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Son mari est un [[Libre-pensée|libre-penseur]], écrivain désargenté sous le [[Pseudonyme|nom de plume]] de Gustave de Penmarch, et ce mariage avec un homme peu porté sur le travail déplaît à sa famille<ref name=":0" />. Ils ont trois enfants : Joseph-Abraham (prénom formant un double hommage à [[Giuseppe Garibaldi|Garibaldi]] et [[Abraham Lincoln|Lincoln]]) qui décède quelques semaines après sa naissance ; puis Joseph-Abraham-George (comme [[George Washington|Washington]]) et enfin Jean (simplement nommé comme son grand-père maternel, pour marquer la réconciliation avec celui-ci){{Sfn|Sarrazin|1985|p=62}}. Ses deux enfants atteignant l'âge adulte épousent chacun une des filles de [[Jules Steeg]].
 
Selon le site de presse de la [[Bibliothèque nationale de France|BnF]]<ref name=":2">{{Lien web |langue=fr |titre=L’invention de l’école maternelle par Pauline Kergomard |url=https://www.retronews.fr/education/long-format/2018/08/06/pauline-kergomard-ou-linvention-de-lecole-maternelle |site=RetroNews - Le site de presse de la BnF |date=2018-08-06 |consulté le=2023-10-29}}</ref>, elle dirige une école privée à 25 ans<ref group="n">Il s'agit sans doute plutôt de leçons données à son domicile, comme elle le faisait à Bordeaux, et le signalent d'autres sources ({{sfnHarvsp|Brun|Ferretti|2015}} ; {{sfnHarvsp|Sarrazin|1985}} ; {{sfnHarvsp|Havelange|Huguet|Lebedeff-Choppin|1986}}). Cette dernière source indique en outre qu'elle tente d'ouvrir un cours privé en 1871.</ref>. Mais les difficultés financières des Kergomard sont persistantes, et l'argent que gagne Pauline en écrivant des livres pour enfants et en prenant des pensionnaires à domicile ne suffit pas. En 1878, elle demande à être nommée directrice d'une [[école normale primaire]]{{Sfn|Havelange|Huguet|p=426|Lebedeff-Choppin|1986}}. Jules Steeg, dont l'épouse est une amie de Pauline, la recommande en parallèle à [[Ferdinand Buisson]], qui vient d'être nommé directeur de l'enseignement primaire<ref>{{Article|prénom1=Christophe|nom1=Charle|titre=17. Buisson (Ferdinand, Edouard)|périodique=Publications de l'Institut national de recherche pédagogique|volume=2|numéro=1|pages=38–40|date=1985|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/inrp_0298-5632_1985_ant_2_1_2596|consulté le=2024-04-05}}</ref>, lequel lui propose de passer le concours de l'Inspection primaire, qu'elle réussit en 1879{{Sfn|Sarrazin|1985|p=192}}. Grâce à son appui, elle devient en 1879 déléguée générale à l’inspection des salles d’asile lors de la création de ce poste<ref name="HistoEduc">{{Article|auteur1=Éric Plaisance|titre=Kergomard (Geneviève et Alain). – Pauline Kergomard
Rodez : Fil d’Ariane, 2000|périodique=Histoire de l'éducation|lien périodique=Histoire de l'éducation (revue)|volume=89|pages=182-183|date=1989|lire en ligne=http://histoire-education.revues.org/index882.html|consulté le=26 août 2020|libellé=compte rendu}}</ref>.
 
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