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→‎Biographie : Introduction d'informations supplémentaires : Ajout de la mention de l'Université américaine de Beyrouth et du Collège Balliol d'Oxford, en précisant les lieux d'étude de Shoghi Effendi. Précisions et enrichissement du texte : Ajout d'une phrase pour spécifier le rôle de Shoghi Effendi en tant que Gardien et représentant officiel de la Foi baha'ie auprès des autorités officielles de Palestine et d'Israël, ce qui renforce son importance administrative et diplomatique. Réorganis
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Sa mort brutale de la [[grippe]] asiatique, à [[Londres]] le {{date|4|novembre|1957}}, ouvre un conflit successoral, car il n’a pas d’enfant et que tous les mâles de sa famille candidats possibles au Gardiennat héréditaire ont été excommuniés. Les Mains de la Cause réunies constatent qu’il n’est plus possible de désigner un gardien selon les critères laissés par ʿAbd-al-Bahāʾ et décident que la question serait tranchée par la future [[Maisons de justice baha'ies|Maison Universelle de Justice]]. Malgré cela, l’un d’entre eux, [[Mason Remey]], change par la suite d’avis et se proclame « [[Foi bahá'íe orthodoxe|second Gardien]] ». Il est excommunié par les autres Mains de la Cause, qui s’occupent de diriger la communauté jusqu’à la fin de la « Croisade de Dix Ans » et la première élection de la Maison Universelle de Justice le {{date|21|avril|1963}}. La première décision de celle-ci est de confirmer qu’il est impossible de désigner un successeur à Shoghi Effendi, qui reste pour les baha’is le premier et unique « Gardien de la Cause de Dieu »<ref>Pas pour tous, car certains baha’is, {{Lien web|url=http://bahai-guardian.com/nsafrance.html|titre=dont les Français}}, reconnurent Mason Remey comme second Gardien et successeur désigné. Voir aussi: [https://orthodoxbahai.com Orthodox Bahá'i Faith (Foi bahá'íe orthodoxe)]</ref>.
== Biographie ==
 
Dès sa plus tendre enfance, Shoghi Effendi a un lien particulier avec son grand-père, ʿAbd-al-Bahāʾ. Il étudie d’abord dans une école française chez les [[Frères des Écoles chrétiennes]] à Haïfa, puis au [[Liban]] à [[Beyrouth]] où il intègre l'[[Université américaine de Beyrouth]], avant de poursuivre ses études en [[Angleterre]] au [[Balliol College|Collège Balliol]] d’[[Oxford]]. Après le décès de son grand-père le {{date|28|novembre|1921}}, Shoghi Effendi apprend que celui-ci l’a nommé [[Gardiennat|Gardien de la Cause de Dieu]] (Walīy-i amr Allāh), le poste suprême du nouvel [[Administration bahá'íe|ordre administratif baha’i]] défini dans les ''Volontés et Testament'' de ʿAbd-al-Bahāʾ. Après quelques mois de doute et de réflexion en [[Suisse]], il s’y consacre pour le reste de sa vie, soutenu par sa grand-tante Bahīyya Ḫānum ([[1846]]-[[1932]]) et les [[Mains de la Cause]], dont fait partie sa femme Mary Maxwell (Amat al-Bahāʾ Rūḥīyya Ḫānum, [[1910]]-[[2000]]), épousée le {{date|25|mars|1937}}.
 
À son entrée en fonction, la communauté baha’ie est réduite et peu structurée, et durant 36 années, il la développe, l’organise et la fortifie jusqu’à ce qu’elle puisse soutenir la structure administrative prévue par Bahāʾ-Allāh et explicitée par ʿAbd-al-Bahāʾ. Sous son impulsion et sa direction, des [[Assemblée Spirituelle Nationale|Assemblées Spirituelles Nationales]] sont formées et des milliers d’[[Assemblée Spirituelle Locale|Assemblées Spirituelles Locales]] naissent au fur et à mesure du développement de la Foi baha’ie à travers le monde. Il lance la [[Croisade de dix ans]] en [[1953]], qui amène la Foi baha’ie à être présente dans tous les pays du monde lors de son achèvement en [[1963]], et nomme aussi de leur vivant 32 « Mains de la Cause » pour le seconder dans sa tâche. Entre sa nomination en [[1921]] et sa mort en [[1957]], le nombre de baha’is quadruple, de {{formatnum:100000}} à {{formatnum:400000}} et {{Référence souhaitée|les pays ouverts à la Foi passèrent de 35 à 250}}.
 
