« Eau agricole » : différence entre les versions
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L''''eau agricole''' désigne l'[[Utilisation de l'eau|eau utilisée]] dans l'[[agriculture]], par opposition à l'[[eau domestique]] et à l'[[eau industrielle]].
Selon la [[Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture|FAO]], l’agriculture occupe aujourd’hui 11 % de la surface des [[terre émergée|terres émergées]] de la [[Terre]] aux fins des productions végétale et animale et utilise 70 % de toute l’eau tirée des [[aquifère]]s, des [[cours
== Description ==
Les utilisations de l'eau sont traditionnellement réparties entre secteurs domestique – l'[[eau domestique]]-, industriel – l'[[eau industrielle]] – et agricole – l'eau agricole. Le secteur agricole comprend l'eau pour l'[[irrigation]] et l'[[élevage]]<ref name="Gleick">{{article
Cette répartition en secteur met surtout en évidence la pression exercée par l'irrigation sur les ressources en [[eau renouvelable]]{{quoi}} au niveau mondial (69-70 % des prélèvement total d'eau douce selon la FAO).
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Sur la totalité de l'eau présente sur terre ([[hydrosphère]]), 97 % se trouve dans les [[océan]]s. Cette eau est salée et difficilement exploitable pour l'[[agriculture]]. Seulement 0,3 % de l'eau douce est sous forme liquide à la surface de la Terre. La Terre fonctionne heureusement comme une immense machine à distiller où l'eau s'évapore continuellement mais se condense en pluie et retourne plus ou moins rapidement aux océans<ref name="S1">[[J. M. Caron]], Alain Gauthier, [[Géologue]]. Planète Terre Éditions [[OPHRYS]], 5 oct. 2007. [https://books.google.be/books?id=ZxqjCgAAQBAJ Consulter en ligne]</ref>. L'eau dans l’[[Atmosphère terrestre|atmosphère]] est renouvelée tous les neuf jours, au cours de ce cycle hydrologique - [[évaporation]] - [[condensation]] - [[pluie]] - [[ruissellement]] - et retour à l'océan. En moyenne il tombe un mètre cube d'eau par mètre carré, soit<ref name="s2">http://www.fao.org/nr/water/aquastat/infographics/Clouds_fra.pdf</ref> {{unité|814|mm}}, sur lesquels 56 % sont évaporés par les forêts et les paysages naturels. C'est dans les 44 % restants que l'humanité va puiser pour ses besoins, on parle d'eau agricole (dont 5 % par l'agriculture pluviale), d'[[eau industrielle]] et d'[[eau domestique]].
Toutefois les précipitations se répartissent de manière disparate: {{nb|10 m3}} à certains endroits, rien pendant des années à d'autres endroits. Lorsqu'un [[Islande|Islandais]] disposerait virtuellement de {{Unité|1400000|litres}} par jour, un [[Koweït]]ien ne disposerait que de {{Unité|16
== Eau et sol ==
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==== La plante, une pompe puissante ====
[[Fichier:Le compexeSPC.JPG|thumb|upright=2|Schéma classique d'explications visuelles du complexe hydrique.]]
La [[plante]] est le siège de transferts de nutrition carbonée et azotée qui passent par la sève, basée sur l'eau. L'eau compte pour 70 % à 90 % dans la composition de la plante et durant le [[métabolisme]] la plante contient plus de 50 % d'eau en mouvement: la [[sève brute]], contenant les éléments nutritifs, et la [[sève élaborée]], en quantité infime par rapport à la première. Le flux de sève brute dans le [[xylème]] est continu et ascendant: l'arbre se comporte comme une [[pompe]], dont la puissant moteur se situe dans sa partie verte, et qui dissipe dans l'atmosphère de grandes quantités d'eau, par [[Photosynthèse|décomposition chimique]], [[guttation]] et surtout [[évapotranspiration]] (aussi par [[capillarité]])<ref name="Martin">{{Article
La [[transpiration végétale]] se fait par les [[stomate]]s s'ils sont ouverts, à travers la barrière continue constituée par le [[cuticule]], ce qui crée des tensions dans la colonne d'eau de la plante et la fait s'élever. Le rôle du cuticule, mince couche cireuse et imperméable qui recouvre la surface de l'épiderme de la plante<ref>{{Lien web|titre=cuticule|url=http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=17029509|site=gdt.oqlf.gouv.qc.ca|consulté le=2020-02-09}}.</ref> est d'empêcher l'évaporation d'eau directement par la surface externe des épiderme foliaires et de protéger les cellules sous-jacentes d'une dessication qui pourrait être létale.
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