« Montjovis » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
LucasD (discuter | contributions)
#article-section-source-editor
Balises : Modification par mobile Modification par application mobile Modification avec l’application iOS
LucasD (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
 
(9 versions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 :
{{ébauche|Limoges}}
{{Infobox Quartier
| nom = Montjovis
| image = Four Raynaud Limoges.jpg
| légende = Le four à porcelaine Raynaud, conservé après la démolition de l'usine.
| pays = France
| nom de division = [[Région française|Région]]
Ligne 33 ⟶ 32 :
Le quartier de '''Montjovis''' est un quartier de la ville [[France|française]] de [[Limoges]] ([[Haute-Vienne]]). Situé au nord-ouest du centre-ville, il est localisé sur une éminence topographique à laquelle il doit son nom.
 
Son histoire, marquée par la religion chrétienne, et sa traditionsociologie populaire et industrielle aux {{s2-|XIX|XX}}, en font un quartier emblématique de l'identité limougeaude.
 
== Géographie ==
=== Situation et topographie ===
Sans disposer de limites rigoureusement définies, le quartier Montjovis domine le [[Le Château (Limoges)|centre-ville de Limoges]], qui se trouve au sud-est. À l'est, l'emprise des voies ferrées de la gare Montjovis, qui elle-même borde une nette déclivité, forme une rupture plus franche avec le quartier [[Carnot-Marceau]]. À l'ouest, le quartier s'étend jusqu'à l'avenue Albert-Thomas et l'emprise du domaine universitaire de la Borie. Au nord, il est prolongé par le quartier du Vigenal, de l'autre côté du boulevard de ceinture.
[[Fichier:Panorama Limoges Montjovis.JPG|vignette|gauche|Vue sur le quartier depuis le secteur Carnot-Marceau. Au loin, la cité Montjovis.]]
Sans disposer de limites rigoureusement définies, le quartier Montjovis domine le [[Le Château (Limoges)|centre-ville de Limoges]], qui se trouve au sud-est. À l'ouest, le quartier s'étend jusqu'à l'avenue Albert-Thomas et l'emprise du domaine universitaire de la Borie. Au nord-ouest, il est prolongé par les quartiers de Corgnac et du Vigenal, de l'autre côté du boulevard de ceinture. Plein nord, il finit à Beaublanc, au niveau de la [[cité-jardin de Beaublanc|cité-jardin]] qui fait face au [[palais des sports de Beaublanc|palais des sports]]. Au nord-est, à partir de l'avenue Émile-Labussière et du [[parc Victor-Thuillat]], commencent les quartiers de Louyat et du Mas-Loubier. À l'est, enfin, l'emprise des voies ferrées de la gare Montjovis, qui elle-même borde une nette déclivité, forme une rupture plus franche avec le quartier [[Carnot-Marceau]] ({{unité|25|m}} de décrochement environ). Suivant cette description, sa superficie avoisine {{unité|1|km{{2}}}}.
 
L'avenue Montjovis (route de [[Poitiers]]) et l'avenue des Ruchoux (route de [[Saint-Gence]]), globalement parallèles, constituent les deux axes centraux du quartier, d'orientation approximativement nord-sud.
 
Montjovis est habituellement décrit comme un quartier reposant sur l'une des principales collines de Limoges, traditionnellement présentées au nombre de sept depuis le {{s-|XIX}} et, notamment, les travaux du docteur Henri Boulland, médecin spécialiste des liens entre l'urbanisme et l'hygiène<ref>{{Ouvrage |auteur1=Lucas Destrem |titre=101 panoramas et points de vue en Limousin |sous-titre=Tome 1 : la Creuse et la Haute-Vienne |éditeur=Mon Limousin | lieu=Limoges |année=2022 |pages totales=192 |passage=168 |isbn=9782490710300}}.</ref>. Son point culminant atteint {{unité|319|m}}, entre la rue de l'Ermitage et la rue Jean-Baptiste Blanc<ref>{{Géoportail|latitude=45.836948|longitude=1.248152|échelle=5|desc=Plan IGN}}</ref>, tandis que le centre-ville oscille en moyenne entre {{unité|270 et 290|m}}, d'est en ouest.
 
