« Châteauneuf-sur-Epte » : différence entre les versions

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Vers 1160, le château est renforcé sous l'impulsion d'[[Henri II (roi d'Angleterre)|Henri II Plantagenêt]]. Il était en effet passé du côté anglais suite au mariage du fils de Henri II avec Marguerite de France : en guise de dot, Henri II reçut les forteresses de [[Château de Gisors|Gisors]], [[Château de Neaufles-Saint-Martin|Neaufle]] et Châteauneuf{{Sfn|Société française d'archéologie|1867|p=344}}. Il modifie le plan du château, et renforce l'appareil de défense extérieur{{Sfn|d'Ayzac|1860 - 1861|p=LXXIV}}. On peut lui attribuer l'ajout d'une herse, de mâchicoulis et d'une forme d'ogive à l'archivolte à la porte principale, ainsi que la création de la tour-porte et du fossé intérieurs{{Sfn|Société française d'archéologie|1867|p=361}}. Henri II fait ériger un autre château vers Neaufles : en conséquence, on nomme Châteauneuf « Château-Neuf-en-Vexin » ou « Château-Neuf de Saint Denis »{{Sfn|Lavallée|1903|p=225}}.
 
En 1188 ou 1192, Philippe-Auguste prend une partie de la région dont faisait partie le château{{Sfn|Lavallée|1903|p=225}}{{,}}{{Sfn|d'Ayzac|1860 - 1861|p=LXXIV}}. En 1194, dans un contexte de fortes tensions entre la France et l'Angleterre, une convention entre [[Philippe II Auguste|Philippe-Auguste]] et [[Richard Cœur de Lion]] est signée :[[Fichier:Détail d'un ornement en pierre de la tour-porte ouest de Châteauneuf-sur-Epte.jpg|alt=Détail d'un ornement en pierre, assez abîmé, de la tour-porte ouest de Châteauneuf-sur-Epte. On distingue mal ce qu'il représentait. Du lichen est visible sur les pierres.|vignette|182x182px|Détail d'un ornement en pierre de la tour-porte ouest.]]<blockquote>« Au nom de la Très-Sainte-Trinité, Philippe, par la grâce de Dieu, roi des Français, faisons savoir que la paix vient d'être conclue entre notre ami Richard, illustre roi des Anglais, et nous. [...] Nous lui abondonnons [sic] ainsi qu'aux héritiers mâles qu'il aura de sa femme, Gisors, le Château-Neuf autrefois Fuscelmont et le Vexin, mais s'il meurt sans enfant mâle, tous ces domaines feront retour au duché de Normandie et si le roi d'Angleterre laisse plusieurs enfants mâles, nous voulons que l'aîné tienne de nous tout ce qu'il possédera et devienne notre vassal [...]. »{{Sfn|Lavallée|1903|p=226}}. </blockquote>Cette convention est rompue après le retour de croisade de Philippe-Auguste. Il récupère le Vexin et rend le château à l'abbaye de Saint-Denis, qui l'échange avec Thibaut de Garlande en 1196 contre la gruerie de la forêt d'[[Arthies|Arthie{{Sfn|Lavalée|1903|p=226}}]]{{Sfn|Lavallée|1903|p=226}}{{,}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=Société historique et archéologique de Pontoise, du Val-d'Oise et du Vexin|titre=Mémoires de la Société historique et archéologique de l'arrondissement de Pontoise et du Vexin|lieu=Pontoise|éditeur=Imprimerie A. Pâris|année=1936|passage=142|lire en ligne=http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427056b}}</ref>. C'est à cette époque que le château aurait pris le nom de Château-sur-Epte{{Sfn|d'Ayzac|1860 - 1861|p=LXXIV}}. Le Pouillé d'Eudes Rigaud, au {{s-|XIII}}, précise que l'église du château était dédié à Saint-Martin{{Sfn|Lavallée|1903|p=227}}.
 
==== <big>{{sp-|xiv|-|xv|s}}</big> ====