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Le '''Soissonnais''' ou '''Soissonnois''', est un ''[[pays traditionnel]] de [[Picardie]]''<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Marinette|nom1=BRULÉ|titre=Département ou Région ?: Les réformes territoriales de Fénelon à Jacques Attali|éditeur=Editions L'Harmattan|date=2008-11-01|passage=19|isbn=978-2-296-21007-3|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=P1a3h28YPNYC&newbks=0&printsec=frontcover&pg=PA19&dq=Soissonnais+pays+de+picardie&hl=fr|consulté le=2024-04-28}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Auguste Janvier |titre=Petite histoire de la Picardie |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6569195p/f22.item.texteImage |accès url=libre |site=gallica.bnf |date=1880-1884 |consulté le=11/02/2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Comte Maxime de Sars |titre=Une région Picarde : Le Pays Laonnois in Bulletin de la Société académique de Laon |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k453933s/f188.item |accès url=libre |site=gallica.bnf.fr |date=01/01/1912 |consulté le=17/02/2023 |extrait=Les historiens et les géographes modernes placent généralement le Laonnois dans la province d'Ile-de-France. Certains, se piquant d'érudition, ajoutent que ce pays se rattachait autrefois à la Picardie, mais que depuis le reçue de Louis XIII, il est bien réellement français.
Cette assertion est classique, presque officielle. Elle est cependant inexacte. L'erreur est dans la confusion des mots province et gouvernement. Le gouvernement est la circonscription militaire. La province n'a jamais eu d'existence officielle. Au point de vue administratif, la France se divisait en intendances et en subdélégations ait point de vue financier, en généralités et en élections au point de vue judiciaire, en ressorts de parlement, bailliages présidiaux et secondaires, prévôtés, au point de vue religieux, en provinces ecclésiastiques et diocèses, au point de vue militaire, en gouvernements généraux et particuliers. La province était une division traditionnelle, que le Pouvoir respectait, comme toutes les vieilles coutumes. Ouvrez l'Almanach Royal pour 1789 : vous y verrez que les sept élections de la généralité de Soissons sont notées en Picardie; de même, trois élections de l'intendance de Paris (Beauvais, Compiègne et Senlis). L'erreur vient aussi de ce que le Gouvernement et la province portaient le même nom et voyaient généralement leurs limites se confondre. Il est à remarquer que les cartographes du XVIIIème siècle adoptaient souvent, entre toutes les autres, la division en gouvernements.
Mais personne ne s'y trompait. Robert de Hesseln dit très justement que la Picardie est une « province dont la plus grande partie forme un des grands gouvernements généraux militaires du royaume. La Picardie septentrionale est celle qui compose le gouvernement général militaire de Picardie; et la méridionale fait partie du gouvernement général militaire de l'Île-de-France ». |page=161-162}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Henry|nom1=Carnoy|préface=Françoise Morvan|titre=Contes de Picardie|éditeur=Editions Ouest-France|date=2005|passage=16|isbn=978-2-7373-3496-2|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=nJ2BAAAAMAAJ&newbks=0&printsec=frontcover&dq=Soissonnais+pays+de+picardie&q=Soissonnais+pays+de+picardie&hl=fr|consulté le=2024-04-28}}</ref> et une [[région naturelle de France]], située au cœur du [[Bassin parisien]], à quatre-vingts kilomètres au nord de [[Paris]], sur les départements de l'Aisne et de l'Oise. La région tire son nom du peuple gaulois des ''Suessiones'' ou ''[[suessions]]'' qui était présent dans la région dans l'Antiquité gauloise.
Bien qu'il releva sous l'Ancien régime du [[Île-de-France#Histoire|Gouvernement de l'Île-de-France]], le pays du Soissonnais fut ''toujours'' considéré comme picard<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Auguste Longnon |titre=Mémoires de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6310467r |accès url=libre |site=gallica.bnf |date=1875 |consulté le=28/04/2024 |extrait=Cette vaste Picardie à laquelle la tradition attribue encore de notre temps la ville de Senlis. » p. 19 « Les géographes et les cartographes du XVIIIe siècle s'accordent généralement à diviser cette vaste circonscription administrative en onze divisions purement conventionnelles qui sont l'Île-de-France proprement dite, le Laonnois, le Noyonnais, le Soissonnais, le Valois, le Beauvaisis, le Vexin français, le Mantois, le Hurepoix, le Gatinais français et la Brie française.
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4. Le Soissonnais dans lequel on place Soissons, Anizy-le-Château, Blérancourt, Braisne, Coucy-le-Château, Neuilly-Saint-Front et Vailly. |page=27}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=L. Gallois |titre=Régions naturelles et noms de pays : étude sur la région parisienne |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5324118j |accès url=libre |site=gallica.bnf |date=1904 |consulté le=28/04/2024}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Robert de Vaugondy |titre=Carte du Gouvernement Général de l'Isle de France divisé par pays |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8592491m |accès url=libre |site=gallica.bnf |date=1754 |consulté le=28/04/2024}}. </ref>{{,}}<ref name=":2">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Émile|nom1=Saillens|titre=Toute la France: Sa terre, son peuple, ses travaux, les œuvres de son génie. 50 gravures et tableaux, et une carte hors texte en couleurs|éditeur=FeniXX|date=1925-01-01|passage=73|isbn=978-2-7062-4165-9|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=vbf_EAAAQBAJ&pg=PA73&dq=picardie+comprenait&hl=fr&newbks=1&newbks_redir=0&sa=X&ved=2ahUKEwi0qvWnr-2FAxUHVqQEHfqIDpgQ6AF6BAgIEAI#v=onepage&q&f=false|consulté le=2024-05-01|extrait=Les pays suivants, annexés à l'Île-de-France par Richelieu, étaient toujours considérés comme picards}}</ref>.
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