=== Urbanisme ===
L'urbanisme du quartier est dominé par la fonction résidentielle, partagée entre un habitat pavillonnaire du début du {{s-|XX}}, plusieurs opérations ayant permis la création de logements collectifs, et quelques édifices commerciaux et techniques. Historiquement très présente, la fonction industrielle demeure visible à travers quelques rares bâtiments, pour certains emblématiques, comme le four à porcelaine Raynaud<ref name="a">{{Base Mérimée|IA87000200|Usine de porcelaine dite Fabrique de Montjovis, actuellement immeuble à logements dit Résidence le Parc Montjovis}}</ref>.
 
<gallery mode="packed">
Rue de l'Ermitage, Limoges.jpg|Rue de l'Ermitage.
Rue du Clos-les-Brunes, Limoges.jpg|Rue du Clos-les-Brunes.
</gallery>
 
== Toponymie ==
Une première hypothèse étymologique, aujourd'hui controversée, attribue le nom de la colline à un culte antique à destination de [[Jupiter (mythologie)|Jupiter]] (''Mons Jovis''). Une théorie plus acceptable réside en la présence d'une [[Montjoie (pierre)|montjoie]], sorte de [[cairn]] balisant un itinéraire ou un lieu de pélerinage religieux. En [[835]], l'appellation ''monte Gaudii'' est attestée. En [[994]], on répertorie ''mons Gaudii''<ref>{{Article |auteur1=Jean Perrier |titre=L’occupation suburbaine de Limoges antique |périodique=[[Aquitania (revue)|Aquitania]] |volume=3 |date=1985 |pages=201-206 |lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/aquit_0758-9670_1985_num_3_1_1026 |consulté le=16 mars 2024}}.</ref>.
 
== Histoire ==
=== Période antique et haut Moyen âge ===
Le site de Montjovis est historiquement traversé par un axe majeur qui relie Limoges à Poitiers et Tours, déjà à l'époque antique. Cette route rejoignait l'une des principales entrées de la ville, la porte Montmailler{{sfn|Delage|p=17}}. Cette particularité en fait un lieu de passage reconnu.
 
=== Le « miracle des Ardents » ===
[[Fichier:Ostensions Limoges 2016-3.jpg|vignette|Ostension du chef de saint Martial, en 2016.]]
L'histoire de Montjovis demeure fortement liée à un épisode majeur de l'[[histoire de Limoges]] et [[histoire du Limousin|du Limousin]], constitutif de l'identité spirituelle et culturelle du territoire, à savoir l'épidémie d'[[ergotisme]], dite « mal des Ardents », qui sévit dans la région en [[994]].
 
La chronique d'[[Adémar de Chabannes]], moine défenseur de l'[[apôtre|apostolicité]] de [[Martial de Limoges|saint Martial]], premier évêque de Limoges, qui aujourd'hui n'est plus admise, évoque l'épisode miraculeux qui aurait permis la disparition de l'épidémie, à savoir l'exposition en novembre 994 des reliques de plusieurs saints, dont Martial, au sommet du Mont Jovis<ref>{{Article |auteur1=[[Jacques Perot]] |titre=Ostensions septennales limousines, patrimoine immatériel de l’humanité, 994-2016 |périodique=Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres |volume=160 |numéro=1 |date=2016 |pages=403-413 |lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_2016_num_160_1_95912 |consulté le=16 mars 2024}}.</ref>. Cette séquence inaugure la tradition des [[ostensions limousines|Ostensions]], occasionnelles jusqu'au {{s|XIV}}, septennales à compter de [[1519]]<ref>{{Article |auteur1=Jean-Loup Lemaître |titre=Miracles de guerre, miracles de paix en Limousin d’après les miracles de saint Martial (1388) |périodique=Médiation, paix et guerre au Moyen Âge. Actes du 136e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, « Faire la guerre, faire la paix », Perpignan, 2011 |date=2012 |pages=63-73 |lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/acths_1764-7355_2012_act_136_3_2399 |consulté le=16 mars 2024 }}.</ref>, et toujours en vigueur au {{s-|XXI}}. L'épisode, et les pèlerinages réguliers qui lui font suite, associés à la proximité de la route de Poitiers, justifient la visite de personnages illustres au fil des siècles, comme le roi [[Charles VII de France|Charles VII]] en 1439, en provenance du [[Le Dorat|Dorat]], ou [[Henri IV de France|Henri IV]] en 1604{{sfn|Delage|p=17}}.
 
