« Esclavage » : différence entre les versions

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{{Voir homonymes|Esclave}}
[[Fichier:Fers esclave.jpg|vignette|Fers d'esclave.]]
[[Fichier:Rebellious Slave (Michelangelo).jpg|vignette|redresse=0.7|''[[L'Esclave rebelle]]'', [[Michel-Ange]], {{s-|XVI}}.]]le negre L''''esclavage''' est un [[système juridique]] et social qui applique le [[droit de propriété]] aux individus, dits ''esclaves''. Par opposition un individu ne faisant pas l'objet d'un tel droit de propriété est dit ''[[liberté|libre]]''. Le propriétaire d'un esclave est quant à lui appelé ''[[Maître (esclavage)|maître]]''. Défini comme un {{Citation|outil animé}} par [[Aristote]]<ref>''[[Éthique à Nicomaque]]'', VI, chap. VIII-XIII.</ref>, l’esclave se distingue du [[servage|serf]], du [[Prisonnier|captif]] ou du [[Travaux forcés|forçat]] (conditions voisines dans l'exploitation) par l'absence d'une personnalité juridique propre<ref>[http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/servage/91536 « Servage »], ''Encyclopédie Larousse''.</ref>. Des règles (coutumes, [[loi]]s…) variables selon le pays et l’époque considérés, fixent les conditions par lesquelles on devient esclave ou on cesse de l'être, quelles limitations s'imposent au maître, quelles marges de liberté et protection légale l'esclave conserve, quelle humanité (quelle [[âme]], sur le plan religieux) on lui reconnaît, etc. L'[[affranchissement]] d'un esclave (par son maître ou par l'autorité d'un haut placé) fait de lui un ''affranchi'', ce qui lui donne un statut proche de celui de l'individu ordinaire. Un esclave en fuite qui a échappé à son ''propriétaire'' est appelé ''[[Marronnage (esclavage)|marron]]''.[[Fichier:Sklaventransport.jpg|vignette|Esclaves sur le pont d'un navire, vers 1900.]]
 
Au fil des siècles, trois commerces à grande échelle, les [[traites négrières]], ont prospéré en s'approvisionnant spécifiquement sur le continent africain : la [[traite orientale]] ({{nombre|17|millions}} de déportés, sur 13 siècles<ref name="Page47_Patrick_MANNING">{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Patrick Manning|titre=Slavery and African Life|sous-titre=Occidental, Oriental, and African Slave Trades|éditeur=[[Cambridge University Press]]|date=25 octobre 1990|pages totales=248|passage=47|isbn=978-0-521-34396-1}}.</ref>), dont la [[Esclavage dans le monde musulman|traite dite arabe]] était la composante principale, la [[Esclavage en Afrique|traite intra-africaine]] ({{nombre|14|millions}} de déportés, sur plusieurs siècles, et qui a lieu majoritairement au {{s-|XIX|e}}<ref name="Page47_Patrick_MANNING" />{{,}}<ref>[https://www.monde-diplomatique.fr/2007/11/DORIGNY/15328 Mémoire de la traite négrière, Marcel Dorigny, www.monde-diplomatique.fr, novembre 2007]</ref>), et la [[commerce triangulaire|traite atlantique]] ({{nombre|11|millions}} de déportés, dont {{Pourcentage|90}} sur 110 ans<ref name="Page47_Patrick_MANNING" />). On notera que les estimations sont parfois contestées, surtout pour le nombre de victimes de la [[Esclavage en Afrique|traite intra-africaine]]. En tout cas l'impact sociologique, culturel et économique, tant dans les régions esclavagistes qu'en [[Afrique]], où se trouvaient les trois grandes villes du trafic d'esclaves : [[Tombouctou]], [[Zanzibar (ville)|Zanzibar]] et [[Gao (Mali)|Gao]], est particulièrement important, et les trois [[Traites négrières|traites]] restent fortement gravées dans les mémoires.
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