que Allah les agrée.
 
=== Arrivée au liban ===
Il a ainsi appris par cœur les 6 livres qui sont les recueils de Hadith les plus importants de la Tradition : AI-Boukhariyy, Mouslim, An-Naça‘iyy, Abou Dawoud, At-Tirmidhiyy, Ibnou Majah et d’autres encore. Il a obtenu toute cette science par chaînes de transmission puis il a été autorisé à donner des avis de jurisprudence et à transmettre le Hadith alors qu’il n’avait même pas 18 ans. Il s’est distingué à travers toutes les régions de l’Éthiopie et de la Somalie en surclassant ses pairs dans la science de la biographie des hommes de la transmission du Hadith et de leurs niveaux respectifs.
Suite à son arrivée au Liban, Abdullah al-Harari s'est engagé dans des activités qui ont suscité des tensions, similaires à celles qu'il avait provoquées dans son pays d'origine. Il est accusé de propager une interprétation controversée de l'islam et des avis juridiques peu orthodoxes, contribuant ainsi à la confusion et à la discorde au sein de la communauté musulmane.
 
Les disciples d'Al-Habachi, y compris Nizar al-Halabi, son successeur et président de l'Association des Projets de Bienfaisance Islamiques, se sont distingués par leur attitude rigide et exclusive en matière de foi. Ils reconnaissaient uniquement ceux qui adhéraient strictement à l'enseignement de leur cheikh comme de véritables musulmans. Al-Halabi, honoré du titre de « son éminence le sheikh », était considéré comme un candidat potentiel au poste de Moufti du Liban. On pouvait lire sur les murs des rues : « Non au moufti mécréant Hassan Khalid, oui au moufti Nizar al-Halabi ».
== Comment il devint Moufti ==
 
Il s’est également distingué par la mémorisation des manuels de base et l’approfondissement des sciences de la Sounnah, de la langue, de l’exégèse, de l’héritage et d’autres encore, à tel point qu’il n’est pas de science islamique connue qu’il n’ait étudiée et dans laquelle il ne soit compétent.
 
Son intelligence et sa mémoire exceptionnelle lui ont permis d’approfondir sa connaissance dans le fiqh Chafi^ite c’est-à-dire la science de la jurisprudence des lois de l’Islam selon l’avis de cette école.
 
Cette école chafi^ite est relative à Ach-Chafi^iyy, le grand savant Qourachite, l’un des plus illustres jurisconsultes musulmans, que Allah lui fasse miséricorde, il a pris la science de l’Imam Malik à Médine et ce dernier l’a autorisé à donner des avis de jurisprudence alors qu’il n’avait que 15 ans. Puis, Ach-Chafi^iyy est parti en Irak et il a appris chez les élèves de l’Imam Abou Hanifah. Il a rencontré l’Imam Ahmad que Allah leur fasse miséricorde à tous.
 
Le Chaykh ^Abdou l-Lah a donc appris les règles fondamentales de constitution du fiqh selon Ach-Chafi^iyy et les points de différence d’avis dans l’école. Il a étudié le fiqh des 3 autres écoles ainsi que leurs règles fondamentales de constitution de plusieurs savants parmi lesquels il y a le Chaykh Mouhammad Al-^Arabiyy Al-Façiyy. Il a donc maîtrisé les écoles de jurisprudence malikite, hanafite et hanbalite, comme il avait maîtrisé l’école chafi^ite, au point de devenir celui que les gens désignent et recommandent de visiter. Les gens des contrées éthiopiennes et somaliennes se rendaient à lui et il est devenu le véritable Moufti de Harar et de ses environs.
Ses voyages pour approfondir ses connaissances et les savants côtoyés
 
Il a appris la grammaire arabe de plusieurs savants et maîtres dont le savant et maître le Chaykh Mouhammad Siraj Al-Jabartiyy le Moufti de l’Éthiopie. Il a appris les sciences de la langue arabe en particulier auprès du Chaykh Ahmad Al-Basir.
 
Il a appris la science de l’exégèse du Chaykh Charif Al-Habachiyy, dans sa ville Jimmah, et il a pris la science du Hadith et les sciences attenantes de très nombreux savants. Parmi les plus honorables d’entre eux il y a le Chaykh Abou Bakr Mouhammad Siraj Al-Jabartiyy, Moufti de l’Ethiopie et le Chaykh ^Abdou r-Rahman ^Abdou l-Lah Al-Habachiyy ainsi que d’autres.
 