=== Lieu de pèlerinage ===
L'exposition des reliques en 994 donne lieu à la fondation d'un petit oratoire, dépendant de l'église-abbatiale de l'[[abbaye Saint-Martial de Limoges|abbaye Saint-Martial]], haut lieu de dévotion établi environ {{unité|1|km}} au sud-est. Il est possible qu'il existât déjà un petit édifice religieux avant le {{s-|X}}. Une véritable église, dite Saint-Martial de Montjovis, est attestée à partir du {{s-|XI}} ou {{s-|XII}}, bordé d'un [[ermitage (religion)|ermitage]], d'un cimetière et de terrains cultivés{{sfn|Delage|p=18}}. Elle devient siège d'une [[paroisse]]. L'ermitage subsiste encore de nos jours dans le nom de deux rues : rue de l'Ermitage et rue du Désert, lequel se réfère à la solitude à laquelle l'ermite doit consentir{{sfn|Delage|p=53}}.
 
En 1619, la [[confrérie]] des Pénitents Feuille-Morte est fondée auprès de l'église<ref>{{Lien web |auteur=Jean-François Julien |titre=La procession septennale des Pénitents feuille-morte en images |url=https://www.lepopulaire.fr/limoges-87000/actualites/la-procession-septennale-des-penitents-feuille-morte-en-images_11832444/ |date=19 mars 2016 |périodique=Le Populaire du Centre |consulté le=20 mars 2024}}.</ref>. Cette création s'inscrit dans le mouvement fervent de la [[Contre-Réforme]], vif à Limoges, qui voit naître plusieurs autres [[Confrérie de pénitents|confréries de pénitents]]<ref>{{Article |auteur1=Michel Cassan |titre=Les multiples visages des confréries de dévotion : l'exemple de Limoges au XVIe siècle |périodique=Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale |volume=99 |numéro=177 |date=1987 |pages=35-52 |lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_1987_num_99_177_2129 |consulté le=20 mars 2024}}.</ref>.
 
=== Période révolutionnaire ===
Lorsque survient la [[Révolution française|Révolution]], des processions ont toujours lieu entre la ville et Montjovis, pour les [[Jours des Rogations|Rogations]] précédant l'[[Ascension (fête)|Ascension]]. Ces célébrations reprennent au {{s-|XIX}}<ref>{{Article |auteur1=Paul d'Hollander |titre=L'Église dans la ville. Les processions à Limoges au XIXe siècle |périodique=[[Revue d'histoire moderne et contemporaine]] |volume=46 |numéro=3 |date=Juillet-septembre 1999 |pages=478-513 |lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/rhmc_0048-8003_1999_num_46_3_1974 |consulté le=16 mars 2024}}.</ref>. L'église de Montjovis est toutefois démolie ; la cure est vendue, le cimetière oublié, les cloches sont fondues et la relique de [[Martial de Limoges|saint Martial]] qui s'y trouve — une dent — est rapatriée à l'[[église Saint-Michel-des-Lions]], qui aujourd'hui encore conserve l'ensemble des reliques du saint{{sfn|Delage|p=35}}. La paroisse est incorporée à la nouvelle commune de Limoges.
 
=== Époque industrielle ===
[[Fichier:Datier 70 - LIMOGES - Gare Montjovis.JPG|vignette|La gare Montjovis en pleine activité (fin {{s-|XIX}} ou début {{s-|XX}}).]]
La mise en service de la [[gare de Limoges-Montjovis]] en 1875 dynamise le quartier. Initialement tête de pont des relations vers la façade atlantique, la gare demeure toutefois d'importance secondaire avec son raccordement rapide à la [[gare de Limoges-Bénédictins|gare des Bénédictins]]. Son trafic de marchandises est toutefois notable, du fait du fort développement concomitant de plusieurs usines dans le quartier, faisant de Montjovis l'un des principaux faubourgs manufacturiers et ouvriers de Limoges<ref>{{Article |auteur1=Antoine Perrier |titre=Limoges. Étude de géographie urbaine |périodique=[[Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest]] |volume=9 |numéro=4 |date=1938 |pages=317-386 |lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/rgpso_0035-3221_1938_num_9_4_1107 |consulté le=16 mars 2024 }}.</ref>. Parmi les principales entreprises figurent notamment des usines de [[porcelaine de Limoges|porcelaine]] comme [[Raynaud (entreprise)|Raynaud]] ou Ahrenfeldt<ref>{{Ouvrage |auteur1=[[Vincent Brousse]] |titre=La manufacture Ahrenfeldt : un patron germano-américain, un entrepreneur suisse, des ouvrières limousines et un photographe franco-suisse, le 25 juillet 1900 à Limoges |éditeur=[[Archives départementales de la Haute-Vienne]] |lieu=Limoges |année=2007 |pages totales=64 |isbn=978-2-86087-016-0 }}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Archives départementales de la Haute-Vienne |titre=La manufacture de porcelaine Ahrenfeldt |url=https://archives.haute-vienne.fr/venir/vous-etes-enseignant/ressources-pedagogiques/la-manufacture-de-porcelaine-ahrenfeldt |site=archives.haute-vienne.fr |consulté le=16 mars 2024}}.</ref>.
 
