« Éducation au Moyen Âge en Occident » : différence entre les versions

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[[Fichier:Codex Manesse Schulmeister von Esslingen.jpg|300px|thumb| Représentation du «maître d'école d'Esslingen», dans le [[Codex Manesse]] ({{s-|XIV}}).|alt=]]
 
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Durant les derniers siècles de l’[[Empire romain|Empire]], l’école publique romaine est prise en charge par les [[Civitas|''civitates'']] ou par le gouvernement impérial. On y enseigne les sept « [[arts libéraux]] » qui comprennent du ''[[Trivium (éducation)|trivium]]'' - grammaire, rhétorique, dialectique et du ''[[quadrivium]]'' - arithmétique, géométrie, astronomie, musique. Si durant l’Antiquité l’éducation {{Incise|[[paideia]]}} vise à former les élites politiques et administratives des cités, l’école médiévale occidentale a, elle, pour mission d’enseigner la vérité chrétienne. L'effondrement de l'empire d'Occident oblige l'[[Église (institution)|Église]] à prendre en main cette formation, qui est, dans un premier temps, réservée aux futurs clercs. Ce n’est pas pour autant qu’il y ait un rejet drastique de la culture antique. Selon [[Pierre Riché|Riché]], « Pendant le catastrophique {{s-|V}} {{Incise|[[Invasions barbares|grandes invasions]]}} Romains païens, chrétiens continuent à faire confiance au système pédagogique classique romain ». Donc, ni les Germains ni l'Église ne détruisent l'institution scolaire<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Pierre Riché|auteur2=Jacques Verger|titre=Des nains sur des épaules de géants, maîtres et élèves au Moyen-Âge|lieu=Paris|éditeur=éd. taillandier|année=2006|pages totales=351|passage=15|isbn=}}</ref>. On peut distinguer plusieurs phases dans le passage de l'éducation antique à l'éducation médiévale. L’empire d’Orient quant à lui, continue à développer son propre système éducatif.
 
== Haut Moyen Âge occidental ({{sp-|V|e|-|X|e}}s) ==