Puis il a séjourné à La Mecque et a fait connaissance de ses savants. Parmi eux le Chaykh Mouhammad Yaçin Al-Fadaniyy. Il a aussi fait partie de l’auditoire du Chaykh Mouhammad Al-^Arabiyy At-Tabban. Il a aussi rencontré le Chaykh vertueux, le Mouhaddith et spécialiste de la récitation du Qour’an Ahmad ^Abdou l-Mouttalib, Chaykh des spécialistes des sciences de la récitation du Qour’an à la mosquée de La Mecque. Il a appris de lui les 14 versions de récitation ainsi que davantage de science du Hadith et il a obtenu de sa part une licence.
 
Il est parti par la suite à Médine l’Illuminée où il a établi des liens avec ses savants et où il a appris encore des Hadiths du Mouhaddith le Chaykh Mouhammad fils de ^Aliyy As–Siddiqiyy Al-Bakriyy Al-Hanafiyy qui l’a autorisé à transmettre le Hadith.
 
== Successeur du chaykh Badrou d-Din Al-Haçaniyy au Cham ==
 
Après avoir quitté Médine, il s’est dirigé vers Damas (en Syrie). Les habitants de la ville lui ont fait bon accueil, d’autant plus que venait de décéder le Mouhaddith, le chaykh Badrou d-Din Al-Haçaniyy, que Dieu lui fasse miséricorde. A Damas, il a appris la science de l’Islam auprès du chaykh Mahmoud Fayiz Ad-Deir^ataniyy, qui résidait à Damas et était son spécialiste de la récitation du Qour’an. Puis il s’est déplacé dans les pays du Cham. Sa renommée n’a cessé de croître, les savants du Cham ainsi que les étudiants le fréquentaient assidûment. Il a donc fait connaissance avec ces savants qui ont tiré profit de sa science. Ils ont témoigné de son mérite et ont reconnu son haut degré dans la science. Il est devenu célèbre dans le Cham comme étant « le successeur du Chaykh Badrou d-Din Al-Haçaniyy » et comme étant « le Mouhaddith du Cham ».
 
== Son arrivée à Beyrouth (Liban) ==
 
Il est arrivé à Beyrouth en l’an 1370 de l’Hégire (1950). Il a été l’hôte des plus grands Chaykh de cette ville, tels le chaykh le qadi (Juge) Mouhyi d-Din Al-^Ajouz, le chaykh et conseiller Mouhammad Ach-Charif. Le chaykh Baha‘ou d-Din Al-Kilaniyy s’est réuni avec le chaykh ^Abdou l-Lah chez le chaykh Mouhammad Ach-Charif afin de tirer profit de ses connaissances dans la science du Hadith.
 
Le chaykh Moukhtar Al-^Alayli, l’ancien responsable de la fatwa, que Dieu lui fasse miséricorde, s’est réuni avec le chaykh ^Abdou l-Lah et a reconnu son mérite et son haut degré dans la science. Il a pris en charge de son installation à Beyrouth par Dar Al-Fatwa, afin qu’il puisse se déplacer dans les différentes mosquées pour y diriger des assemblées de sciences, et ceci par une autorisation écrite du chaykh Moukhtar.
 
== Les savants du monde entier témoignent de son mérite ==
 
Par ailleurs, de nombreux savants et spécialistes du fiqh du Cham lui ont rendu hommage, parmi eux :
 
* le chaykh Abou l-Yousr ^Abidin, Moufti de Syrie,
* le chaykh Nouh de la Jordanie,
* le docteur Al-Halwaniyy, chaykh des spécialistes de la récitation du Qour’an en Syrie.
* de même le chaykh ^Outhman Sirajou d-Din de la descendance du Chaykh ^Ala‘ou d-Din, maître des Naqchabandiyy en son temps, a fait son éloge et une correspondance fraternelle et scientifique s’est établie entre eux.
* ont fait son éloge également le chaykh ^Abdou l-Karim Al-Bayyariyy, l’enseignant à la mosquée Al-Hadra Al-Kilaniyyah à Baghdad,
* le chaykh Mouhammad Zahid Al-Islambouliyy,
* le chaykh Mahmoud Al-Hanafiyy qui est l’un des plus célèbres savants turcs œuvrant actuellement,
* les deux chaykh ^Abdou l-Lah et ^Abdou l-^Aziz Al-Ghoummariyy qui sont les deux Mouhaddith des contrées marocaines,
* le Chaykh Mouhammad Yaçin Al-Fadaniyy le Mecquois, Chaykh du Hadith et des chaînes de transmission à l’Institut des sciences de religion à La Mecque honorée (Dar Al-^ouloum ad-Diniyyah).
 
De nombreuses autres personnalités lui ont aussi rendu hommage.
 
== Positions théologiques ==
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