En 1878, une imposante bâtisse bourgeoise est édifiée sur le point le plus haut de la colline. Elle comprend des éléments architecturaux issus de l'ancien couvent des Feuillants de Limoges.
 
En 1908, le quartier accueille la toute première résidence d'habitat social public de la ville, l'immeuble dit « de l'Étoile », émanation de la société d'[[Habitation à bon marché|habitat à bon marché]] du même nom, dirigée par l'élu Victor Thuillat. Situé rue Monthyon, le bâtiment est l'œuvre de l'architecte Omer-Lucien Treich (1863-1948), et demeure dans le parc locatif des HLM de Limoges en {{CURRENTYEAR}}<ref>{{Ouvrage |titre=Architecture et patrimoine du XXe siècle en Haute-Vienne (Limousin) |éditeur=DRAC Limousin |lieu=Limoges |année=2009 |pages totales=65 |lire en ligne=https://www.culture.gouv.fr/content/download/48782/383189}}.</ref>. À proximité immédiate, l'équipement bénéficie initialement de [[Douches municipales|bains-douches]]<ref>{{Article |auteur1=Colette Aymard |titre=Les bains-douches en Limousin, une hygiène populaire au début du XXe siècle |périodique=In Situ |numéro=2017 |date=2017 |lire en ligne=http://journals.openedition.org/insitu/14051 |consulté le=28 mars 2024}}.</ref>.
 
<gallery mode="packed">
Bains-douches, Montjovis.jpg|Anciens bains-douches.
Immeuble de l'Étoile, Limoges.jpg|L'immeuble de l'Étoile.
</gallery>
 
=== {{s-|XXI}} ===
Au début du {{s-|XXI}}, le quartier fait l'objet d'une valorisation patrimoniale à travers des visites commentées assurées par l'office de tourisme de Limoges, et insistant sur les héritages ouvriers et l'histoire sociale<ref>{{Lien web |auteur=Emilie Montalban |titre=Le quartier Montjovis vous révèle tous ses secrets chaque lundi à Limoges jusqu’à la fin de l’été |url=https://www.lepopulaire.fr/limoges-87000/loisirs/le-quartier-montjovis-vous-revele-tous-ses-secrets-chaque-lundi-a-limoges-jusqua-la-fin-de-lete_13815254/ |date=26 juillet 2020 |périodique=Le Populaire du Centre |consulté le=9 avril 2024}}.</ref>.
 
<gallery mode="packed-hover" heights="200px">
Ostensions de Limoges 2023, procession Montjovis (1).jpg|Départ de la procession des [[ostensions limousines|ostensions septennales]] d'avril 2023, depuis la colline de Montjovis, en présence de l'évêque [[Pierre-Antoine Bozo]] et du nonce apostolique [[Celestino Migliore]].
</gallery>
== Lieux et monuments ==
[[Fichier:Rue Croix-Buchilien, Limoges.jpg|vignette|Ancienne usine de la rue Croix-Buchilien.]]
Le patrimoine industriel et ouvrier est représenté par quelques anciens sites requalifiés, comme un four à porcelaine de l'ancienne usine Raynaud, aujourd'hui intégré à une résidence privée<ref name="a"/>, ou l'ancienne usine de confection Veyrier Montagnères, rue Croix-Buchilien, reconvertie en logements et salle de sport<ref>{{Base Mérimée|IA87000197|Usine de confection Veyrier Montagnères puis de la Manufacture Centrale de Chemises, actuellement édifice sportif}}</ref>.
 
