« Josip Broz Tito » : différence entre les versions

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Aucune preuve n'était apportée sur la proportion de "yougonostalgiques" dans les pays d'ex yougoslavie, en revanche il est clair que ce sentiment c'est surtout développé en Serbie, et dans une moindre mesure en Bosnie, beaucoup moins dans les autres pays de l'ex-fédération
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L'objectif de Tito est résumé par sa phrase : « La Yougoslavie a six républiques, cinq nations, quatre langues, trois religions, deux alphabets et un seul parti»<ref>{{Article |auteur1=Ignacio Ramonet |titre=Kosovo |périodique=[[Le Monde diplomatique]] |date=01-02-1999 |lire en ligne=http://www.monde-diplomatique.fr/1999/02/RAMONET/11675 |consulté le=07-06-2020}}.</ref>. Tito crée donc un État, où toutes les différences sont reconnues, sauf les différences politiques. Sur le plan politique, l'idée est de construire un État unifié, et donc plus puissant et souverain : il s'agit d'éviter le morcellement de la région en une myriade de petits États qui subiraient le jeu des grandes puissances comme c'était le cas depuis la seconde moitié du {{s-|XIX|e}} dans les [[Balkans]].
 
Entre 1952 et la fin des années 1970, la croissance moyenne du PIB en Yougoslavie a été d'environ 6%, supérieure à celle de l'Union soviétique ou des pays d'Europe de l'Ouest<ref name=":1">[http://www.slate.fr/story/181899/yougonostalgie-histoire-yougoslavie-identite-passe-present-serbie-problemes La «yougonostalgie» met en lumière les problèmes de la société serbe actuelle], Anastasia Marcellin, ''Slate'', 23 septembre 2019.</ref>.
 
=== La rupture entre Tito et Staline ===
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La [[Années 1980|décennie 1980]] a été marquée par une nouvelle montée des [[nationalisme]]s, qui ont fini, dans le contexte de l'[[Chute des régimes communistes en Europe|écroulement du communisme européen]], par provoquer l'[[Dislocation de la Yougoslavie|éclatement de la Yougoslavie en tant qu'État]]. Au moment des [[Guerres de Yougoslavie|guerres civiles des années 1990]], l'héritage politique de Tito a été remis en cause par les indépendantistes, notamment par les [[Nationalisme serbe|nationalistes serbes]] qui lui ont reproché d'avoir divisé le peuple serbe par des frontières artificielles. Bien que Tito soit toujours associé à la Yougoslavie, une statue en bronze à son effigie est inaugurée à [[Podgorica]], capitale du [[Monténégro]], en {{date-|décembre 2018}} pour {{Citation|commémore[r] l'"antifascisme"}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Le Monténégro fait revenir Tito dans la capitale avec une statue|url=http://www.francesoir.fr/actualites-monde/le-montenegro-fait-revenir-tito-dans-la-capitale-avec-une-statue|site=FranceSoir|date=2018-12-19|consulté le=2019-01-15}}.</ref>.
 
Un sentiment de « yougonostalgie » s'est développé rapidement surtout en Serbie et en moindre mesure en Bosnie, après la chute de la fédération.
Un sentiment de « yougonostalgie » s'est développé rapidement après la chute du pays. Au {{s-|XXI}}, la plupart des personnes ayant vécu dans le pays sont nostalgiques de la stabilité sociale, de la possibilité de voyager librement, du niveau d'éducation et du système de protection sociale qui existaient en Yougoslavie<ref name=":1">[http://www.slate.fr/story/181899/yougonostalgie-histoire-yougoslavie-identite-passe-present-serbie-problemes La «yougonostalgie» met en lumière les problèmes de la société serbe actuelle], Anastasia Marcellin, ''Slate'', 23 septembre 2019.</ref>.
 
== Distinctions ==
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