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== Nomenclature, histoire et mythologie ==
 
=== En MésopotamiMésopotamie ===
Le ''Taureau'' est une création mésopotamienne. Nous lisons en effet dans le premier traité d'astronomie mésopotamienne, découvert à Ninive dans la bibliothèque d'Assurbanipal et datant au plus tard de 627 {{av JC}}, soit bien avant les traités grecs, dans les séries [[Mul Apin|MUL.APIN]]<ref>Hermann Hunger & David Pingree, ''Astral science in Mesopotamia'', Leyde / Boston (Mass.) / Cologne : Brill, 1999, {{p.|71}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |url= http://www.uranos.fr/PDF/ETUDES_01_N21_FR.pdf |auteur=Roland Laffitte |titre=Série MUL.APIN (BM 86378) », Tab. I,ii, 1, sur URANOS, le site astronomique de la Selefa}}</ref>.
Tom le meilleur et léo et sa chienne pour tooute sa vie [[Fichier:TAURUS_HYGINUS_RL.png|vignette|left|350px|La figure de '' Taurus'' dans l’édition de 1482 du ''Poeticon astronomicon'' de [[Caius Julius Hyginus|Hyginus]].]]
 
[[Fichier:GU.AN.NA_RL.jpg|vignette|gauche|400px|Le Taureau céleste sur une tablette d'époque séleucide.]]
 
Ce qui va devenir la constellation de GU<sub>4</sub>.AN.NA, « le Taureau céleste », prend naissance dans l’étoile ''Alpha Tauri'', au cœur de ce qui très tôt est vue comme ''Is lê'' ou « Mâchoire d’Ilû, [le Taureau céleste] » elle va ensuite englober un astérisme présent dès les premiers textes, à savoir mul.MUL, « l’Astre par excellence », qui correspond à M 45, soit les '' [[Pléiades (astronomie)|Pléiades]]''. La figure qui nous est familière et qui apparaît sous la forme d’un tronc de taureau, intègre aussi l'espace de GIGIR = ''Narkabtu'', « le Chariot »<ref>Abraham Sachs & Hermann Gunter, ''Astronomical Diaries and Related Texts from Babylonia'' [''Österreichische Akademie der Wissenschaften, Philosophisch-Historische Klasse Denkschriften'', 195. 3 vols., Wien: Verlag der Österreichische Akademie der Wissenschaften, 1988-1996], t. I, {{p.|18}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |url=http://www.uranos.fr/PDF/ETUDES_01_N29_FR.pdf |auteur=Roland Laffitte |titre=Les étoiles de comput dites 'normales' dans les Journaux astronomiques (652-61 av. J.-C.) », sur URANOS, le site astronomique de la Selefa.}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |url= http://www.uranos.fr/PDF/SOM_FR_01_C02.pdf |auteur=Roland Laffitte, |titre=Constellations mésopotamiennes : GU4.AN.NA = ''Alap šamē'' », sur URANOS, le site astronomique de la Selefa}}</ref>. La figure du ''Taureau'' mésopotamien contient donc trois astérismes distincts dans lequel GIGIR = ''Narkabtu'', « le Chariot », reste toutefois secondaire. Parmi eux, le poids de la figure de mul.MUL se fera sentir longtemps puisque dans les horoscopes mésopotamiens, soit à la fin du {{1er}} millénaire, le {{2e}} signe zodiacal s’écrira aussi bien GU<sub>4</sub>.AN.NA que mul.MUL que de l’un des abréviations de ces deux termes<ref>Abraham Sachs, Babylonian Horoscopes, in : Journal of Cuneiform Studies, vol. 6 (1952), {{p.|49-75}}.</ref>.
 
Dans l’[[Épopée de Gilgamesh]], récit mythologie qui est une des œuvres les plus anciennes de l’humanité, GU4.AN.NA = ''Alap šamê'', « le Taureau céleste », est envoyé sur terre par AN / [[an|Anu]], le père des dieux, pour dévaster la ville d’[[Uruk]] à la demande de sa fille [[Ishtar|Ištar]], dépitée que [[Gilgamesh|Gilgameš]], le roi de cette cité, ait pu refuser de façon très méprisante, ses avances amoureuses<ref>{{Lien web |langue=fr |url= http://www.uranos.fr/PDF/ETUDES_04_D01_TAUREAU.pdf |auteur=Roland Laffitte |titre=La figure céleste du Taureau, de Babylone à aujourd’hui », article paru dans le numéro de 2016 de ''Planétariums'', revue de l’APLF (Association des Planétariums de Langue Française), p. 50, repris sur URANOS, site astronomique de la Selefa.}}</ref>.
 
=== En Grèce et à Rome ===
Tom le meilleur et léo et sa chienne pour tooute sa vie [[Fichier:TAURUS_HYGINUS_RL.png|vignette|left|350px|La figure de '' Taurus'' dans l’édition de 1482 du ''Poeticon astronomicon'' de [[Caius Julius Hyginus|Hyginus]].]]
Les Grecs héritèrent de façon séparée de la constellation et du mythe. La constellation de ''Ταύρος'' est connue au plus tard au {{-s-|V}} avec [[Phérécyde de Syros]]<ref>{{Lien web |langue=fr |url= http://www.selefa.asso.fr/files_pdf/AcLETTRE_10_T2.pdf |auteur=Roland Laffitte, |titre=''L’héritage mésopotamien des Grecs en matière de noms astraux (planètes, étoiles et constellations, signes du zodiaque)'', in ''Lettre SELEFA'' n° 10 (décembre 2021), pp. 16-19.}}</ref>{{source insuffisante}}. Pour [[Ératosthène]], le [[Taureau (astrologie)|Taureau]] pourrait être soit la forme bovine utilisée par [[Zeus]] afin de commettre le rapt d’[[Europe fille d'Agénor|Europe]], soit le taureau blanc envoyé par [[Poséidon]] à [[Minos]]<ref> Ératosthène, ''Le Ciel, mythes et histoires des constellations'', Pascal Charvet (dir.), Paris : Nil Éditions, 1998, {{p.|83}}.</ref>.