« Famille Feydeau » : différence entre les versions

La '''famille Feydeau''' est une famille de la noblesse française d'ancienne extraction, originaire de la province de la [[Marche (province)|Marche]]. Elle s'est illustrée depuis la fin du {{s-|XV}} dans la magistrature, l’administration et l’Église. On compte parmi ses membres : un [[garde des sceaux de France]], plusieurs [[Conseiller d'État (France)|conseillers d’État]], [[Intendant (royaume de France)|intendants]], [[Cour souveraine|membres de Cours souveraines]] et autres [[office|officiers]] de justice et finances, mais aussi de nombreux ecclésiastiques et militaires. Elle s’est divisée en plusieurs branches, certaines restées marchoises, d’autres établies au fil des emplois et des mariages en [[Duché de Bourbon|Bourbonnais]] et [[Île-de-France]], puis en [[Bretagne]], [[Champagne (province)|Champagne]] et [[Lorraine]], etc., qui s’illustrèrent à titres divers et accédèrent presque toutes à la [[noblesse française|noblesse]] aux {{s2|XVII|XVIII}}.

Par ailleurs, cette famille semble distincte<ref name="CEA" /> des familles homonymes Feydeau de la province du Poitou, possessionnées à [[Romagne (Vienne)|Romagne]] (La Millière) et [[Persac]] (La Mothe), [[Queaux]] (Ressonneau), [[Roumazières-Loubert]] ([[Château de Peyras|Peyras]]){{etc.}}, de noblesse médiévale et éteintes.

Originaires de [[Felletin]] où ils sont cités dès 1423<ref>''Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin'', 1903, {{p.|455}} ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5470841k/f459.item.r=feydelli présentation en ligne])</ref>, les ''Feydel'' (langue d’oc), ''Feydelli'' (en latin) ou ''Feydeau'' (langue d’oïl) sont mentionnés au {{s-|XV}} en tant qu’habitants et bourgeois de cette ville de l’ancien comté de la [[Marche (province)|Marche]]<ref name="+h1">''Les Charités de la ville de Felletin au {{s-|XV}}'' ({{pdf}} [http://booksnow1.scholarsportal.info/ebooks/oca7/6/lescharitsdela00auto/lescharitsdela00auto.pdf présentation en ligne])</ref>{{,}}<ref>''Le Cartulaire de Bertaud de Ry, gentilhomme normand, capitaine de Felletin sous Charles VII'', publié par le ''Bulletin philologique et historique jusqu'à 1715 du Comité des travaux historiques et scientifiques'', 1915 ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57244033/f222.image.r=cartulaire%20de%20bertaud%20de%20ry présentation en ligne])</ref>{{,}}<ref>Les Feydeau''Charités nede pouvaientla doncville déjàde êtreFelletin'' [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215404r/f266.image présentation en ligne] font état de noblesseFeydeau, àbourgeois cettede mêmela époqueville de Felletin. Il s'agit ici de la branche de Noncelier, contrairementla auxseule prétentionsne desfaisant branchespas parisiennespartie du second ordre de cettel'ancien famillerégime. (pourtantLes bénéficiairesautres branches Feydeau d’anoblissementsont en bonneeffet et duefait forme…l’objet maisde nettementtreize plusdécisions récents)de etmaintenue auxde premiersnoblesse degrés(sans ''chevaleresques''considération des généalogieslettres produitespatentes dansde lerelief cadrede desjuin maintenues1771 au profit de noblessela obtenuesbranche àdes partirFeydeau dude {{s-|XVII}},Saint reprisesChristophe) àsur lapreuves lettrede par1336 le(dont chartistedeux Pierrejugements Flamentde quimaintenue n'avaitde manifestementnoblesse pasrendus, connaissancel’un desle actes15 publicsjanvier mentionnés1599 danspar ''LesMachault Charitéset l’autre le 28 janvier de la villemême année par Courtin et toujours sur preuves de Felletin1336 au {{s-|XV}}''profit [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215404r/f266.imagede présentationreprésentants endes ligne]branches bourbonnaises).</ref>.

À la fin du {{s-|XV}}, les fils de Thomas Feydeau (né vers 1430, + après 1496), habitant deà Felletin et premier degré fiable de la généalogie<ref>{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Sylvie Thomas |titre=Les derniers maîtres des requêtes de l'Ancien Régime (1771-1789) |éditeur= |année=1998 |passage=p.165 |isbn= |lire en ligne=https://www.google.fr/books/edition/Les_derniers_ma%C3%AEtres_des_requ%C3%AAtes_de_l/ewsjsWPBdP0C?hl=en&gbpv=1&dq=thomas+feydeau+1430&pg=PA165&printsec=frontcover}}.</ref>{{,}}<ref>''Bulletin de la Société d'émulation du Bourbonnais'', 1913, page 276 ([https://www.google.fr/search?q=%22thomas+feydeau%22+%221430%22&biw=1321&bih=801&tbm=bks&ei=fqqdY6C_FtyhkdUP28yQ4AY&ved=0ahUKEwig9prWyID8AhXcUKQEHVsmBGwQ4dUDCAk&uact=5&oq=%22thomas+feydeau%22+%221430%22&gs_lcp=Cg1nd3Mtd2l6LWJvb2tzEANQxQlYoR1g1iJoAHAAeACAAW6IAbUDkgEDNC4xmAEAoAEBwAEB&sclient=gws-wiz-books])</ref>{{,}}<ref name="heumann">{{Article |langue= fr|auteur1= Pierre Heumann|titre=Un traitant sons Louis XIII : Antoine Feydeau |périodique= Revue d’Histoire Moderne et Contemporaine|volume= |numéro= |pages=|date=1938 |pages= |issn= |e-issn= |lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/rhmc_0996-2727_1938_num_13_31_3893 |consulté le= |id= }}. A noter que l'auteur n'est pas généalogiste et l'origine qu'il donne a Antoine Feydeau peut être erronnée.</ref>, réalisent une importante ascension sociale grâce à leurs études universitaires et au patronage du duc [[Pierre II de Bourbon]], comte de la Marche. Ces frères sont à l’origine des principales branches de la famille Feydeau. Leurs emplois et services ont été récapitulés par le fils de l’un d’entre eux dans sa préface à la ''Repetitio in cap. Raynutius, de testamentis''<ref>([https://books.google.fr/books?id=-3yVM2YtAc0C&pg=PT8&dq=repetitio+benedicti&hl=en&sa=X&ved=0ahUKEwjO8NyBi6bSAhXEOhoKHTxZATsQ6AEINjAE#v=onepage&q=repetitio%20benedicti&f=false])</ref>{{,}}<ref>[[Patrick Arabeyre]], ''Les idées politiques à Toulouse à la veille de la Réforme'',