Au cours de sa vie, Shoghi Effendi traduit en anglais nombre d’œuvres du [[Bāb (prophète)|Bāb]], de Bahāʾ-Allāh et de ʿAbd-al-Bahāʾ. Il traduit des textes centraux tels que le ''Kitáb-i-Aqdas'' et rédige également ce qui est souvent considéré comme l’histoire officielle de la Foi, intitulée ''God passes by'' (''Dieu passe près de nous''), pour célébrer son centième anniversaire. Il supervise l’édification de la superstructure du mausolée du Bāb, achevée en [[1953]], et l'embellissement des jardins baha'is à Haïfa et à Bahjí, qui sont devenus des lieux de pèlerinage importants.
 
Shoghi Effendi a effectué de nombreux voyages en Europe, au Moyen-Orient et en Amérique du Nord pour superviser et encourager les communautés baha'ies. Il a également maintenu une vaste correspondance avec les croyants baha'is du monde entier, fournissant des conseils et des orientations à travers des milliers de lettres et de messages, souvent publiés sous forme de compilations.
 
Il est le représentant officiel de la Foi auprès des autorités officielles de [[Palestine (région)|Palestine]] et d’Israël dans les multiples conflits avec les « Briseurs de l’[[Alliance de Bahá'u'lláh|Alliance]] ». Presque tous les parents et enfants de ʿAbd-al-Bahāʾ se rebellent contre l’autorité de Shoghi Effendi et sont [[excommunication|excommuniés]] comme « Briseurs de l’Alliance », tandis que les autres branches de la famille de Bahāʾ-Allāh ont déjà été excommuniées dans les ''Volontés et Testament'' laissés par ʿAbd-al-Bahāʾ. Le cas de Rūḥī Afnān a un retentissement public et fait énormément souffrir son cousin Shoghi Effendi.
 
Sous sa direction, de nombreux bâtiments baha'is importants ont été construits, y compris des temples, des centres administratifs et des lieux de réunion. Il a initié la construction des premiers "Mashriqu’l-Adhkár" (maisons d'adoration baha'ies) sur plusieurs continents. Il a également écrit des œuvres historiques et interprétatives significatives comme ''The Dawn-Breakers''.
 
Sa mort brutale de la [[grippe]] asiatique, à [[Londres]] le {{date|4|novembre|1957}}, ouvre un conflit successoral, car il n’a pas d’enfant et que tous les mâles de sa famille candidats possibles au Gardiennat héréditaire ont été excommuniés. Les Mains de la Cause réunies constatent qu’il n’est plus possible de désigner un gardien selon les critères laissés par ʿAbd-al-Bahāʾ et décident que la question serait tranchée par la future [[Maisons de justice baha'ies|Maison Universelle de Justice]]. Malgré cela, l’un d’entre eux, [[Mason Remey]], change par la suite d’avis et se proclame « [[Foi bahá'íe orthodoxe|second Gardien]] ». Il est excommunié par les autres Mains de la Cause, qui s’occupent de diriger la communauté jusqu’à la fin de la « Croisade de Dix Ans » et la première élection de la Maison Universelle de Justice le {{date|21|avril|1963}}. La première décision de celle-ci est de confirmer qu’il est impossible de désigner un successeur à Shoghi Effendi, qui reste pour les baha’is le premier et unique « Gardien de la Cause de Dieu »<ref>Pas pour tous, car certains baha’is, {{Lien web|url=http://bahai-guardian.com/nsafrance.html|titre=dont les Français}}, reconnurent Mason Remey comme second Gardien et successeur désigné. Voir aussi: [https://orthodoxbahai.com Orthodox Bahá'í Faith (Foi bahá'íe orthodoxe)]</ref>.
 
== Notes ==