Le quartier dispose d'un lieu de culte catholique, l'église Sainte-Thérèse, édifiée en 1949 sur un terrain acquis grâce aux dons des fidèles du quartier. Sa création est indissociable de l'identité ouvrière de Montjovis ; l'édifice abrite notamment un [[ciboire]] en porcelaine réalisé par un porcelainier du quartier, et son chemin de croix est lui aussi constitué de plaques de porcelaine<ref>{{Lien web |auteur=Diocèse de Limoges |titre=EGLISE SAINTE-THÉRÈSE-DE-L’ENFANT-JÉSUS
|url=https://www.diocese-limoges.fr/grand-limoges/paroisses/saint-eloi-des-hauts-de-laurence/nos-eglises/eglise-sainte-therese-de-lenfant-jesus/ |site=diocese-limoges.fr |consulté le=9 avril 2024}}.</ref>.
 
Le point culminant de la colline, où se trouvait l'église de Montjovis jusqu'à la Révolution, accueille aujourd'hui un petit square et une sculpture contemporaine, œuvre de Roger Toulouse inaugurée en 1977 et représentant la figure de saint Martial. Cet ensemble est désigné par le nom de « mémorial des Ardents » ou « mémorial Saint-Martial des Ardents »<ref>{{Lien web |auteur=Jean-François Julien |titre=Le 9 octobre 1977 était inauguré le mémorial Saint-Martial |url=https://www.lepopulaire.fr/limoges-87000/loisirs/le-9-octobre-1977-etait-inaugure-le-memorial-saint-martial_1973267/ |date=19 avril 2014 |périodique=Le Populaire du Centre |consulté le=9 avril 2024}}.</ref>.
 
Parmi les autres édifices principaux du quartier, figurent l'ancienne caserne Beaublanc, le stade Montjovis ou la friche hospitalière du Colombier<ref>{{Lien web |auteur1=France Lemaire |auteur2=Sébastien Laporte |titre=Limoges : l'avenir incertain de la clinique du Colombier devenue une friche dangereuse |url=https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/haute-vienne/limoges/limoges-l-avenir-incertain-de-la-clinique-du-colombier-devenue-une-friche-dangereuse-2544692.html |date=18 mai 2022 |site=france3-regions.francetvinfo.fr |consulté le=}}.</ref>.
 
<gallery mode="packed">
Gare de Limoges-Montjovis.jpg|La [[gare de Limoges-Montjovis|gare Montjovis]].
Mémorial des Ardents, Limoges (2).jpg|Plaque du mémorial des Ardents.
Église Sainte-Thérèse de Limoges 3.jpg|L'église Sainte-Thérèse (extérieur)
Intérieur église Sainte-Thérèse de Limoges.jpg|L'église Sainte-Thérèse (intérieur)
</gallery>
 
== Le quartier dans les arts et la littérature ==
Le quartier apparaît dans l'œuvre autobiographique du poète et romancier [[Georges-Emmanuel Clancier]], natif de Limoges, notamment ''Un jeune homme au secret'' (1989)<ref>{{Chapitre |auteur1=Gérard Peylet |auteur2=Thomas Bauer |titre chapitre=Introduction |auteurs ouvrage=Thomas Bauer |titre ouvrage=Le Limousin et ses horizons dans l’œuvre de George-Emmanuel Clancier |lieu=Pessac |éditeur=Presses Universitaires de Bordeaux |année=2013 |isbn=979-10-300-0631-5 |lire en ligne=http://books.openedition.org/pub/17793}}.</ref>{{,}}<ref>{{Chapitre |auteur1=Thomas Bauer |titre chapitre=Un jeune homme ''sportif'' au secret |auteurs ouvrage=Thomas Bauer |titre ouvrage=Le Limousin et ses horizons dans l’œuvre de George-Emmanuel Clancier |lieu=Pessac |éditeur=Presses Universitaires de Bordeaux |année=2013 |isbn=979-10-300-0631-5 |lire en ligne=http://books.openedition.org/pub/17858 }}.</ref>.
 
L'avenue Montjovis constitue l'axe central du quartier.
== Références ==
{{Références}}
Ligne 46 ⟶ 119 :
* [[Gare de Limoges-Montjovis]]
* [[Mal des Ardents]]
=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage |auteur1=Pierre Delage |titre=Limoges ancien. Montjovis |éditeur=Centre Loire Édition |lieu=Romorantin-Lanthenay |année=1994 |pages totales=202}}
* {{Ouvrage |auteur1=Gérard Masson |titre=Le petit homme du Montjovis |éditeur=La Veytizou |lieu=Neuvic-Entier |année=2004 |isbn= 9782913210783 | pages totales=199}}
 
{{Palette Quartiers de Limoges}}
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Montjovis ».