« Mehmed III » : différence entre les versions

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En recherche d'alliés, il renoue les relations commerciales avec la [[France]] en signant de nouvelles ''Capitulations'' à [[Constantinople]] ([[1597]]), après avoir reçu l'ambassadeur d'{{souverain2|Henri IV de France}}, [[François Savary de Brèves]]. Les liens entre la France et les [[Échelles du Levant]] s'étaient quelque peu distendus en raison des [[Guerres de religion (France)|guerres de religion en France]] d'une part, et de l'essor de la [[piraterie]] en [[Méditerranée]] d'autre part.
 
En 1598, un chef mercenaire, Karayazıcı Abdülhalim, réunit sous sa bannière les bandes mercenaires de l'[[Anatolie]], et commença à lever ses tributs sur les villes du pays comme s'il était le gouverneur d'un district. Il fit exécuter l'émissaire de la Couronne, dépêché pour reprendre en main la région. Le sultan Mehmed lui offrit alors le gouvernement de [[Corum (province)|Çorum]], mais il déclina l'offre et lorsque l'armée ottomane l'attaqua, il se replia avec son armée dans [[Urfa]], et soutint le siège du château pendant 18 mois ; mais craignant une mutinerie dans son armée, il tenta une sortie, fut défait par les forces impériales et mourut de mort naturelle en 1602. Son frère Deli Hasan s'empara alors de [[Kutahya]], dans l'ouest de l’Anatolie, mais ses partisans et lui-même furent apaisés par l'octroi de gouvernorats. Il assassigna son fils ainé après son retour d'Italie
 
Le règne de {{souverain-|Mehmed III}} a mauvaise réputation. Même à l’aune violente des traditions [[fratricide]]s ottomanes, il marque l’histoire en faisant assassiner dix-neuf de ses frères et demi-frères pour asseoir son pouvoir<ref>Donald Quataert, ''The Ottoman Empire, 1700-1922'', {{p.|90}}. Cambridge University Press, 2000. {{ISBN|0-521-63328-1}}</ref>{{,}}<ref>John Patrick Kinross, ''Ottoman Centuries'', {{p.|288}}. William Morrow & Co., 1977. {{ISBN|0-688-03093-9}}</ref>{{,}}<ref>Hamit Bozarslan, ''Histoire de la Turquie, de l'Empire à nos jours'', Tallandier (2015), p.51-53, {{ISBN|979-10-210-1040-6}}</ref>. Sa mère, la [[Sultane validé]] [[Safiye Sultan]], assure une sorte de régence du pouvoir<ref>Kinross, {{p.|288}}</ref>. Mehmed délaisse les affaires de l’État pour s'occuper de son [[harem]] en y donnant des fêtes somptueuses. Après lui la pratique du fratricide pour asseoir le pouvoir du sultan disparut, ses successeurs se contentant d'enfermer les autres prétendants dans divers [[sérail]]s<ref>[[Jean-Michel Sallmann]], ''Géopolitique du {{s-|XVI|e}} (1490-1618)'', (Nouvelle histoire des relations internationales, {{t.|1}}) , Paris, Le Seuil, "Points histoire", 2003 {{p.|92}}</ref>. À sa mort son fils, {{souverain2|Ahmet Ier}} (1603-1617), prend sa succession.
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