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== Historique ==
L'[[Agence spatiale européenne]] décidedécida en octobre 1981, sur proposition de la France, de développer une version plus puissante du lanceur Ariane, permettant de placer {{unité |4.17|tonnes}} en [[orbite géostationnaire]] et d'effectuer des lancements doubles. L'objectif estétait de mettre en service cette nouvelle version en 1986 de manière à pouvoir répondre aux besoins de la nouvelle génération de satellites de télécommunications.
 
Le [[CNES]] estétait maître d'œuvre et l'[[Société nationale industrielle aérospatiale|Aérospatiale]] l'architecte industriel. La plupart des composants sontétaient confiés à l'[[Société nationale industrielle aérospatiale|Aérospatiale]] et [[DASA]] dont les activités spatiales ont été intégrées en l'an 2000 au sein d'[[EADS Astrium]]. Les moteurs sontétaient fournis par la [[Société européenne de propulsion|SEP]] intégrée à [[SNECMA]] en 1997, à l’exception des propulseurs à poudre PAP fournis par [[SNIA S.p.A.|SNIA-BPD]]. La case à équipement estétait réalisée par [[Matra (entreprise)|Matra]]<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=La Production d'Ariane 4|url=http://www.capcomespace.net/dossiers/espace_europeen/ariane/ariane4/production_ariane4.htm|site=Capcom espace}}</ref>.
 
Les [[Ensemble de lancement Vega|installations de lancement]] à [[Kourou]] sont agrandies : en effet, d'une part le premier complexe de lancement ne permet d'effectuer que {{nobr|6 tirs}} par an, alors qu'il est prévu dans le futur une moyenne de {{nobr|10 tirs}} par an ; d'autre part les propulseurs d'appoint liquide ne peuvent être montés dans les installations existantes. L'ESA autoriseautorisa en août 1981 l'édification d'un deuxième complexe de lancement, ELA 2, pour un coût de {{nobr|153 millions}} d'euros. Avec ELA 2 le déroulement du montage de la fusée et son lancement sont profondément modifiés pour limiter les conséquences d'une explosion au décollage et surtout réduire le délai entre deux tirs, le bâtiment d'assemblage est construit à près d'{{unité |1 km}} de l'aire de lancement et le lanceur est amené sur le lieu de décollage posé sur une [[table de lancement]] qui se déplace sur des rails. Grâce à ces nouvelles installations, le délai entre deux tirs peut être réduit théoriquement de 28 à {{nobr|18 jours}}.
 
[[Arianespace]] commandecommanda un premier lot de {{nobr|23 lanceurs}} en 1987 pour la somme de {{unité|10 {{Abréviation discrète|MdF|Milliards de Francs}}}}, puis en 1989 un second lot de 50 lanceurs pour une commande record de {{unité|18 {{Abréviation discrète|MdF|Milliards de Francs}}}}. Quatre autres commandes suivront en 1995 ({{nobr|5 lanceurs}}), 1996 ({{nobr|10 lanceurs}}), et deux en 1997 (10 et {{nobr|20 lanceurs}})<ref name=":2" />.
 
Le premier lancement d'Ariane 4 aeut lieu le {{date |15|juin|1988}} <ref>{{Ina |CAB02015995| Journal télévisé du 15 juin 1988 relatant le lancement d’Ariane 4}}</ref> (vol V-22) avec un Ariane 44LP embarquant trois satellites : un [[Satellite météorologique|satellite météo]] Meteosat-3, un [[satellite de télécommunications]] PAS-1 et un satellite [[radioamateur]] AMSAT-P3C<ref>Capcom espace, [http://www.capcomespace.net/dossiers/espace_europeen/ariane/1988-95/1988.htm 1988 Vol 22]</ref>.
 
En 1990, Ariane 4 réaliseréalisa sa première mission [[Orbite héliosynchrone|héliosynchrone]] (vol V-35) et connait son premier échec (vol V-36), qui sera suivi par deux autres en 1994.
 
Le record de transfert en orbite géostationnaire estfut établi en 1998 par un Ariane 44L (V-113) avec AFRISTAR et GE-5 pour une masse {{Unité|4946 kg}}<ref name=":2" />.
 
Il terminetermina sa carrière le {{date-|15 février 2003}} avec Ariane 44L (V-159), remplacée par [[Ariane 5]] qui permet d'emporter des charges plus lourdes.
 
== Bilan ==
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