« Famille Feydeau » : différence entre les versions

Originaires de [[Felletin]]de la Marche où ils sont cités dès 14231336<ref>''Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin'', 1903, {{p.|455}} ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5470841k/f459.item.r=feydelli présentation en ligne])</ref>, les ''Feydel'' (langue d’oc), ''Feydelli'' (en latin) ou ''Feydeau'' (langue d’oïl) sont mentionnés au {{s-|XVXIV}} en tant qu’habitantsque chevalier et bourgeoisbaron de cette ville de l’ancien comté de la [[Marche (province)|Marche]]Feydel<ref name="+h1">''Les Charités de la ville de Felletin au {{s-|XV}}'' ({{pdf}} [http://booksnow1.scholarsportal.info/ebooks/oca7/6/lescharitsdela00auto/lescharitsdela00auto.pdf présentation en ligne])</ref>{{,}}<ref>''Le Cartulaire de Bertaud de Ry, gentilhomme normand, capitaine de Felletin sous Charles VII'', publié par le ''Bulletin philologique et historique jusqu'à 1715 du Comité des travaux historiques et scientifiques'', 1915 ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57244033/f222.image.r=cartulaire%20de%20bertaud%20de%20ry présentation en ligne])</ref>{{,}}<ref>Les ''Charités de la ville de Felletin'' [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215404r/f266.image présentation en ligne] font état de Feydeau, bourgeois de la ville de Felletin. Il s'agit ici de la branche de Noncelier, la seule ne faisant pas partie du second ordre de l'ancien régime. Les autres branches Feydeau ont en effet fait l’objet de treize décisions de maintenue de noblesse (sans considération des lettres patentes de relief de juin 1771 au profit de la branche des Feydeau de Saint Christophe) sur preuves de 1336 (dont deux jugements de maintenue de noblesse rendus, l’un le 15 janvier 1599 par Machault et l’autre le 28 janvier de la même année par Courtin et toujours sur preuves de 1336 au profit de représentants des branches bourbonnaises).</ref>dont le fief (Feydel) se situe à quelques lieues de Felletin.

À la fin du {{s-|XV}}, les fils de Thomas Feydeau (né vers 1430, + après 1496), habitantrésidant à Felletin et troisième degré fiable de la généalogie<ref>{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Sylvie Thomas |titre=Les derniers maîtres des requêtes de l'Ancien Régime (1771-1789) |éditeur= |année=1998 |passage=p.165 |isbn= |lire en ligne=https://www.google.fr/books/edition/Les_derniers_ma%C3%AEtres_des_requ%C3%AAtes_de_l/ewsjsWPBdP0C?hl=en&gbpv=1&dq=thomas+feydeau+1430&pg=PA165&printsec=frontcover}}.</ref>{{,}}<ref>''Bulletin de la Société d'émulation du Bourbonnais'', 1913, page 276 ([https://www.google.fr/search?q=%22thomas+feydeau%22+%221430%22&biw=1321&bih=801&tbm=bks&ei=fqqdY6C_FtyhkdUP28yQ4AY&ved=0ahUKEwig9prWyID8AhXcUKQEHVsmBGwQ4dUDCAk&uact=5&oq=%22thomas+feydeau%22+%221430%22&gs_lcp=Cg1nd3Mtd2l6LWJvb2tzEANQxQlYoR1g1iJoAHAAeACAAW6IAbUDkgEDNC4xmAEAoAEBwAEB&sclient=gws-wiz-books])</ref>{{,}}<ref name="heumann">{{Article|langue=fr|auteur1=Pierre Heumann|titre=Un traitant sons Louis XIII : Antoine Feydeau|périodique=Revue d’Histoire Moderne et Contemporaine|volume=|numéro=|pages=|date=1938|issn=|e-issn=|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/rhmc_0996-2727_1938_num_13_31_3893|consulté le=|id=}}. A noter que l'auteur n'est pas généalogiste et l'origine qu'il donne a Antoine Feydeau peut être erronnée.</ref>, réalisent une importante ascension sociale grâce à leurs études universitaires et au patronage du duc [[Pierre II de Bourbon]], comte de la Marche. Ces frères sont à l’origine des principales branches de la famille Feydeau. Leurs emplois et services ont été récapitulés par le fils de l’un d’entre eux dans sa préface à la ''Repetitio in cap. Raynutius, de testamentis''<ref>([https://books.google.fr/books?id=-3yVM2YtAc0C&pg=PT8&dq=repetitio+benedicti&hl=en&sa=X&ved=0ahUKEwjO8NyBi6bSAhXEOhoKHTxZATsQ6AEINjAE#v=onepage&q=repetitio%20benedicti&f=false])</ref>{{,}}<ref>[[Patrick Arabeyre]], ''Les idées politiques à Toulouse à la veille de la Réforme'',

Ayant intégré l’administration de la principauté des ducs de Bourbon à la fin du {{s-|XV}}, puis l’[[administration royale en France|administration royale]] avec le rattachement du [[duché de Bourbon|Bourbonnais]] à la [[couronne de France]] en 1531, les Feydeau se succédèrent sur plusieurs générations dans ces emplois et [[office]]s de justice et finances. Ils accédèrent ainsi à la [[noblesse française|noblesse]] (par [[secrétaire du roi|charge]], maintenue ou [[lettre de relief de noblesse|relief]], suivant les branches) aux {{s2|XVII|XVIII}}, époque où il devint admis que cette manière de servir le roi et l’état conféré par l’exercice de ces fonctions publiques n’étaient pas incompatibles avec la noblesse. Les Feydeau étaient de [[noblesse de robe]]<ref>[https://books.google.be/books?id=LJy711WYdyMC&pg=PA757&dq=feydeau+famille+%22de+robe%22&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiOu-7A_Nj8AhXLyaQKHQkZCkA4ChDoAXoECAQQAw#v=onepage&q=feydeau%20famille%20%22de%20robe%22&f=false Ludovic Lalanne, Dictionnaire historique de la France, 1872]</ref>.

* Principe de noblesse : [[lettre de relief de noblesse]] en 1771<ref name="CEA" />{{,}}<ref name=sereville433/>{{,}}<ref name=beauchet/>{{,}}<ref>Jean Feydeau (1698-1779), habitant de Bellac et premier (1729) seigneur de Saint-Christophe ([[Saint-Christophe (Charente)]]) de sa lignée, à la suite de l’imposition d’office de son père (capitaine de la milice bourgeoise de Bellac) aux ustensiles (impôt accessoire de la taille) à partir de 1708 (probablement à la suite des édits d’août 1705 et de 1706 qui révoquaient l’exemption d’ustensiles & franc-fief dont bénéficiaient les officiers de milice des petites villes), puis, consécutivement, à sa propre imposition au franc-fief et à la taille, obtint, par l’entremise des [[Paul-Esprit Feydeau de Brou|Feydeau de Brou]] et de [[Claude-Henry Feydeau de Marville]] ses lointains parents, des lettres patentes (copie aux AN O/1/176, {{n°|155}}, fol. 427) données par [[Louis XV]] à Versailles en juin 1771 et enregistrées au Conseil supérieur de Clermont-Ferrand le {{date-|20 juin 1772}}, le relevant de cette dérogeance et entérinant comme noble sa filiation remontée sur 7 générations jusqu’à Michel Feydeau, fondateur de sa branche. Pour obtenir ces lettres, Jean Feydeau présenta un certificat signé par 42 gentilshommes de la Marche attestant de la noblesse de l’intéressé.</ref>