« Pierre de Coubertin » : différence entre les versions

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Charles Pierre Fredy de Coubertin, né le {{date|1 janvier 1863}}<ref>{{Lien web|titre=ARCHIVES PARIS|url=http://canadp-archivesenligne.paris.fr/archives_etat_civil/1860_1902_actes/aec_visu_img.php?registre=V4E_00791&type=AEC&&bdd_en_cours=actes_ec_1860_1870&vue_tranche_debut=AD075EC_V4E_00791_0004&vue_tranche_fin=AD075EC_V4E_00791_0034&ref_histo=9455&cote=V4E%2520791|site=canadp-archivesenligne.paris.fr Acte de naissance {{numéro|11}} du {{1er}} janvier 1863, page 3/31, Cote du registre V4E 791|consulté le=2016-04-09}}.</ref> au {{numéro|20}} de la [[rue Oudinot]], dans le [[7e arrondissement de Paris|{{7e|arrondissement}} de Paris]]{{sfn|Henri Charpentier|Euloge Boissonnade|1996|p=31}}, fait ses études de 1874 à 1881 chez les [[Compagnie de Jésus|jésuites]] de l'école Saint-Ignace, [[rue de Madrid]], où il semble se destiner au métier des armes{{Référence nécessaire|date=19 mai 2024}}. Il passe son baccalauréat [[Baccalauréat universitaire ès lettres|ès lettres]] en 1880 et [[Baccalauréat universitaire en sciences|ès sciences]] en 1881{{Référence nécessaire|date=19 mai 2024}}. Admissible à [[École spéciale militaire de Saint-Cyr|Saint-Cyr]], il écarte alors la carrière militaire et s'inscrit en 1882{{sfn|group="D"|Jean Durry|1997|p=7}} à l'[[Institut d'études politiques de Paris|École libre des sciences politiques]]<ref group="N">L'École libre des sciences politiques est devenue depuis 1945 Sciences Po. Paris.</ref>, où il obtient le titre de bachelier en droit en 1885{{sfn|group="D"|Jean Durry|1997|p=8}}. Il est aussi étudiant en droit à l'[[Institut catholique de Paris]]<ref>{{Lien web|url=https://www.sciencespo.fr/fr/actualites/corps-sain-dans-esprit-sain/|site=sciencespo.fr|titre=Un corps sain dans un esprit sain|date=avril 2015|consulté le=4 janvier 2024}}</ref>.
 
Dès 1883 et ses séjours outre-Manche, il pratique tous les sports anglo-saxons (aviron, boxe, équitation et escrime){{sfn|Gérard Six|2013}}. C'est au [[Tir sportif|tir]] qu'il se distingue comme [[Justinien Clary]], premier président du [[Comité olympique français]] (COF) et plus tard, [[Jean de Beaumont]]. Coubertin est multiple champion de France de tir au pistolet<ref>{{Lien web|url=https://www.astam.fr/page/448002-un-peu-d-histoire|site=astam|titre=Depuis quand existe notre sport ?|consulté le=20 mai 2024}}</ref>.{{Source insuffisante|date=27 mai 2024}}
 
[[Fichier:Olympia, Greece47.jpg|vignette|upright=0.8|Monument à Olympie où repose le cœur de Pierre de Coubertin depuis 1937.]]
Simultanément et pendant trois ans, il observe le plan de formation sociale et morale des établissements scolaires britanniques, qu'il considère comme l'une des causes de la puissance de cette nation{{Référence nécessaire|date=19 mai 2024}}. De retour en France il se consacre, à partir de 1887, à l'amélioration du système éducatif français en s'inspirant des exemples [[Royaume-Uni|britannique]] et [[États-Unis|américain]], particulièrement des travaux du britannique [[Thomas Arnold]] concernant le sport scolaire et notamment le [[rugby à XV|rugby]] dont il est passionné{{Refnec|date=27 mai 2024}}. Souhaitant appliquer ce modèle en France, contrairement à [[Paschal Grousset]] (''La Renaissance Physique'', 1888) et à [[Philippe Tissié]] (''l'Éducation Physique et la Race'', 1919), qui privilégient les pratiques physiques françaises, il commence une campagne de promotion du sport scolaire la même année en signant une série de livres et d'articles qui insistent sur la priorité de {{Citation|régénérer la race française par la rééducation physique et morale des futures élites du pays qui a connu la [[Guerre franco-allemande de 1870|défaite de 1870]]{{sfn|Jacques Thibault|1987|p=45}}}}{{Référence nécessaire|date=27 mai 2024}}. Le corps enseignant et les parents d'élèves ne le suivent pas{{Référence nécessaire|date=27 mai 2024}}. Il se rallie alors à la [[Troisième République (France)|République]], se mettant à dos sa famille et le clan royaliste{{Refnec|date=27 mai 2024}}. En 1888, après avoir été élu au conseil municipal de [[Mirville]] sans s'être présenté, il manifeste ensuite sa volonté de ne pas persévérer dans la carrière politique : la [[pédagogie]] et le sport sont devenus ses seuls centres d'intérêt.{{Référence nécessaire|date=19 mai 2024}}
 
