« Cheikh Anta Diop » : différence entre les versions

Selon Doué Gnonsoa, Diop sera l'un des principaux instigateurs de la démocratisation du débat politique au Sénégal, {{référence nécessaire}} où il animera l'opposition institutionnelle au régime de Léopold Sédar Senghor, à travers la création de partis politiques (le [[Front national sénégalais|FNS]] en 1961, le [[Rassemblement national démocratique (Sénégal)|RND]] en 1976), d'un journal d'opposition (''Siggi'', renommé par la suite ''Taxaw'') et d'un syndicat de paysans. Sa confrontation, au Sénégal, avec le chantre de la négritude serait l'un des épisodes intellectuels et politiques les plus marquants de l'histoire contemporaine de l'Afrique noire<ref>Doué Gnonsoa, ''Cheikh Anta Diop, [[Théophile Obenga]] : Combat pour la Re-naissance africaine'', L'Harmattan, Paris, 2003.</ref>.

 

Cheikh Anta Diop meurt dans son sommeil à [[Dakar]], le {{date de décès-|7|février|1986}}. Avec [[Théophile Obenga]] et [[Molefi Kete Asante|Asante Kete Molefe]], il est considéré comme l'un des inspirateurs du courant épistémologique de l'[[Afrocentrisme|afrocentricité]]. En 1966, lors du premier [[Festival mondial des arts nègres]] de Dakar, Diop a été distingué comme « l'auteur africain qui a exercé le plus d'influence sur le {{s-|XX}}<ref>[[Bernard Nantet]], ''Dictionnaire de l'Afrique. Histoire, civilisation, actualité'', Larousse, Paris, 2006, {{p.|96}}.</ref> ».