« Invasion turque de Chypre » : différence entre les versions

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Lorsque Chypre devient une république indépendante du [[Royaume-Uni]] en 1960, sa population se répartit en deux communautés principales : la [[Chypriotes grecs|communauté Chypriote grecque]] et la [[Chypriotes turcs|communauté Chypriote turque]] (minoritaire). Or, par le [[traité de garantie]] signé la même année, le Royaume-Uni, la [[Turquie]] et la [[Grèce]] deviennent les États garants de l'équilibre constitutionnel de l'île, ce qui octroie, sous certaines conditions, un droit d'intervention militaire aux trois puissances garantes pour rétablir l'ordre constitutionnel si celui-ci venait à être bousculé.
 
Pendant la [[dictature des colonels]] qui se met en place en [[Grèce]], de nombreux opposants politiques se réfugient à [[Chypre (pays)|Chypre]]. Le {{Date|15|juillet|1974}} la [[Garde nationale chypriote|Garde nationale]] dirigée par des officiers grecs lance une tentative de [[Coup d'État de 1974 à Chypre|coup d'État contre le président chypriote]], l'archevêque [[Makários III|Makários]], avec l'aide du groupe paramilitaire chypriote grec de l'[[EOKA B]] ; leur objectif commun est de réaliser l'''[[Énosis]]'', c'est-à-dire l'unification de la Chypre à la Grèce.
 
Le [[20 juillet]], la Turquie intervient militairement en évoquant la protection des intérêts de la communauté turque de l'île (alors 18% de la population chypriote) et le rétablissement de l'ordre constitutionnel<ref>{{Article|auteur=Gilles Bertrand|titre=Le conflit chypriote et le conflit helléno-turc : La confrontation des deux nationalismes à l'aube du {{s-|XXI}}|jour=|mois=|année=2003|url=https://books.openedition.org/ifeagd/1320?lang=fr|périodique=Institut français d'études anatoliennes|consulté le=7 août 2018|isbn=978-2-3624-5049-5}}.</ref>. En parallèle, le [[Conseil de sécurité des Nations unies]] vote la [[Résolution 353 du Conseil de sécurité des Nations unies|résolution 353]] demandant le {{citation|retrait sans délai du territoire de la République de Chypre de tous les militaires}} ; cette résolution concerne principalement les forces grecques positionnées sur l'île et dont l'ONU suspecte l'implication ; la Turquie fait alors valoir l'article 4 du traité de garantie<ref group="Note">L'article 4 du [[traité de garantie]] précise que {{citation|dans la mesure où une action commune ou concertée ne serait pas possible, chacune des trois Puissances se réserve le droit d'agir dans le seul but de rétablir l'ordre public}}.</ref> afin de légitimer son intervention unilatérale, tout en évitant une confrontation directe avec la Grèce qui fait également partie de l'[[Organisation du traité de l'Atlantique nord|OTAN]]<ref>{{Lien web|auteur=|titre=Le cas chypriote : Analyse de la constitution communautariste de 1960|jour=|mois=|année=|url=https://www.lepetitjuriste.fr/droit-international/droit-international-public/cas-chypriote-i-analyse-de-constitution-communautariste-de-1960/|site=Le Petit Juriste|consulté le=7 août 2018}}.</ref>.
 
== L'opération Attila ==