Le {{date|12 mars 1895}}, Pierre de Coubertin épouse Marie Rothan<ref group="N">Marie Rothan meurt à Lausanne en 1963 à l'âge de 102 ans (voir https://www.wikidata.org/wiki/Q108668715.</ref> {{incise|d'une famille protestante alsacienne disposant du château de [[Luttenbach-près-Munster|Luttenbach]]<ref group="N">Celui-ci est détruit pendant la guerre 1914-1918.</ref>, dans la vallée de [[Munster (Haut-Rhin)|Munster]]}} en l'église catholique de [[Église Saint-Pierre-de-Chaillot|Saint-Pierre-de-Chaillot]] à Paris, mariage suivi d'une cérémonie à l'église réformée<ref name="FFMJS_60_7"/>. Son histoire personnelle se confond ensuite beaucoup avec celle de l'olympisme : en 1914, âgé de 51 ans, il s'engage dans l'armée et parcourt le pays, pour y prononcer des discours de propagande qui enflamment le peuple de France<ref>{{Lien web|url=https://olympics.com/cio/news/hommage-a-pierre-de-coubertin-le-genie-francais-du-sport-a-l-origine-des-jeux-olympiques-modernes|site=olympics.com|titre=Hommage à Pierre de Coubertin : le génie français du sport à l’origine des Jeux Olympiques modernes|auteur=George Hirthler|date=2 septembre 2019|consulté le=20 mai 2024}}</ref>. Il est mis à la disposition de la ''Maison de la presse'' mise en place par [[Philippe Berthelot]] où il œuvre en direction de l'Amérique latine<ref group="D">{{Harvsp|Jean Durry|1997|p=8-9}}</ref>. Au sortir de la guerre, en 1920, l'hôtel familial de la rue Oudinot est vendu et Coubertin s'installe définitivement en Suisse, d'abord à [[Lausanne]] en 1922, puis à Genève à partir de 1934. Le {{date|2 septembre 1937}}, alors qu'il vient d'être fait citoyen d'honneur de Lausanne, Pierre de Coubertin, ruiné et avec un fils, Jacques, lourdement handicapé{{sfn|group="D"|Jean Durry|1997|p=8}}, s’effondre, victime d'une crise cardiaque dans une allée du [[parc de La Grange]], à [[Genève]], sur la rive gauche du [[Léman|lac Léman]]. Son corps est enterré à Lausanne au [[cimetière du Bois-de-Vaux]] et son [[cœur]] est inhumé près du sanctuaire d’[[Olympie]] à l’intérieur du monument commémoratif de la rénovation des Jeux olympiques, inauguré en sa présence en 1927{{sfn|group="D"|Jean Durry|1997|p=10}}.
 
Il a vécu au {{n°|10}}, [[boulevard Flandrin]], [[16e arrondissement de Paris|Paris {{16e}}]]{{sfn|Jacques Hillairet|1963|p=530}}.{{Refnec|date=27 mai 2024}}
 
=== Sport français ===
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[[Fichier:Olympic Rings.svg|vignette|upright=0.8|<center>Le drapeau olympique.<br>Devise : ''{{Langue|la|Citius, Altius, Fortius}}''.</center>|alt=Le drapeau olympique]]
[[Fichier:LeagueOfNations Coubertin.JPG|vignette|upright=0.8|Signature de Pierre de Coubertin dans une correspondance avec la [[Société des Nations]]<ref>Grandjean, Martin (2013) [http://www.martingrandjean.ch/archives-images-apercus-commission-cooperation-intellectuelle/ ''Archives en images : Quelques aperçus de la Commission de coopération intellectuelle'']</ref>.]]
Pour rendre le sport plus populaire, Pierre de Coubertin pense qu'il faut l'internationaliser{{sfn|Christopher Hill|1996|p=5}}. L'idée de restaurer les Jeux olympiques connaît bien d'autres tentatives avant lui comme en témoigne l'ouvrage ''La Renaissance physique'' du pédagogue Paschal Grousset, en 1888. Ainsi, l'[[olympiade de la République]] se tient à Paris en [[années 1790 en sport|1796]], 1797 et 1798. Esprit-Paul de Laffont-Poulotti réclame même le rétablissement des Jeux olympiques et présente un projet qui n'est pas retenu par la municipalité de Paris<ref group="N">Le [[Comité international olympique|CIO]] honore la mémoire de ce visionnaire en 1924.</ref>{{Refnec|date=27 mai 2024}}. En France, divers établissements scolaires en font un évènement majeur de leur calendrier annuel, tel le Petit Séminaire du Rondeau, à [[Grenoble]], où son futur ami [[Henri Didon]] fait sa scolarité{{sfn|group="AB"|Alain Arvin-Bérod|2003|p=15}}.
 
Entre 1856 et 1888, quatre rencontres sportives se sont déroulées à [[Athènes]] sous le nom d'''olympiades de Zappas'', riche mécène de la [[diaspora]] qui finance ces compétitions réservées aux Grecs{{sfn|Véronique Dumas|2006|p=34-35}}. Coubertin ne peut alors ignorer que, depuis 1850, William Penny Brookes a fondé une ''{{Langue|en|Olympian society}}'' qui organise à [[Much Wenlock]] ([[Shropshire]]) des''{{Langue|en|[[Jeux olympiques de Wenlock | Olympian Games]]}}'' ouverts à tous<ref group="N">et pas seulement aux ''{{langue|en|gentlemen}}''</ref>. Invité avec l'ambassadeur de Grèce en 1890 à cet évènement, il en reste marqué après avoir été invité à y planter un chêne.
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